Inde
Dernières nouvelles
Le nombre de personnes touchées par la leptospirose et de décès liés à cette maladie augmente au Kerala. Rien qu'au cours des quatre premiers jours d'octobre 2024, la maladie a été diagnostiquée chez 45 personnes.
Selon le ministère de la santé, du 1er janvier au 4 octobre 2024, 2'512 personnes ont été diagnostiquées avec la leptospirose, dont 155 décès confirmés. En outre, 1 979 personnes ont consulté un médecin pour des symptômes liés à la maladie. De même, 131 décès soupçonnés d'avoir été causés par des symptômes de leptospirose ont été signalés.
Les autorités sanitaires mettent en garde contre le fait que la maladie se propage désormais à n'importe quel moment de l'année.
Les leptospires sont transmis par l'urine des rongeurs (en particulier des rats), par exemple dans les restes d'eau (ruisseaux, flaques, etc.) ou la boue. La transmission à l'homme se fait par contact direct ou indirect avec l'urine des rongeurs via de petites lésions cutanées ou des muqueuses. Le tableau clinique va de symptômes généraux semblables à ceux de la grippe à la méningite aseptique et à la septicémie.
Prévention: Porter des vêtements/bottes de protection imperméables pour passer à gué dans l'eau ! Les coupures et les éraflures doivent être recouvertes de pansements imperméables. Aucun vaccin n'est disponible pour les voyageurs.
L'État indien du Maharashtra présente actuellement un risque accru de transmission du virus Zika. Veuillez noter que le virus Zika peut également être transmis par voie sexuelle!
Prévention: protection optimale contre les moustiques 24 heures sur 24: pendant la journée contre le Zika, la dengue et autres arbovirus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme.
En cas de voyage dans des régions touchées par le Zika, comme actuellement dans l'Etat indien du Maharashtra, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages recommande d'utiliser un préservatif/fémidom pendant le voyage et au moins deux mois après le retour, afin d'éviter une éventuelle transmission sexuelle du virus.
Il est actuellement déconseillé aux femmes enceintes de se rendre dans l'état du Maharashtra en Inde en raison du risque de malformations chez l'enfant à naître. Si un voyage est absolument nécessaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages avant le départ.
Les femmes qui envisagent une grossesse devraient attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'Inde avant de commencer à planifier leur famille. En cas de procréation médicalement assistée, ce délai devrait être porté à au moins trois mois. Veuillez également lire la fiche d'information sur le Zika, en particulier si vous êtes enceinte ou si vous ou votre partenaire envisagez une grossesse.
Le nombre de cas de dengue a dépassé la barre des 25 000 cette année [2024], ce qui en fait le plus élevé jamais enregistré au Karnataka. Au 3 septembre 2024, l'État avait enregistré 25'589 cas et 12 décès.
Au cours des 45 derniers jours, plus de 15'000 cas ont été ajoutés. Le nombre de cas en 2024 dépasse déjà celui de toute l'année 2023 (19'300).
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même dans les villes (pendant la journée contre la dengue).
En cas de fièvre: utiliser des préparations à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec le Qdenga®:
Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) ne recommande la vaccination par le Qdenga® qu'aux voyageurs âgés de 6 ans et plus chez qui une infection antérieure par la dengue a été confirmée et qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est significative. Pour plus de détails, voir la prise de position de la CEMV.
Entre début juin et mi-août 2024, le ministère de la Santé et du Bien-être familial a signalé au gouvernement indien 245 cas de syndrome d'encéphalite aiguë, dont 82 décès. Parmi eux, 64 sont des cas confirmés d'infection par le virus Chandipura (CHPV).
Le virus Chandipura est endémique dans plusieurs régions de l'Inde ainsi que dans d'autres pays du sous-continent sud-asiatique. Les précédentes épidémies se produisaient régulièrement, notamment pendant la mousson. L'épidémie actuelle est toutefois la plus importante de ces 20 dernières années.
Le virus a également été détecté chez des animaux dans certains pays africains (par exemple au Nigeria, au Sénégal et en Tanzanie), sans que des cas humains ne soient signalés. Le principal vecteur du CHPV en Inde est le phlébotome.
L'infection au CHPV peut évoluer rapidement et se manifester par une maladie générale fébrile avec méningite et/ou encéphalite. Les enfants de moins de 15 ans sont principalement touchés. Le taux de mortalité peut atteindre 55-75 %. Il n'existe pas de traitement spécifique ni de vaccin.
