France
Dernières nouvelles
Les données sur les cas de rougeole dans l'Union européenne et l'Espace économique européen (UE/EEE) pour les douze derniers mois montrent une augmentation significative des notifications par rapport à 2023. Entre le 1er février 2024 et le 31 janvier 2025, 32’265 personnes au total ont été diagnostiquées avec la rougeole. Au cours de cette période, la Roumanie (27’568), l'Italie (1’097), l'Allemagne (637), la Belgique (551) et l'Autriche (542) ont signalé le plus grand nombre de cas.
En raison de la circulation accrue du virus, le nombre de cas augmentera très probablement au printemps 2025. La persistance de la transmission indique des lacunes dans la couverture vaccinale contre cette maladie évitable, tant chez les enfants que chez les adolescents et les adultes.
Vérifiez votre statut vaccinal!
Toutes les personnes nées après 1963 qui ne disposent pas d'une protection prouvée contre la rougeole (anticorps ou 2 vaccins prouvés) doivent être vaccinées deux fois avec le vaccin ROR. En cas d'épidémie dans la région ou de contact avec un cas de rougeole, la vaccination est recommandée à partir de 6 mois.
Les données des derniers rapports épidémiologiques annuels de l'ECDC sur les maladies sexuellement transmissibles (STIs) montrent que le taux de notification des cas confirmés de gonorrhée dans les pays de l'Union européenne/Espace économique européen a augmenté de 31 % en 2023 par rapport à 2022 et de 321 % depuis 2014.
Les cas de syphilis continuent également d'augmenter. En 2023, 41 051 cas confirmés ont été signalés dans 29 pays de l'UE/EEE, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2022 et un doublement par rapport à 2014.
- Ceci pour rappeler que les maladies sexuellement transmissibles sont en augmentation dans le monde entier.
- Les rapports sexuels protégés sont le meilleur moyen de prévenir les STI. Voir la fiche d'information sur les IST.
- Achetez des préservatifs auprès d'une source fiable avant de partir en voyage!
En 2024 et jusqu'au 2 octobre 2024, 18 pays d'Europe ont signalé 1 202 cas d'infection humaine par le virus du Nil occidental (VNO) acquis localement et dont le lieu d'infection est connu. Les dates de survenue les plus précoces et les plus tardives étaient respectivement le 1er mars 2024 et le 26 septembre 2024.
Des cas acquis localement ont été signalés par l'Italie (422), la Grèce (202), l 'Espagne (114), l 'Albanie (102), la Hongrie (101), la Roumanie (71), la Serbie (53), l 'Autriche (34), la Turquie (30), la France (27), la Croatie (20), l 'Allemagne (8), la Slovénie (5), le Kosovo (4), la Slovaquie (4), la Bulgarie (2), la Macédoine du Nord (2) et la République tchèque (1).
En Europe, 88 décès ont été signalés en Grèce (31), Italie (16), Albanie (13), Roumanie (10), Espagne (10), Bulgarie (2), Serbie (2), Turquie (2), France (1) et Macédoine du Nord (1).
Le nombre de cas signalés cette année est supérieur à la moyenne mensuelle des dix dernières années. Au cours de la même période de l'année 2023, 681 cas ont été signalés. Ces chiffres sont toutefois inférieurs à ceux de 2018, où 1 728 cas avaient été signalés à cette période de l'année.
Les mesures de précaution suivantes sont recommandées:
- Protégez-vous des piqûres de moustiques pendant la journée et la nuit (voir la fiche Protection contre les moustiques et les tiques).
- Ne touchez pas les oiseaux malades ou morts, car ils pourraient également être infectés.
- Si vous avez visité une région où se transmet la fièvre du Nil occidental, vous ne devriez pas donner de sang pendant au moins 28 jours après votre retour.
Le 8 août 2024, trois cas autochtones supplémentaires de dengue ont été signalés dans les départements des Pyrénées, des Orientales, de la Lozère et du Gard.
Le 2 août 2024, un cas autochtone de dengue chez une personne résidant à La Colle-sur-Loup, département des Alpes-Maritimes, région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit du premier cas de dengue localement acquis dans la région en 2024. Récemment, un deuxième cas a été signalé dans la même région.
Au total, la France a rapporté six cas de dengue localement acquis en 2024.
Prévention : Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, y compris dans les villes (pendant la journée contre la dengue).
En cas de fièvre, appliquer des produits à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement lors d'une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement habituel pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec Qdenga® :
La Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages (ECTM) recommande la vaccination avec Qdenga® uniquement pour les voyageurs à partir de 6 ans qui ont des preuves d'une infection antérieure par la dengue et qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est importante. Pour plus de détails, voir la déclaration de l'ECTM.
Le 31 juillet 2024, la France a signalé un cas autochtone confirmé de maladie à virus chikungunya (CHIKV) en Île-de-France avec une exposition suspectée à Paris (département de Paris) et à Gennevilliers (département des Hauts-de-Seine). Les symptômes du cas sont apparus le 18 juillet 2024. Depuis le 1er mai et au 30 juillet 2024, neuf cas importés de chikungunya ont été signalés en France.
Le 2 août 2024, le département des Alpes-Maritimes a signalé son premier cas de dengue acquis localement en France pour la saison 2024.
Précautions générales :
- Les manifestations de masse peuvent favoriser les infections gastro-intestinales et respiratoires, d'où la nécessité d'une hygiène personnelle et alimentaire rigoureuse.
- Le risque d'accident peut également être accru (attention aux excès d'alcool !).
- Pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (VIH, syphilis, gonorrhée, chlamydia, Mpox, etc.) : Pratiques sexuelles sûres (préservatifs).
- COVID-19 : conditions de contrôle, d'entrée et de retour, voir IATA LINK.
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires :
- Voir la page pays France.
- Important : En raison de plusieurs épidémies de rougeole en Europe : tous les visiteurs devraient être immunisés contre la rougeole !
- Une vaccination contre la méningococcie peut être envisagée.
Maladies transmises par les moustiques et les tiques :
- Dengue : en 2023, des cas de dengue acquis localement ont été signalés pour la première fois en région parisienne (Ile de France). Dans les départements du sud de la France, des cas locaux de dengue sont enregistrés depuis quelques années déjà.
- Le virus du Nil occidental, la leishmaniose (région méditerranéenne) et l'encéphalite transmise par les tiques sont endémiques dans certaines parties du pays.
