Avec l'arrivée de l'été et l'augmentation des températures à la surface de la mer, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) met en garde contre le risque saisonnier lié à la bactérie Vibrio.

Ces bactéries vivent naturellement dans les eaux côtières saumâtres, où l'eau salée et l'eau douce se mélangent, en particulier lorsque les températures sont élevées et que la salinité est faible.

Les infections à Vibrio sont rares. En cas d'ingestion d'eau salée ou de consommation de crustacés ou de moules, les bactéries peuvent être ingérées et provoquer une gastro-entérite. Si la bactérie pénètre dans l'organisme par de petites lésions cutanées (par exemple, des blessures causées par des coraux ou des arêtes de poisson), il existe un risque de septicémie fulminante, en particulier chez les personnes immunodéprimées ou souffrant d'une maladie chronique du foie ou des reins, de diabète ou d'une maladie liée au stockage du fer. La bactérie est inactivée par la cuisson ou la congélation.

Au 9 juin 2025, les autorités sanitaires françaises ont signalé 25 cas de maladie à virus chikungunya acquis localement dans 11 collectivités territoriales différentes. Tous les foyers sont actuellement classés comme actifs. Le foyer le plus important, qui compte 10 cas, est situé à Salon-de-Provence, dans le département des Bouches-du-Rhône.

Cette semaine, les autorités ont signalé le premier cas de maladie à virus chikungunya contracté localement dans le département de la Gironde. Les autres départements ont signalé des cas de maladie à virus chikungunya ou de dengue contractés localement au cours des années précédentes.

Le 13 juillet 2025, un cas probable autochtone de chikungunya a été confirmé dans la province de Piacenza, en Émilie-Romagne. Le patient est un homme italien, résidant à Castel San Giovanni, dans la région de Pievetta, âgé de plus de 65 ans, qui a présenté ces derniers jours de la fièvre, des douleurs musculosquelettiques et une conjonctivite. Le patient n'a pas voyagé dans des zones où la maladie est endémique.

En juillet 2025, un enfant est décédé des suites d'une rougeole aiguë à l'hôpital pour enfants Alder Hey de Liverpool, marquant le premier décès pédiatrique dû à la rougeole en Angleterre depuis plus de cinq ans. Ce décès est survenu lors d'une épidémie locale liée à des taux de vaccination inférieurs au seuil de 95 % nécessaire pour atteindre l'immunité collective.

Des épidémies de rougeole sévissent actuellement en Europe et dans de nombreux autres pays à travers le monde.

Selon les médias, une Suissesse est décédée de la rage fin juin dans le village de pêcheurs marocain de Taghazout. Une amie proche a déclaré que la femme vivait et travaillait au Maroc. Pendant son séjour, elle s'était attachée à un chien errant qu'elle avait l'intention d'adopter. Au fil du temps, le chien l'a griffée à plusieurs reprises avant de la mordre.

Bien que le chien ait été emmené chez un vétérinaire, il aurait été diagnostiqué à tort comme atteint de la maladie de Carré, une maladie virale non transmissible à l'homme, puis euthanasié. Après la morsure, la femme a reçu deux doses de vaccin antirabique à titre préventif en l'espace d'une semaine, mais le traitement est peut-être arrivé trop tard. Son ami pense que l'infection s'est probablement produite lors de la première égratignure.
 

Un cas mortel de rage a également été signalé récemment chez un voyageur britannique qui avait été griffé par un chien lors d'un séjour au Maroc.

Au 8 juillet 2025, un total de 1’395 cas de chikungunya acquis localement ont été signalés à Maurice au cours de l'année 2025.

Au 8 juin 2025, 74’005 cas de paludisme acquis localement ont été signalés en Namibie, en particulier dans les régions endémiques du nord et du nord-est. Cinq districts: Nkurenkuru (Kavango-Ouest), Katima Mulilo (Caprivi), Andar (Kavanogo-Est), Outapi (région d'Omusati) et Nyangana (Kavango-Est) ont présenté 74 % des nouveaux cas signalés au cours de la première semaine de juin 2025.

Une recrudescence des cas de rage a été confirmée dans la province du KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud, avec le premier cas humain signalé en 2025. À ce jour, 76 animaux ont été déclarés infectés.

Zones touchées par la rage jusqu’en juin 2025:

Une importante épidémie de leptospirose s'est déclarée parmi les stagiaires De-Suup à Dewathang, au Bhoutan, après qu'ils se sont immergés dans un étang contaminé pendant la saison de la mousson. L'épidémie, qui s'est initialement manifestée sous la forme d'un groupe de cas de maladies respiratoires graves, a entraîné 180 cas confirmés, 89 hospitalisations et trois décès, confirmés à la leptospirose en laboratoire.