Prévention: une protection optimale contre les piqûres d'insectes 7/24 est d'une importance capitale. En cas d'apparition de symptômes: consulter immédiatement un médecin.
Deux cas suspects de Nipah ont été signalés dans l'État du Kerala. Les cas sont hospitalisés et isolés. Les investigations se poursuivent.
Le virus Nipah (NiV) est une maladie virale qui peut provoquer un tableau clinique grave. Il a été identifié pour la première fois en 1999 lors d'une épidémie en Malaisie et à Singapour. Depuis, plusieurs épidémies ont été signalées en Asie du Sud et du Sud-Est.
Le NiV est le plus souvent transmis par les roussettes, une espèce de chauve-souris qui en constitue le réservoir naturel, par contact direct ou indirect avec leurs excréments. Les fruits d'arbres ou la sève qui en est issue, contaminés par les excréments de chauves-souris, sont souvent considérés comme une source d'infection. La transmission interhumaine a été signalée lors de soins prodigués à des patients infectés. En outre, les porcs peuvent également être infectés. Le spectre de la maladie va de l'évolution asymptomatique (la plupart du temps) à des symptômes pseudo-grippaux avec une forte fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires, jusqu'à des encéphalites avec de graves complications neurologiques ou autres. La mortalité est élevée (40-70 %).
Le risque pour les voyageurs est faible. Suivez les instructions locales. Évitez de consommer des jus de fruits crus et des fruits d'arbres ou des légumes non lavés, en particulier s'ils sont entamés. Évitez tout contact avec des personnes malades et avec des animaux ou leurs excréments.
En cas de symptômes: consulter un médecin immédiatement.
Selon Médecins sans frontières (MSF), 3 965 patients ont été traités pour la rougeole dans l'État de Borno au Nigeria entre octobre et décembre 2023. L'augmentation du nombre de cas pourrait s'expliquer par le fait que les acteurs de la santé publique n'ont pas été en mesure d'atteindre le taux de vaccination de 95 % en raison de l'insécurité dans la région. En outre, l'interruption des vaccinations de routine des enfants pendant la pandémie de COVID-19 a contribué à l'augmentation des cas.
Le 12 février 2024, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont publié le top 10 des pays ayant connu des flambées de rougeole (les données portent sur la période juillet - décembre 2023) :
- Yémen 18.464
- Azerbaïdjan 13.721
- Kazakhstan 13.195
- Inde 12.301
- Éthiopie 10.060
- Fédération de Russie 7.720
- Irak 7.601
- Pakistan 7.027
- Kirghizistan 5.777
- Indonésie 3.205
Les flambées de rougeole sont signalées lorsque le nombre de cas déclarés dans une région est supérieur au nombre de cas attendus.
Une fillette de 8 ans est morte de la rage le 25 octobre 2023 à Agra, Uttar Pradesh, après avoir été mordue par un chien errant deux semaines auparavant. L'enfant n'a informé personne de sa famille, à l'exception de sa mère, de l'incident et on ne lui a administré que quelques remèdes maison au lieu du vaccin antirabique nécessaire. La famille ne s'est adressée au Community Health Centre que lorsque la fillette a développé des symptômes au bout de 15 jours.
Selon les chiffres officiels, jusqu'à 5000 cas de morsures de chiens sont signalés chaque mois, tant dans la campagne que dans la ville d'Agra.
Prévention : Éviter tout contact avec les animaux ! Ne pas nourrir les animaux non plus ! Une vaccination avant l'exposition (2 injections et un rappel après 1 an) est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, séjours de longue durée, jeunes enfants, spéléologues, contact avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition : après une morsure/griffure d'animal : laver immédiatement la plaie à l'eau courante et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans un bon établissement médical pour se faire vacciner/revacciner !
Dans l'État indien d'Assam (partie nord-est du pays), 432 cas d'encéphalite japonaise ont été signalés à la fin du mois d'août, dont 24 mortels. Les cas ont presque décuplé depuis début août 2023.
Le district de Ranchi, dans l'État du Jharkhand au nord de l'Inde, signale également une augmentation des cas d'encéphalite japonaise, même si les chiffres, 12 cas au cours des dernières semaines, restent modestes.