- Il est fortement recommandé de se protéger contre les piqûres de moustiques et de tiques dans tout le pays, y compris dans les villes, 24 heures sur 24.
Ce cas tragique montre combien il est important d'être informé sur la rage et d'agir rapidement en cas de morsure ou de griffure par un mammifère dans un pays où la rage est endémique.
Prévention : Éviter tout contact avec les animaux ! Ne pas nourrir les animaux non plus ! Une vaccination avant l'exposition (2 injections et un rappel après 1 an) est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, séjours de longue durée, jeunes enfants, spéléologues, contact avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition : après une morsure/griffure d'animal : laver immédiatement la plaie à l'eau courante et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans une bonne structure médicale pour une revaccination !
Pour plus d'informations : voir le dépliant sur la rage.
Un foyer de 4 cas autochtones (transmis localement) de dengue a été identifié à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône. Les symptômes des cas sont apparus entre mi-juillet et début août 2023.
En 2022, au moins 47 cas autochtones ont été enregistrés en France. Les régions concernées étaient l'Occitanie (9 cas) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (36 cas).
Protégez-vous des tiques lors d'activités extérieures (voir fiche protection contre les moustiques et les tiques). La vaccination contre la FSME est recommandée pour les séjours en zone d'endémie.
Après les activités récréatives : Vérifiez toujours votre corps pour les tiques ou les piqûres de tiques. Si une rougeur apparaît au moins 3 jours après la piqûre de tique : Consultez un médecin pour exclure la maladie de Lyme qui nécessiterait un traitement antibiotique.
Informations générales
- Bien que l'état d'urgence sanitaire international pour le COVID-19 ait été déclaré terminé le 5 mai 2023, le COVID-19 reste une menace pour la santé
- Respectez les recommandations et les règlements du pays visité
- Vérifiez les conditions d'entrée dans le pays de destination: voir la carte des règlements de voyage COVID-19 régulièrement mise à jour par l'IATA: (LIEN)
Vaccinations pour tous les voyageurs
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Informations générales sur la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR)
Veuillez consulter les liens suivants de l'OFSP:
Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.
Veuillez consulter le lien suivant de l'OFSP:
Informations générales et recommandations pour la vaccination contre la varicelle et le zona (herpès zoster)
Vaccinations pour certains voyageurs
- L'hépatite B est une infection du foie causée par un virus.
- Le virus se transmet par contact sexuel, mais peut également être transmis par le sang (ou les produits sanguins), par exemple lors du partage de seringues, d'aiguilles de tatouage, etc.
- Il existe un vaccin sûr et très efficace qui offre une protection de longue durée.
- La vaccination contre l'hépatite B est recommandée pour tous les nourrissons et adolescents jusqu'à 16 ans, ainsi que pour les groupes à risque, quel que soit leur âge.
- Seules quelques espèces de tiques piquent et transmettent des agents pathogènes qui provoquent des maladies chez l'homme.
- Les maladies transmises dans une région dépendent de l'espèce de tique locale.
- Les tiques vivent dans les zones herbeuses, broussailleuses ou boisées et sur les animaux.
- Les activités de plein air comme la promenade du chien, le camping, le jardinage ou la chasse augmentent le risque d'exposition, même dans votre propre jardin.
- Se faire vacciner contre l'encéphalite à tiques si l'on se trouve dans une zone touchée.
- Seules quelques espèces de tiques piquent et transmettent des agents pathogènes qui provoquent des maladies chez l'homme. ·
- Les maladies transmises dans une région dépendent de l'espèce de tique locale.
- Les tiques vivent dans les zones herbeuses, broussailleuses ou boisées et sur les animaux.
- Les activités de plein air comme la promenade du chien, le camping, le jardinage ou la chasse augmentent le risque d'exposition, même dans votre propre jardin.
- Se faire vacciner contre l'encéphalite à tiques si l'on se trouve dans une zone touchée.
Selon la région géographique et l'espèce, les tiques peuvent porter et transmettre différents agents pathogènes. Les maladies comprennent l'ehrlichiose humaine, la maladie de Lyme, la tularémie, la babésiose, la fièvre récurrente transmise par les tiques, la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses, d'autres rickettsioses, certaines maladies virales et plusieurs flavivirus causant des encéphalites telles que l'encéphalite à tiques (TBE). Certaines tiques peuvent également provoquer une paralysie à tiques.
En Europe, les maladies communément transmises par les tiques sont la maladie de Lyme (borréliose), l'encéphalite à tiques et la tularémie.
Aux États-Unis (et moins en Amérique du Sud), les principales maladies transmises par les tiques sont la babésiose, l'anaplasmose et l'ehrlichiose, la maladie de Powassan et le syndrome de fièvre sévère avec thrombocytopénie (STFS).
D'autres agents pathogènes importants transmis par les tiques sont des organismes bactériens causant des rickettsioses, que l'on trouve dans le monde entier. Chez les voyageurs de retour au pays, on estime que les rickettsioses sont la quatrième cause de fièvre, avec des symptômes tels qu'une éruption cutanée, des douleurs abdominales et une escarre, tâche noire à l'endroit de la piqûre infectante.
Les maladies transmises par les tiques peuvent être présentes dans le monde entier, mais leur distribution dépend de la situation géographique (voir carte).
Les régions présentant un risque accru d’encéphalite à tiques comprennent l'Europe centrale et orientale ainsi que les pays baltes et nordiques. L'encéphalopathie spongiforme bovine est également répandue en Russie, depuis la frontière occidentale avec l'Europe jusqu'à la frontière orientale.
La borréliose de Lyme est l'infection transmise par les tiques la plus répandue dans les régions tempérées d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie, et sa répartition géographique ne cesse de s'étendre. L'Europe centrale est la région d'Europe où les taux d'infection par les tiques sont les plus élevés (jeunes tiques/nymphes >10% ; tiques adultes >20%), en particulier en Autriche, en République tchèque, dans le sud de l'Allemagne, en Suisse, en Slovaquie et en Slovénie
La babésiose est présente dans certaines régions d'Amérique du Nord et dans les zones forestières d'Europe et d'Asie de l'Est.
L'anaplasmose est fréquente en Amérique du Nord, en Europe et en Chine.
L'ehrlichiose est fréquente aux États-Unis, dans certaines régions d'Europe, en Amérique du Sud et en Afrique.
La maladie de Powassan est présente dans le nord-est des États-Unis et dans l'extrême est de la Russie, tandis que le syndrome de fièvre grave avec thrombocytopénie (SFTS) est présent aux États-Unis et dans la région Asie-Pacifique.