Le risque pour les voyageurs est faible. Protection optimale contre les piqûres de moustiques, en particulier au crépuscule et la nuit.
L'indication de la vaccination contre l'encéphalite japonaise doit être discutée individuellement et est recommandée pour :
- le séjour de longue durée (>1 mois) dans des zones rurales endémiques pendant la période de transmission.
- Les voyages de courte durée (<1 mois) dans les zones endémiques pendant la période de transmission, en dehors des zones urbaines et lorsque des activités qui augmentent le risque d'exposition au virus JE sont prévues.
- Voyages dans une zone où une épidémie est en cours.
Des restrictions telles que le confinement ont été annoncées afin d'éviter la propagation du virus. Certaines écoles, collèges et bureaux ont été fermés et 7 villages ont été déclarés zone de confinement. Le port de masques et l'utilisation de désinfectants ont été rendus obligatoires dans la zone d'exclusion. La source de l'infection fait encore l'objet d'une enquête. Le dernier cas documenté d'infection par le NiV en Inde s'est produit en 2021, également dans le district de Kozhikade.
Le virus Nipah (NiV) est un virus hautement pathogène de la famille des Paramyxoviridae, genre Henipavirus. Il a été isolé et identifié pour la première fois en 1999 lors d'une épidémie en Malaisie et à Singapour. Depuis, plusieurs épidémies ont été signalées en Asie du Sud et du Sud-Est.
Le NiV est le plus souvent transmis par les roussettes, une espèce de chauve-souris qui en constitue le réservoir naturel, par contact direct ou indirect avec leurs excréments. Les fruits d'arbres ou la sève qui en est issue, contaminés par les excréments de chauves-souris, sont souvent considérés comme une source d'infection. La transmission interhumaine a été signalée lors de soins prodigués à des patients infectés. En outre, les porcs peuvent également être infectés. Le spectre de la maladie va de l'évolution asymptomatique (le plus souvent) à l'encéphalite avec des complications neurologiques graves, voire pulmonaires, en passant par des symptômes pseudo-grippaux avec une forte fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires. La mortalité est élevée (40-70 %).
Mumbai : le service de santé local avait déjà enregistré 397 cas de paludisme à la mi-juillet. En l'espace d'une semaine, les cas de paludisme ont augmenté de 63 %. Le nombre de cas de dengue est également en hausse.
En Inde, 2 femmes du village de Vemulamada dans l'Etat d’Andhra Pradesh au sud du pays, sont mortes le même jour de la rage deux mois après avoir été mordues par un chat. Selon les villageois, le chat a été infecté par la rage car il avait été mordu par un chien enragé auparavant. Le chat est également mort par la suite. Le rapport indique que les femmes ont reçu des injections d'anatoxine tétanique et des médicaments pour la morsure de chat, mais que la prophylaxie post-exposition (PEP) contre la rage n'a pas été mentionnée.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a classé l'ensemble de l'Inde comme pays présentant une épidémie actuelle de Zika, l’épidémie se situant principalement dans l'Uttar Pradesh. Depuis octobre 2021 109 cas confirmés ont été signalés. Comme indiqué dans des actualités précédentes, des cas de Zika ont également été enregistrés dans d'autres régions de l'Inde (Kerala, Maharasthra).
Le virus Zika est surtout transmis par des moustiques qui piquent la journée et sont présents dans de nombreuses régions tropicales. Environ 80% des infections seraient asymptomatiques. Les manifestations cliniques sont généralement peu sévères, d’une durée entre 5 et 7 jours: une fièvre, une éruption de boutons rouges (rash) avec des démangeaisons, des douleurs aux articulations, une conjonctivite (yeux rouges), parfois des maux de tête et douleurs musculaires. Des complications neurologiques (Syndrome de Guillain-Barré) et immunologiques peuvent survenir. Il n’existe ni vaccin ni thérapie spécifique contre le virus Zika. La situation est particulière pour les femmes enceintes en raison du risque de malformations sévères chez l'enfant à naître.
Conséquences pour les voyageurs
Actuellement, il existe un risque accru de transmission du virus Zika en Inde. Notez que le virus Zika peut également être transmis par voie sexuelle ! Prévention : protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 : le jour contre le Zika, la dengue et autres arboviroses, au crépuscule et la nuit contre le paludisme.
En cas de voyage dans des régions touchées par une épidémie de Zika, comme c'est désormais le cas en Inde, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages recommande d'utiliser un préservatif / Femidom pendant le voyage et au moins 2 mois après le retour, afin d'éviter une éventuelle transmission sexuelle du virus.
En raison du risque de malformations chez l'enfant à naître, il est actuellement déconseillé aux femmes enceintes de se rendre en Inde. En cas de voyage absolument nécessaire, il est recommandé de consulter un médecin spécialiste en médecine des voyages avant le départ.
Les femmes qui prévoient de tomber enceintes devraient attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'Inde avant d'établir un planning familial. En cas de procréation médicalement assistée, ce délai devrait être porté à au moins 3 mois. Lisez également la fiche d'information Zika en particulier si vous êtes enceinte ou si vous ou votre partenaire envisagez une grossesse.
Références
CDC Travel News, 9.12.2021, ECDC 13.11.2021, EKRM statement 2019
India, Delhi: Health authorities in Delhi have reported 531 additional dengue fever cases in one week, bringing the total number of cases in the city to over 1,500. This is the highest number of reported cases since 2018, with over 46,000 cases recorded in India, which now ranks second in the world after Brazil (60,000 cases). According to media reports, this sharp increase in dengue fever cases has led to a shortage of hospital beds in both government and private hospitals.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
Outbreak News Today, 1.11.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
In the district of Ghaziabad in the state of Uttar Pradesh, 13 diphtheria cases were registered until October 2021, compared to 14 cases in the entire 2020.
Consequences for travelers
A booster vaccination is necessary in addition to a basic immunization against diphtheria (together with tetanus, etc.). The optimal time for the booster vaccination for stays in areas with a diphtheria epidemic is unclear. Travelers to countries with diphtheria outbreaks should receive a booster vaccination if the previous booster vaccination is more than 10 years old, as the diphtheria protection is shorter-lasting than the tetanus protection. For high-risk individuals, such as those on humanitarian missions, a shorter interval (e.g., 5 years) should be considered. Please talk to your doctor if you belong to this group.
References
Outbreak News Today, 27.10.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
In Ernakulam district, Kerala state, the number of confirmed leptospirosis cases have continued to increase in October 2021 (now 29 confirmed cases and 48 suspected cases) compared to September 2021 (18 confirmed 51 suspected cases). Since the beginning of 2021, 304 suspected cases have been reported in Ernakulam (confirmed: 133 cases).
Monsoon-related flooding occurs regularly between June and September, with October and November constituting the post-monsoon season. As a result, outbreaks of leptospirosis are common during this period.
Consequences for travelers
Wear protective clothing/boots when wading through water! Leptospira are transmitted through the urine of rodents (mainly rats), which can contaminate small bodies of water (creeks, puddles, etc.) and mud. Transmission to humans occurs through small skin lesions or mucosal contacts through direct or indirect contact with the rodent urine. Symptoms range from flu-like symptoms, aseptic meningitis to sepsis. Vaccination is not generally available.
References
Informations générales
- Bien que l'état d'urgence sanitaire international pour le COVID-19 ait été déclaré terminé le 5 mai 2023, le COVID-19 reste une menace pour la santé
- Respectez les recommandations et les règlements du pays visité
- Vérifiez les conditions d'entrée dans le pays de destination: voir la carte des règlements de voyage COVID-19 régulièrement mise à jour par l'IATA: (LIEN)
Vaccinations pour tous les voyageurs
- La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans des pays tropicaux ou subtropicaux.
- L'hépatite A est une infection du foie causée par un virus. Elle est également connue sous le nom de jaunisse.
- Le virus se transmet facilement par des aliments ou de l'eau contaminés, mais il peut aussi être transmis par contact sexuel.
- Il existe un vaccin fiable et très efficace qui offre une protection de longue durée.
- La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs qui se rendent dans des pays tropicaux ou subtropicaux, ainsi que pour les groupes à risque.
- L'hépatite A est une infection du foie causée par un virus.
- Le virus se transmet facilement par des aliments ou de l'eau contaminés, mais il peut aussi être transmis par contact sexuel.
- Il existe un vaccin fiable et très efficace qui offre une protection de longue durée.
- La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs qui se rendent dans des pays tropicaux ou subtropicaux, ainsi que pour les groupes à risque.