Les rickettsioses sont présentes dans le monde entier. La fièvre à tiques africaine (FTA) est la rickettsiose la plus fréquemment signalée, contractée au cours d'un voyage, en Afrique australe (en particulier au Botswana, en Afrique du Sud et au Zimbabwe).
La fièvre boutonneuse méditerranéenne, signalée parmi les voyageurs américains et britanniques de retour au pays, est présente dans une grande partie de l'Afrique, de l'Europe, de l'Inde et du Moyen-Orient, tandis que la fièvre boutonneuse des montagnes Rocheuses est communément présente au Canada, dans certaines parties de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, ainsi qu'aux États-Unis.
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est une maladie virale rare mais grave, transmise par les piqûres de tiques ou par contact avec le sang d'animaux infectés. Il s'agit de la fièvre hémorragique virale la plus répandue en Europe de l'Est et du Sud, dans le bassin méditerranéen, dans le nord-ouest de la Chine, en Asie centrale, en Afrique, au Moyen-Orient et dans le sous-continent indien. Les professionnels de la santé et les personnes qui manipulent du bétail courent un risque plus élevé.
La clé de la prévention des maladies transmises par les tiques est de se protéger contre les piqûres de tiques (voir aussi la fiche "Prévention des piqûres de moustiques et de tiques (en anglais)"):
- Utiliser un insecticide
- Porter des chemises à manches longues, des pantalons et des chaussettes.
- Traiter les vêtements et l'équipement avec de la perméthrine à 0,5 %.
- Effectuez des contrôles minutieux des tiques après avoir passé du temps à l'extérieur. Important : pour certains agents pathogènes, le temps d'attachement de la tique est déterminant pour la transmission de la maladie, et une élimination rapide peut donc empêcher l'infection.
La meilleure prévention contre l'encéphalite à tiques consiste à se faire vacciner, ce qui est recommandé si l'on vit ou si l'on voyage dans une zone endémique. Le vaccin protège contre tous les sous-types de virus.
- Dans les zones à risque, assurez-vous d'avoir une bonne protection contre les tiques : Portez des vêtements couvrant la peau, des chaussures fermées et utilisez des répulsifs.
- Après avoir passé du temps dans des zones à risque : vérifiez la présence de tiques sur votre corps, retirez-les immédiatement et désinfectez la piqûre.
- Surveillez le site de la morsure et consultez un médecin si des symptômes apparaissent. Pour les symptômes post-voyage, consultez un spécialiste en médecine tropicale.
- La vaccination contre l'encéphalite à tiques est recommandée à tous les résidents des zones d'endémie et aux voyageurs qui s'y rendent, en particulier ceux qui pratiquent des activités de plein air.
- Le Covid-19 est une maladie qui touche l'ensemble du corps, mais qui se manifeste principalement par des symptômes respiratoires tels que la toux et des difficultés à respirer. Elle est causée par le virus SRAS-CoV-2.
- L'infection se propage principalement par des gouttelettes respiratoires et éventuellement des aérosols lorsque les personnes infectées toussent, éternuent, parlent ou chantent sans porter de masque.
- L'infection peut être prévenue très efficacement par la vaccination et un nombre croissant de vaccins sont désormais approuvés et disponibles pour la protection.
- La vaccination est recommandée selon les recommandations suisses de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), voir LIEN.
- En outre, la prévention repose en grande partie sur le port de masques, l'hygiène des mains et la distance physique (au moins 1.5 m) si les masques ne sont pas portés et si les personnes ne sont pas vaccinées.
- La grippe est courante dans le monde entier, y compris dans les pays subtropicaux et tropicaux.
- La vaccination offre la meilleure protection.
- La vaccination contre la grippe est recommandée pour tous les voyageurs appartenant à un groupe "à risque", comme les femmes enceintes, les voyageurs souffrant de maladies concomitantes, les personnes âgées (>65 ans), ou pour certains voyages à risque particulier (ex: croisière, pèlerinage).
- Le vaccin contre la grippe n'offre pas de protection contre la grippe aviaire.
Autres risques pour la santé
- Les schistosomes sont des vers parasites qui infectent les humains lors de baignades ou de marche dans des étangs, des lacs ou des rivières à faible débit.
- Évitez de vous baigner, de vous laver ou de marcher dans des étangs, lacs ou rivières dans les régions où la schistosomiase (aussi appelée bilharziose) est endémique.
- Consultez un médecin généraliste ou un spécialiste de médecine des voyages ou de médecine tropicale en cas de contact suspect dans un plan d’eau douce lors d'un voyage.
- Des tests de diagnostic et un traitement efficace sont disponibles, ce qui peut prévenir les complications à long terme.
- Les schistosomes sont des vers parasites qui infectent les humains lors de baignades ou de marche dans des étangs, des lacs ou des rivières à faible débit.
- Évitez de vous baigner, de vous laver ou de marcher dans des étangs, lacs ou rivières dans les régions où la schistosomiase (aussi appelée bilharziose) est endémique.
- Consultez un médecin généraliste ou un spécialiste de médecine des voyages ou de médecine tropicale en cas de contact suspect dans un plan d’eau douce lors d'un voyage.
- Des tests de diagnostic et un traitement efficace sont disponibles, ce qui peut prévenir les complications à long terme.
Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :
- en Europe
o Borréliose, FSME (= encéphalite à tiques), rickettsiose [tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques] - en Afrique
o Rickettsioses, en particulier la fièvre africaine à tique [tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Trypanosomiase africaine = maladie du sommeil [mouches tsé-tsé]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques] - en Asie
o Typhus des broussailles [mites]
o Rickettsiose [puces ou tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques]
o Fièvre hémorragique de Crimée-Congo [tiques] - en Amérique du Nord et en Amérique latine
o Rickettsioses, en particulier la fièvre boutonneuse des Montagnes Rocheuses [tiques]
o Leishmaniose et maladie de Carrion [phlébotomes]
o Trypanosomiase américaine = maladie de Chagas [punaises triatomes]
o La fièvre du Nil occidental [moustiques]
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- La dengue est la maladie infectieuse transmise par les insectes la plus répandue au monde.
- Il faut se protéger des piqûres de moustiques pendant la journée!
- Cette maladie peut provoquer une forte fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des éruptions cutanées et dans de rares cas, des saignements. Il n’existe aucun traitement spécifique.