L'hépatite A est présente dans tous les pays du monde, mais le risque d'infection est plus élevé dans les pays où les normes d'hygiène sont insuffisantes. Il existe un risque élevé dans la plupart des pays tropicaux et subtropicaux, ainsi que dans certains pays d'Europe de l'Est et du bassin méditerranéen.
Ces dernières années, on a également constaté une augmentation des cas en Amérique du Nord et en Europe, y compris en Suisse, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Les épidémies dans les pays d'Europe du Nord peuvent également survenir lorsque des enfants non vaccinés sont infectés lors de visites familiales dans des pays tropicaux et subtropicaux. À leur retour, ils peuvent transmettre le virus dans les établissements de soins.
Il existe un vaccin sûr et très efficace qui consiste en deux injections à au moins 6 mois d'intervalle. Il offre une protection à vie après la deuxième dose. Le vaccin contre l'hépatite A peut également être administré en association avec le vaccin contre l'hépatite B (3 doses nécessaires).
La vaccination contre l'hépatite A est recommandée à tous les voyageurs se rendant dans des zones à risque, ainsi qu'aux personnes présentant un risque personnel accru : personnes souffrant d'une maladie chronique du foie, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes consommant ou s'injectant des drogues, personnes ayant des contacts professionnels accrus avec des personnes provenant de zones ou de populations à haut risque, etc.
- Office fédéral de la santé publique (OFSP). Hépatite A. https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/hepatitis-a.html
- Hépatite Suisse: https://fr.hepatitis-schweiz.ch/tout-sur-hepatite/hepatite-a
- La fièvre typhoïde est une maladie grave causée par une bactérie et transmise par des aliments ou de l'eau contaminés.
- Le risque est très faible pour les voyageurs qui ont accès à des aliments et des boissons sains.
- La meilleure protection contre la fièvre typhoïde consiste à respecter une hygiène de base optimale.
- Il existe un vaccin contre la typhoïde qui est recommandé si
- séjour dans des conditions d'hygiène insuffisantes (par exemple, en voyageant dans des zones rurales)
- séjour de courte durée (>1 semaine) dans un pays à haut risque (ou hyper-endémiques: voir page pays)
- séjour de longue durée (> 4 semaines) dans un pays endémique
- Présence d'un facteur de risque individuel ou d'un problème de santé préexistant. Dans ce cas, veuillez en parler à votre médecin.
- séjour dans des conditions d'hygiène insuffisantes (par exemple, en voyageant dans des zones rurales)
- La fièvre typhoïde, également appelée fièvre entérique, est causée par les bactéries Salmonella Typhi et Salmonella Paratyphi.
- Les bactéries sont relâchées dans les selles des personnes infectées. Dans les pays où les normes d’hygiène sont précaires, la bactérie peut ensuite pénétrer dans le réseau d’eau potable et provoquer des infections chez d’autres personnes.
- La maladie se propage par l’ingestion d’aliments et de boissons contaminés.
- La principale mesure préventive peut se résumer par la formule « Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber ». Autrement dit : évitez de boire de l’eau non bouillie ou provenant de bouteilles non scellées ; évitez les produits refroidis/congelés (p.ex. les glaçons ou les crèmes glacées), sauf s’ils proviennent d’une source sûre ; évitez les légumes non cuits, épluchez et nettoyez vous-même les fruits et les légumes avec de l’eau potable sûre uniquement.
- Un vaccin est disponible et recommandé : a) pour les voyageurs se rendant dans le sous-continent indien ou en Afrique de l’Ouest, b) pour les voyageurs rendant visite à des amis ou de la famille, ou pour les voyageurs de longue durée se rendant dans d’autres zones tropicales ou subtropicales.
« Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber » : ce simple slogan suffirait presque à prévenir la fièvre typhoïde. Mais rares sont les voyageurs qui respectent ce conseil à la lettre. Toutefois, on n’insistera jamais assez sur l’importance de l’hygiène des aliments et de l’eau : évitez d’acheter des bouteilles d’eau non scellées, évitez de boire de l’eau du robinet provenant de sources inconnues, évitez de manger des aliments refroidis ou congelés (c.-à-d. des glaçons ou de la crème glacée) et évitez de manger des fruits et légumes crus que vous n’avez pas épluchés et lavés vous-même avec de l’eau potable sûre.