- La vaccination n'est recommandée que pour les personnes ayant une preuve d'une infection antérieure de dengue.
- Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur la dengue.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Dengue.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
ECTM_Dengue_Vaccination_Statement_EN_Publication_Sept_2024.pdf
CDC Carte: Distribution de la dengue
- La dengue est la maladie infectieuse transmise par les insectes la plus répandue au monde.
- Il faut se protéger des piqûres de moustiques pendant la journée !
- Cette maladie peut provoquer une forte fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des éruptions cutanées et dans de rares cas, des saignements. Il n’existe aucun traitement spécifique. La vaccination n'est recommandée que pour les personnes ayant une preuve d'une infection antérieure de dengue.
- Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur la dengue.
Dans trois cas sur quatre, l’infection reste asymptomatique. Après une courte période d’incubation, généralement entre cinq et huit jours, une personne infectée sur quatre présente une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que de la nausée et des vomissements. Une douleur oculaire est aussi un symptôme caractéristique. Une éruption cutanée survient généralement au troisième ou quatrième jour de la maladie. Au bout de quatre ou sept jours, la fièvre finit par tomber, mais de la fatigue peut persister pendant plusieurs jours ou semaines.
Dans de rares cas, la maladie peut se compliquer en dengue sévère. Les enfants et les personnes âgées autochtones, ainsi que les personnes ayant déjà été infectées par la dengue, sont particulièrement vulnérables. Il est extrêmement rare que des touristes présentent une dengue sévère. Les premiers jours, la maladie suit l’évolution de la dengue classique, mais à partir du quatrième ou cinquième jour, généralement une fois la fièvre tombée, l’état général s’aggrave: chute de la pression artérielle, essoufflement, gêne abdominale, saignements de nez, de la peau ou des muqueuses. Dans les cas les plus graves, un état de choc potentiellement mortel peut survenir.
Il n’existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La prise en charge se contente d’atténuer et surveiller les symptômes : baisser la fièvre, soulager les douleurs oculaires, dorsales, musculaires et articulaires, et surveiller la coagulation et la tension artérielle. Les patients présentant des symptômes graves doivent être hospitalisés.
Pour faire baisser la fièvre ou soulager la douleur, il est recommandé d’administrer des médicaments contenant du paracétamol ou de l’acétaminophène comme principe actif (p.ex. Acetalgin® Dafalgan®). Les médicaments composés d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®) sont à éviter.
Une protection efficace contre les moustiques pendant la journée et surtout au crépuscule (au coucher du soleil) est la meilleure mesure de prévention:
- Habillement: Portez des habits couvrants, manches longues et pantalons, et imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine (voir la fiche d’informations « prévenir les piqûres d’arthropodes »)
- Antimoustiques: Appliquez un antimoustique sur les zones non couvertes du corps plusieurs fois par jour (voir la fiche d’informations « prévenir les piqûres d’arthropodes »)
- Environnement: Veillez à ne pas laisser d’eau stagnante dans les récipients (dessous de pots de fleur, etc.), car ce sont des sites de reproduction pour les moustiques.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter la fiche d'information sur la "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques".
Note sur les vaccins contre la dengue Qdenga:
Sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour les personnes qui ont une preuve d'une infection antérieure de dengue et qui voyagent dans une région où la transmission de la dengue est importante. Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles n’excluent pas la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® sans avoir eu au préalable infection de dengue (avec le sérotype 3 ou 4) puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu’ils seront exposés après la vaccination. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et en médecine des voyages.
Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue!
- En cas de symptômes, ne prenez aucun produit contenant de l’acide acétylsalicylique comme principe actif (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®), car ils augmentent le risque d’hémorragie en cas de dengue!
- Cependant, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement habituel pour une affection sous-jacente.
- La fièvre chikungunya est une infection virale transmise par les moustiques.
- La maladie se manifeste généralement par de la fièvre et de fortes douleurs articulaires dans les mains et les pieds, qui peuvent durer des semaines, voire des mois chez certains patients.
- La fièvre du chikungunya peut être évitée en se protégeant des piqûres de moustiques.
Chikungunya_ECTM_Factsheet_Layperson_FR.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- La fièvre chikungunya est une infection virale transmise par les moustiques.
- La maladie se manifeste généralement par de la fièvre et de fortes douleurs articulaires dans les mains et les pieds, qui peuvent durer des semaines, voire des mois chez certains patients.
- La fièvre du chikungunya peut être évitée en se protégeant des piqûres de moustiques.
L'infection peut provoquer tout ou partie des symptômes suivants: apparition soudaine d'une forte fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, gonflement des articulations, éruption cutanée. L'éruption cutanée apparaît généralement après l'apparition de la fièvre et touche habituellement le tronc et les extrémités. Les douleurs et les gonflements articulaires se manifestent généralement de manière symétrique des deux côtés et touchent principalement les mains et les pieds, mais des articulations plus larges telles que les genoux ou les épaules peuvent également être affectées. Les douleurs articulaires intenses peuvent être très invalidantes pour les personnes touchées.
Environ 5 à 10 % des personnes infectées présentent des douleurs sévères et persistantes au niveau des articulations et des membres, même après la disparition de la fièvre, qui, dans certains cas, durent plusieurs mois, voire, bien que rarement, plusieurs années.
Mesures préventives contre les piqûres de moustiques pendant la journée: Appliquer un répulsif contre les moustiques sur la peau non couverte; porter des vêtements longs; traiter les vêtements avec un insecticide. Pour plus d'informations, voir la fiche d'information "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques". Un autre facteur de protection très important est ce que l'on appelle "l'hygiène environnementale": les sites de reproduction des moustiques à proximité immédiate des habitations humaines doivent être évités en supprimant toutes les formes de récipients contenant de l'eau (par exemple: soucoupes, seaux d'eau sans couvercle, etc.).
Vaccination: Deux vaccins contre le chikungunya sont actuellement autorisés aux États-Unis et dans l'Union européenne (IXCHIQ® et VIMKUNYA®), mais pas encore en Suisse. Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages évalue actuellement la recommandation pour les voyageurs.
- Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont un groupe d'infections virales, bactériennes et parasitaires. Si beaucoup sont traitables, certaines peuvent provoquer des complications, des maladies graves ou des infections chroniques.
- Les IST sont en augmentation dans le monde entier.
- Lisez la fiche d'information suivante pour en savoir plus.