Deux types de vaccins sont disponibles :
- Un vaccin oral (vivant) composé de trois capsules à prendre un jour sur deux à jeun. Ces capsules doivent être réfrigérées avant d’être utilisées. Ce vaccin offre une protection d’environ 70 % qui commence 10 jours après la prise de la troisième et dernière capsule. Au bout d’un an ou trois ans, le vaccin doit être pris à nouveau avant un nouveau voyage dans une zone à risque. Ce vaccin ne peut être administré aux patients atteints d’une maladie gastro-intestinale chronique grave (telle que la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse) ou qui présentent une baisse sévère de l’immunité.
- Le vaccin à dose unique est un vaccin inactivé injecté par voie intramusculaire. La protection atteint également 70 % environ et commence 14 jours après l’injection. Ce vaccin peut être administré aux patients chez qui le vaccin oral n’est pas recommandé. Il n’est pas enregistré en Suisse, mais la plupart des médecins spécialisés en médecine tropicale et médecine des voyages, ainsi que tous les centres spécialisés en médecine des voyages, ont le vaccin en stock. La durée de la protection est d’environ trois ans.
- La polio est une maladie virale du système nerveux, évitable par la vaccination, principalement contractée lors de la consommation d’aliments ou d’eau contaminés par des matières fécales.
- La polio touche les enfants et les adultes. Elle peut entraîner une paralysie irréversible des membres ou des muscles respiratoires et mener au décès.
- Un vaccin efficace et bien toléré est disponible ! Vérifiez si un vaccin de rappel est recommandé (en plus des vaccins de base à jour).
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Polio.pdf
- La polio est une maladie virale du système nerveux, évitable par la vaccination, principalement contractée lors de la consommation d’aliments ou d’eau contaminés par des matières fécales.
- La polio touche les enfants et les adultes. Elle peut entraîner une paralysie irréversible des membres ou des muscles respiratoires et mener au décès.
- Un vaccin efficace et bien toléré est disponible ! Vérifiez si un vaccin de rappel est recommandé pour votre destination (en plus des vaccins de base à jour).
Se laver régulièrement les mains après être allé aux toilettes et avant de manger ou de préparer des aliments. Éviter de consommer des aliments crus ou pas assez cuits potentiellement contaminés par des matières fécales.
La prévention principale est la vaccination. Le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) est très efficace et bien toléré, et fait partie du programme de vaccination de base pendant l’enfance. Des combinaisons de vaccins (p.ex., avec la diphtérie et le tétanos) sont également disponibles. Après la vaccination de base, un vaccin de rappel est recommandé tous les 10 ans en cas de voyage dans certaines destinations (voir les recommandations sur la page du pays). L’OMS recommande une vaccination annuelle pour les habitants ou les visiteurs longue durée (au moins 4 semaines) de pays où circulent des poliovirus sauvages ou dérivés des vaccins oraux. Cette recommandation vise non seulement à protéger les individus, mais aussi à éviter la propagation internationale du virus.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.
Vaccinations pour certains voyageurs
- Pour des raisons médicales : la vaccination n'est pas recommandée.
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes:
- Les passagers qui arrivent dans les 6 jours après avoir quitté ou transité par des pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune et qui ne sont pas en possession d'un certificat de vaccination contre la fièvre jaune sont soumis à une quarantaine de 6 jours. Les installations de quarantaine ne sont disponibles qu'à Delhi (DEL), Chennai (MAA) et Mumbai (BOM). Dans les autres aéroports, les passagers seront expulsés.
- Le certificat délivré par l'Inde n'est accepté que s'il s'agit d'une page unique rédigée en hindi, en anglais et en français.
Exemptés de cette exigence d'entrée:
- Les enfants de moins 6 mois.
- Les passagers transitant par l'Inde avec le même avion.
- Les passagers transitant par des pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune s'ils ne quittent pas les zones de transit.
- La fièvre jaune est une infection virale potentiellement mortelle. Un vaccin très efficace est disponible.
- La vaccination est fortement recommandée pour tous les voyageurs dans les régions où la fièvre jaune est présente, même si la vaccination n'est pas une condition d'entrée obligatoire dans le pays. En l'absence d'immunosuppression, une dose de rappel unique est recommandée après 10 ans.
- Le vaccin contre la fièvre jaune doit être administré par un médecin ou un centre autorisé au moins dix jours avant votre arrivée dans le pays de destination, avec inscription dans le carnet international de vaccination ('International Certificate for Vaccination').