- Les IST sont un problème de santé publique mondial qui peut être maîtrisé par la prévention, le dépistage régulier et le traitement.
- Il est important de connaître les risques et d'adopter des pratiques sexuelles sûres, y compris l'utilisation de préservatifs. Si vous souhaitez en savoir plus pour vous protéger de manière optimale pendant votre voyage, consultez un professionnel de la santé.
- Si vous avez vécu une situation à risque, il est important de consulter un professionnel de la santé le plus rapidement possible afin de déterminer si une prophylaxie post-exposition au VIH (PEP) doit être mise en place pour éviter une contamination par le VIH.
- Suite à une situation à risque, il est important de se faire tester pour les IST. Même en absence de symptômes.
- Brûlures ou démangeaisons dans la région génitale
- Mictions douloureuses ou fréquentes, ou encore douleurs dans le bas-ventre
- Ecoulement inhabituel du pénis ou du vagin
- Plaies, rougeurs, vésicules dans la bouche/les lèvres ou la région génitale, ainsi que verrues dans la région intime
- Parfois aussi de la fièvre (plutôt rare)
Important : une IST peut se manifester sans symptômes ou seulement avec des symptômes légers. Même si vous n'en êtes pas conscient, vous pouvez infecter d'autres personnes. C'est pourquoi il est important de se faire dépister.
- Respectez les règles du safer sex de Love Live. Il s'agit notamment d'utiliser des préservatifs lors de chaque rapport anal ou vaginal.
- N'oubliez pas que les rapports oraux peuvent également transmettre des IST.
- Faites-vous vacciner ! Il existe des vaccins pour se protéger contre le HPV, l'hépatite A et l'hépatite B.
- Si vous avez été dans une situation à risque, il est important de consulter un professionnel de la santé le plus rapidement possible afin de discuter de la nécessité d'effectuer une prophylaxie post-exposition (PEP) au VIH pour éviter une infection. La PEP au VIH la plus efficace est celle réalisée dans les heures qui suivent.
- Il existe également d'autres mesures de prévention pour des situations particulières (prophylaxie pré-exposition VIH-PrEP). Consultez un professionnel de la santé expérimenté à ce sujet avant votre départ.
- N'oubliez pas que l'alcool ou les drogues peuvent conduire à un comportement à risque accru.
- N'oubliez pas que vous pouvez infecter une autre personne/partenaire connu(e) lors de rapports sexuels non protégés, si vous êtes atteint(e) d'une IST non traitée.
- Les personnes dont l'IST vient d'être diagnostiquée sont tenues d'informer leurs anciens partenaires sexuels afin qu'ils soient également traités.
Provoquées par des bactéries ou des parasites
Toutes ces maladies peuvent être soignées. Il est important de faire le test à temps et de traiter immédiatement afin d'éviter les complications et surtout d'autres transmissions.
- Syphilis
Elle est causée par la bactérie Treponema pallidum. Le premier signe est une plaie indolore sur les organes génitaux, la bouche, la peau ou le rectum, qui est très contagieuse et disparaît spontanément au bout de 3 à 6 semaines. Comme celle-ci est indolore, tous les patients ne perçoivent pas cette lésion. Souvent, cette infection ne guérit toutefois pas d'elle-même. Au cours de la deuxième phase, des éruptions cutanées, des maux de gorge et des douleurs musculaires peuvent apparaître. Si elle n'est pas traitée, la maladie peut rester cachée (latente) sans que des symptômes n'apparaissent. Environ un tiers des personnes infectées par la syphilis non traitée développent des complications au cours de l'évolution. Cette forme tardive est appelée syphilis tertiaire. À ce stade, la maladie peut toucher tous les organes : le plus souvent le cerveau, les nerfs et les yeux. L'infection peut être transmise au fœtus pendant la grossesse et à l'enfant à son accouchement. - Chlamydia trachomatis
La chlamydia peut provoquer des écoulements inhabituels du pénis ou du vagin, une gêne lors de la miction et des douleurs abdominales. Souvent, aucun symptôme n'apparaît. Si elle n'est pas traitée, elle peut conduire à l'infertilité et la maladie peut être transmise aux partenaires sexuels. Les bactéries peuvent également être transmises au fœtus pendant la grossesse, ou à l'enfant pendant l'accouchement, et provoquer des infections oculaires ou des pneumonies. - Gonorrhée
Également connue sous le nom de blennorragie. Les symptômes les plus courants sont des écoulements vaginaux ou péniens et une miction douloureuse. Les symptômes ne se manifestent pas forcément à chaque fois. Chez les hommes comme chez les femmes, la gonorrhée peut également infecter la bouche, la gorge, les yeux et l'anus et s'étendre au sang et aux articulations, où elle peut se transformer en une maladie grave. Si elle n'est pas traitée, elle peut provoquer une inflammation pelvienne, qui peut entraîner des douleurs pelviennes chroniques et la stérilité. La maladie peut être transmise au fœtus pendant la grossesse. - Autres IST bactériennes : les mycoplasmes et les uréaplasmes. Ces dernières peuvent également être traitées.
- La trichomonase
Elle est causée par un parasite qui peut être traité avec une seule dose d'antibiotique. Chez les femmes, la trichomonase peut provoquer des écoulements vaginaux malodorants, des démangeaisons dans la région génitale et une miction douloureuse. Chez les hommes, les symptômes sont généralement moins nombreux, voire inexistants. Parmi les complications, on peut noter le risque d'accouchement prématuré chez les femmes enceintes. Pour éviter une réinfection, les deux partenaires sexuels doivent être traités.
Provoquées par des virus
- VIH/SIDA, voir la fiche d'information sur le VIH-SIDA
- Virus de l'herpès simplex
Dans la région des lèvres et de la bouche, également connu sous le nom de bouton de fièvre, ne se guérit pas. L'herpès peut toutefois être contrôlé par des médicaments en cas de symptômes aigus. Les symptômes sont généralement des ampoules cutanées douloureuses et aqueuses et se trouvent sur ou autour des organes génitaux, de l'anus ou de la bouche. Après l'infection initiale, le virus reste en sommeil dans l'organisme et les symptômes peuvent réapparaître pendant des années. Les femmes enceintes peuvent transmettre l'infection à leurs nouveau-nés, ce qui peut conduire à une infection sévère. - Hépatite virale (voir aussi Hépatite Suisse)
- Hépatite A (HAV)
L'hépatite A est une infection du foie évitable par la vaccination et causée par le virus de l'hépatite A. Le virus de l'hépatite A peut se transmettre par voie sexuelle. Le virus de l'hépatite A se trouve dans les selles et le sang des personnes infectées. L'hépatite A peut être transmise par de l'eau et des aliments contaminés ainsi que par des activités sexuelles ano-orales. Les patients souffrent d'une maladie aiguë et souvent grave, mais se rétablissent la plupart du temps spontanément. - Hépatite B (VHB)
Le virus de l'hépatite B se transmet par les contacts sexuels ainsi que par le contact avec d'autres liquides corporels, comme le sang. La transmission peut également se produire par exemple lors d'interventions médicales ou de tatouage dans des conditions d'hygiène non optimales. L'hépatite B peut provoquer une infection grave du foie, qui peut conduire à une maladie aiguë ou à une infection à vie, avec comme conséquence possible une cicatrisation permanente du foie (cirrhose) et un cancer. Les femmes enceintes atteintes d'hépatite B peuvent transmettre le virus à leur enfant pendant l'accouchement. Il est possible que vous ne présentiez aucun symptôme au début de l'infection. Le virus peut être transmis à des partenaires sexuels. L'hépatite B peut être traitée avec des médicaments antiviraux, mais elle est rarement guérissable. La vaccination peut prévenir une infection par l'hépatite B. - Hépatite C (HCV)
Dans la plupart des cas, l'hépatite C se transmet par contact avec du sang infecté. Plus rarement, elle peut être transmise par contact sexuel anal ou de la mère à l'enfant pendant la grossesse et l'accouchement. La plupart des personnes infectées ne sont pas conscientes de leur infection car elles ne développent aucun symptôme, mais cette infection chronique peut entraîner une cirrhose du foie et un cancer. L'hépatite C peut être traitée, il n'existe pas de vaccin.
- Hépatite A (HAV)
- Virus du papillome humain (HPV)
L'HPV est l'IST la plus fréquente. Il existe un grand nombre de types d'HPV différents, et certains d'entre eux peuvent provoquer des verrues génitales, anales et buccales, ainsi que des cancers du col de l'utérus, du pénis ou de la gorge. Les symptômes peuvent apparaître des années après avoir eu des rapports sexuels avec une personne infectée. Deux vaccins disponibles protègent contre les principaux types d'HPV responsables du cancer du col de l'utérus, du pénis ou de l'anus. - Zika, voir la fiche d'information Zika
Dans la plupart des cas, il est principalement transmis par les moustiques. Mais il peut également être transmis par voie sexuelle. Une infection par le Zika pendant la grossesse peut provoquer des malformations congénitales chez le fœtus en développement, comme la microcéphalie (petite tête avec des déficits neurologiques). La seule façon d'éviter la transmission sexuelle du virus pendant la grossesse est de prendre des précautions (préservatifs) ou d'éviter les rapports sexuels (au moins 2 mois après le retour) avec quelqu'un qui a récemment voyagé dans une zone à risque, même si le voyageur ne présente pas de symptômes.
- Love Life: www.lovelife.ch
- Santé sexuelle Suisse: www.sante-sexuelle.ch
- Hépatite Suisse: https://fr.hepatitis-schweiz.ch/tout-sur-hepatite/hepatite-cest-quoi
- World Health Organization (WHO). Factsheets. Sexually transmitted infections (STIs). 14 June 2019: www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/sexually-transmitted-infections-(stis)
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Factsheet: Information for Teens and Young Adults: Staying Healthy and Preventing STDs (2017): www.cdc.gov/std/life-stages-populations/stdfact-teens.htm
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC). How You Can Prevent Sexually Transmitted Diseases: www.cdc.gov/std/prevention/
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Sexual Transmission and Prevention. Zika Virus: www.cdc.gov/zika/prevention/protect-yourself-during-sex.html
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Zika and Pregnancy; Pregnant Women and Zika (March 2021): www.cdc.gov/pregnancy/zika/protect-yourself.html
- Le mal d'altitude est une pathologie qui peut être mortelle et affecter tout voyageur.
- Le risque commence à environ 2500 mètres et augmente avec l'altitude.
- La susceptibilité au mal de l'altitude diffère d'une personne à l'autre ; elle n'est pas liée à la forme physique.
- Un mal d'altitude grave avec accumulation de liquide dans le cerveau ou les poumons peut rapidement conduire à la mort.
- Si vous prévoyez un séjour en altitude, nous vous recommandons vivement de consulter votre médecin pour obtenir des recommandations et des instructions détaillées.
- Le mal d'altitude est une pathologie qui peut être mortelle et affecter tout voyageur.
- Le risque commence à environ 2500 m et augmente avec l'altitude.
- Si vous prévoyez un séjour en altitude, veuillez lire attentivement cette fiche d'information !
- Selon le type de voyage et / ou les maladies préexistantes, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
- Ascension lente. Règles d'ascension : au-dessus de 2500 m, l'altitude lors du sommeil ne devrait pas être augmentée de plus de 300-500 m par jour et un jour de repos supplémentaire devrait être pris pour chaque gain de 1000 m d'altitude de sommeil.
- Si des symptômes indiquant un mal de montagne apparaissent (voir ci-dessus), l'ascension doit être interrompue et ne peut être reprise que si les symptômes disparaissent. En cas d'augmentation des douleurs, il faut redescendre ou transporter le(s) patient(s) à des altitudes inférieures. Si l'on ne tient pas compte de l'augmentation des symptômes, des formes potentiellement mortelles du mal des montagnes, l'œdème cérébral et/ou l'œdème pulmonaire de haute altitude, peuvent se développer.
- Si le respect des règles d'ascension mentionnées ci-dessus n'est pas possible en raison de la situation ou du terrain, la prise d'acétazolamide (DIAMOX®) peut réduire le risque de développer un mal aigu des montagnes. La prescription de ce médicament nécessite une indication médicale ainsi qu'une information sur d'éventuels effets secondaires !
- Maux de tête : paracétamol (par ex. PANADOL®, DAFALGAN®). Ne pas utiliser de somnifères !
- Œdème cérébral d'altitude : descente immédiate. Si disponible : Oxygénation, traitement médicamenteux d'urgence.
- Œdème pulmonaire d'altitude (difficultés respiratoires même au repos, râles respiratoires, toux irritative) Descente immédiate. Si disponible : Oxygénation, traitement médicamenteux d'urgence.
- La maladie à virus de Marburg est une fièvre hémorragique rare mais grave.
- La maladie se transmet par contact avec des animaux ou des personnes infectés.
- Les symptômes peuvent être similaires à ceux d'autres maladies tropicales.
- Il n'existe pas de traitement ou de vaccin homologué pour la maladie de Marburg, et
- Veuillez consulter la fiche d'information ci-dessous.
- La maladie à virus de Marburg est une fièvre hémorragique rare mais grave.
- La maladie se transmet par contact avec des animaux ou des personnes infectés.
- Les symptômes peuvent être similaires à ceux d'autres maladies tropicales.
- Il n'existe pas de traitement ou de vaccin homologué pour la maladie de Marburg, et
- Il est important de suivre des mesures de prévention, voir ci-dessous.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours (habituellement de 5 à 10 jours). L'apparition de la MVD est généralement brutale, avec des symptômes grippaux non spécifiques au départ, tels qu'une forte fièvre, de violents maux de tête, des frissons et des malaises. Une aggravation rapide survient dans les 2 à 5 jours pour plus de la moitié des patients, marquée par des symptômes gastro-intestinaux tels que l'anorexie, la gêne abdominale, des nausées sévères, des vomissements et des diarrhées. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les manifestations cliniques peuvent devenir plus graves et inclure une insuffisance hépatique, un délire, un choc, des saignements (hémorragies), un dysfonctionnement de plusieurs organes et la mort.
En cas de symptômes
Si vous pensez avoir subi une exposition à risque et que vous présentez de la fièvre accompagnée de symptômes non spécifiques tels que des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires, des malaises ou des douleurs abdominales:
- vous devez vous séparer des autres (isolement) immédiatement et
- demander immédiatement un avis médical en contactant par téléphone le service d'assistance téléphonique du pays ou en contactant l'unité des maladies infectieuses d'un institut tropical ou d'un hôpital universitaire.
- alerter les prestataires de soins de santé de votre récent voyage dans une région où sévit une épidémie de Marburg.
Le risque pour les voyageurs est très faible si les précautions ci-dessous sont respectées, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Précautions générales à prendre lors d'un voyage dans les zones touchées:
- Lavez-vous les mains régulièrement et soigneusement à l'eau et au savon (ou à l'aide d'un gel alcoolisé si vous n'avez pas de savon).
- Éviter tout contact avec des personnes malades présentant des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées.
- Éviter le contact avec le sang et les autres liquides organiques
- Éviter de se rendre dans les établissements de santé des zones touchées par la MVD pour des soins médicaux non urgents ou pour des raisons non médicales.
- Éviter tout contact avec des cadavres ou des objets qui ont été en contact avec des cadavres, participer à des rituels de funérailles ou d'enterrement, ou assister à des funérailles ou à un enterrement.
- Éviter de manipuler, de cuisiner ou de manger de la viande de brousse/sauvage (viande de mammifères sauvages).
- Lavez et épluchez les fruits et légumes avant de les consommer.
- Évitez de visiter des mines ou des grottes à chauves-souris et tout contact avec des animaux sauvages, vivants ou morts, en particulier les chauves-souris.
- Si vous décidez de visiter des mines ou des grottes habitées par des colonies de chauves-souris frugivores, portez des gants et d'autres vêtements de protection appropriés, y compris des masques et des lunettes de protection.
- Ayez des rapport sexuels protégés.
- Office fédéral suisse de la santé publique: LIEN
- Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC): Maladie à virus de Marburg
- Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC): A propos de la maladie de Marburg
- Organisation mondiale de la santé: Maladie à virus de Marburg
- Le Mpox est une maladie virale qui provoque généralement une éruption cutanée, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre.
- Une variante émergente se propage rapidement dans l'est de la République démocratique du Congo et dans les pays voisins, ce qui a provoqué une nouvelle déclaration d'urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) de l'OMS en août 2024.
- Le contact physique étroit (sexuel ou non) est le principal mode de transmission.
- La maladie évolue généralement de manière bénigne. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli risquent le plus de souffrir de complications.
- Veillez à prendre les précautions générales (voir factsheet) pour prévenir la maladie.
- La vaccination contre le mpox est possible, mais elle est actuellement limitée aux groupes à haut risque d'exposition.
- Mpox est une maladie virale qui provoque généralement une éruption cutanée, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre.
- Un variant du virusse propage rapidement dans l'est de la République démocratique du Congo et dans les pays voisins, ce qui a conduit l'OMS à déclarer une nouvelle urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), à compter du 14 aoûtth 2024.
- Le contact physique étroit (sexuel ou non) est le principal mode de transmission.
- La maladie évolue généralement de manière bénigne. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont les plus exposés au risque de complications.
- La vaccination contre le mpox est disponible, mais elle est limitée aux groupes à haut risque d'exposition.
Depuis de nombreuses années, le virus de mpox est communément présent en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, où l'on trouve le réservoir naturel présumé, à savoir les petits mammifères. Il existe deux types de virus de mpox, appelés "clades", qui provoquent la maladie: le clade I en Afrique centrale et le clade II en Afrique de l'Ouest. Depuis la fin des campagnes de vaccination antivariolique au début des années 1980, les cas de mpox ont augmenté, d'abord lentement, puis de manière significative au cours des 5 à 10 dernières années, en particulier en République démocratique du Congo (RDC).
En 2022, un nouveau sous-clade émergent du clade II (clade IIb) a été à l'origine d'une épidémie mondiale qui s'est propagée principalement par contact sexuel parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Cette épidémie a donné lieu à la première urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) déclarée par l'OMS jusqu'en 2023. Bien que l'épidémie de clade IIb soit désormais sous contrôle, cette variant du virus continue de circuler dans le monde entier.
En 2024, la propagation continue du clade I de mpox dans les régions endémiques d'Afrique centrale, en particulier en RDC, et l'émergence d'un nouveau sous-clade Ib dans l'est de la RDC et dans les pays voisins ont suscité une inquiétude mondiale et incité l'OMS à déclarer une USPPI pour la deuxième fois en deux ans. La propagation géographique actuelle du clade Ib du mpox se fait par des voies commerciales par contact sexuel (par exemple les travailleuess du sexe), suivies d'une transmission locale dans les foyers et d'autres environnements (qui devient de plus en plus importante).
Transmission de l'animal à l'humain
Mpox peut se transmettre de l'animal à l'humain lorsqu'il entre en contact direct avec un animal infecté (rongeurs ou primates).
Transmission de personne à personne
Mpox peut se transmettre d'une personne à l'autre par contact physique étroit (sexuel ou non) avec une personne présentant les symptômes de la maladie. Les lésions de la peau et des muqueuses, les fluides corporels et les croûtes sont particulièrement infectieux. Une personne peut également être infectée en touchant ou en manipulant des vêtements, de la literie, des serviettes ou des objets tels que des ustensiles de cuisine ou des plats qui ont été contaminés par une personne symptomatique. Les membres de la famille, les proches aidants et les partenaires sexuels d'un cas confirmé de mpox sont plus à risque d'être infectés, de même que les professionels de santé qui traitent un cas sans protection personnelle adéquate.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de quelques jours à 3 semaines. Mpox provoque une éruption cutanée qui peut être douloureuse, associée à un gonflement des ganglions lymphatiques et à de la fièvre. La fièvre peut apparaître avant la phase d'éruption. Les autres symptômes comprennent des douleurs musculaires, des douleurs dorsales et de la fatigue. L'éruption peut être localisée ou généralisée, avec seulement quelques lésions cutanées ou jusqu'à des centaines. Elle touche principalement le visage, le tronc, la paume des mains et la plante des pieds. Elle peut également être présente dans les régions génitales et sur les muqueuses telles que dans la bouche et la gorge. Les symptômes durent généralement de 2 à 4 semaines et la personne reste contagieuse jusqu'à ce que toutes les lésions soient guéries (une fois que les croûtes soient tombées). Les complications comprennent des infections bactériennes secondaires, des infections des poumons et du cerveau, l'atteinte d'autres organes, les fausses couches, etc.
Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque plus élevé de développer une forme grave de mpox.
La majorité des personnes atteintes de mpox se rétablissent spontanément et n'ont pas besoin d'un traitement antiviral spécifique. La prise en charge consiste à soulager la douleur et les autres symptômes et à prévenir les complications (par exemple, la surinfection). Il n'existe pas de traitement antiviral établi, mais plusieurs traitements antiviraux sont étudiés dans différents pays et peuvent être utilisés dans le cadre d'essais ou dans des situations cliniques, conformément aux recommandations des sociétés médicales nationales.
En cas de symptômes:
- Consulter immédiatement un médecin
- Si vous êtes diagnostiqué(e) comme étant atteint(e) de mpox:
- Restez chez vous (isolez-vous) jusqu'à ce que l'éruption cutanée soit guérie et qu'une nouvelle couche de peau se soit formée. Rester à l'écart des autres personnes et ne pas partager les objets que vous avez touchés avec d'autres personnes permet d'éviter la propagation de mpox. Les personnes atteintes de mpox doivent régulièrement nettoyer et désinfecter les espaces qu'elles utilisent afin de limiter la contamination domestique.
- Vous ne devez pas avoir de rapports sexuels tant que vous êtes symptomatique et tant que vous avez des lésions ou des symptômes. Utilisez des préservatifs pendant les 12 semaines suivant l'infection. Il s'agit d'une précaution visant à réduire le risque de transmission du virus à un partenaire.
- Pour plus d'informations sur ce qu'il faut faire si l'on est malade, voir CDC LINK.
Précautions générales:
- Dans le monde entier:
- éviter tout contact étroit, peau contre peau, avec des personnes atteintes ou susceptibles d'être atteintes de mpox ou avec des personnes présentant une éruption cutanée (par exemple, des boutons, des cloques, des croûtes).
- Lavez-vous souvent les mains avec de l'eau et du savon ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool contenant au moins 60 % d'alcool.
- Évitez de toucher des objets personnels potentiellement contaminés, tels que des tasses, des draps, des vêtements ou des serviettes, ou de partager des ustensiles, des tasses, de la nourriture ou des boissons avec une personne atteinte ou susceptible d'être atteinte de mpox.
- Évitez les rapports sexuels avec des personnes malades; utilisez des préservatifs pendant 12 semaines si votre partenaire sexuel a eu mpox.
- Suivre les conseils des autorités locales.
- éviter tout contact étroit, peau contre peau, avec des personnes atteintes ou susceptibles d'être atteintes de mpox ou avec des personnes présentant une éruption cutanée (par exemple, des boutons, des cloques, des croûtes).
- En cas de voyage dans des zones endémiques/épidémiques en Afrique, outre les précautions générales susmentionnées.
- Éviter tout contact avec les animaux dans les zones où mpox est régulièrement présente.
Évitez de manger ou de préparer de la viande d'animaux sauvages (viande de brousse) ou d'utiliser des produits (crèmes, lotions, poudres) dérivés d'animaux sauvages.
- Éviter tout contact avec les animaux dans les zones où mpox est régulièrement présente.
Vaccination:
Il existe actuellement un vaccin contre mpox (appelé Imvanex® ou Jynneos®, selon l'endroit où vous vivez). Ce vaccin a été développé à l'origine pour lutter contre la variole humaine, mais il offre une protection croisée contre le mpox. En Suisse, le vaccin Jynneos® est homologué par Swissmedic depuis 2024. Les groupes à risque (par exemple les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou les personnes transgenres, ayant des partenaires sexuels multiples) sont éligibles à la vaccination depuis 2022, et cette recommandation reste inchangée (voir les recommandations de l'OFSP). Au vu de la situation épidémiologique en Afrique en 2024, la Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages recommande la vaccination contre le mpox aux professionnels qui sont/seront en contact avec des patients ou des animaux suspects de mpox dans des régions endémiques/épidémiques ou qui travaillent dans un laboratoire avec le virus (pour les mises à jour, voir news).
Le risque pour la population générale et les voyageurs (touristes) est considéré comme extrêmement faible si les précautions générales susmentionnées sont respectées et la vaccination n'est pas recommandée.
- En cas de symptoms, consulter immédiatement un médecin.
- Mpox n'est pas une maladie sexuellement transmissible au sens strict du terme. Un contact physique avec une personne présentant les symptômes de mpox (éruption cutanée à n'importe quel stade) suffit à transmettre la maladie. Les préservatifs ne vous protègent pas contre mpox!
- Office fédéral de la santé publique (OFSP)
- Organisation mondiale de la santé:FAQ DE L'OMS
- Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC)
- Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC)
- Il existe d'autres risques de santé importants liés aux voyages, tels que la diarrhée, les problèmes liés au trafic, la plongée, la pollution atmosphérique, etc.
- Pour plus d'informations, voir les conseils de santé sous "Voyager sain".