- Les voyageuses enceintes ou qui allaitent, ainsi que les personnes qui souffrent d'une affection compromettant le système immunitaire sont invitées à consulter un spécialiste de médecine des voyages.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Yellow-fever.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- Pour des raisons médicales : la vaccination n'est pas recommandée.
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes:
- Les passagers qui arrivent dans les 6 jours après avoir quitté ou transité par des pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune et qui ne sont pas en possession d'un certificat de vaccination contre la fièvre jaune sont soumis à une quarantaine de 6 jours. Les installations de quarantaine ne sont disponibles qu'à Delhi (DEL), Chennai (MAA) et Mumbai (BOM). Dans les autres aéroports, les passagers seront expulsés.
- Le certificat délivré par l'Inde n'est accepté que s'il s'agit d'une page unique rédigée en hindi, en anglais et en français.
Exemptés de cette exigence d'entrée:
- Les enfants de moins 6 mois.
- Les passagers transitant par l'Inde avec le même avion.
- Les passagers transitant par des pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune s'ils ne quittent pas les zones de transit.
CDC Carte: Yellow fever vaccine recommendations for the Americas
Footnotes
- Current as of November 2022. This map is an updated version of the 2010 map created by the Informal WHO Working Group on the Geographic Risk of Yellow Fever.
- In 2017, the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) expanded its yellow fever vaccine recommendations for travelers going to Brazil because of a large outbreak in multiple states in that country. For more information and updated recommendations, refer to the CDC Travelers’ Health website.
- Yellow fever (YF) vaccination is generally not recommended for travel to areas where the potential for YF virus exposure is low. Vaccination might be considered, however, for a small subset of travelers going to these areas who are at increased risk for exposure to YF virus due to prolonged travel, heavy exposure to mosquitoes, or inability to avoid mosquito bites. Factors to consider when deciding whether to vaccinate a traveler include destination-specific and travel-associated risks for YF virus infection; individual, underlying risk factors for having a serious YF vaccine-associated adverse event; and country entry requirements.
- La fièvre jaune est une maladie présente en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud qui se transmet par les piqûres de moustiques.
- Chez les voyageurs non vaccinés, la maladie peut être grave. Elle est mortelle dans plus de 50 % des cas.
- Un vaccin très efficace est disponible.
- En raison du risque d’effets secondaires potentiellement graves, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes.
À l’instar de toutes les maladies transmises par les moustiques, la prévention consiste à se protéger des piqûres de moustiques de jour, comme de nuit (voir la fiche d’informations « Protection contre les piqûres d’insectes et de tiques »). Le vaccin disponible est très efficace et assure une protection à long terme. Il est recommandé à partir de l’âge de 9 mois pour les personnes qui se rendent dans des zones où la fièvre jaune est endémique. Par ailleurs, certains pays exigent que les voyageurs présentent une preuve de vaccination lors de leur entrée dans le pays.
Le vaccin est une forme vivante atténuée du virus. Les personnes immunocompétentes sont protégées à partir de 10 jours suite à la première vaccination. Les réactions au vaccin contre la fièvre jaune sont généralement légères et comprennent des maux de tête, des douleurs musculaires et une légère fièvre. Les effets secondaires peuvent être traités avec du paracétamol, mais l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple l’ibuprofène ou le naproxène, doivent être évités. Dans des cas extrêmement rares, le vaccin peut entraîner des réactions graves, voire mortelles. Ainsi, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes. Si vous faites partie de ce groupe à risque, renseignez-vous auprès de votre médecin spécialisé en médecine des voyages.
Informations sur la fièvre jaune - Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies : https://www.cdc.gov/yellowfever/index.html
Informations sur la fièvre jaune - Centre européen de prévention et de contrôle des maladies :
https://www.ecdc.europa.eu/en/yellow-fever/facts
- L'hépatite B est une infection virale du foie qui se transmet par du sang contaminé ou par contact sexuel.
- Il existe un vaccin sûr et très efficace qui offre une protection à vie.
- La vaccination contre l'hépatite B est recommandée pour tous les jeunes et les voyageurs à risque, en particulier si :
- Vous voyagez régulièrement ou passez de longues périodes à l'étranger.
- Il existe un risque de rapports sexuels non protégés.
- Vous êtes susceptible de subir un traitement médical ou dentaire à l'étranger, ou d'entreprendre des activités qui peuvent vous exposer au risque de contracter l'hépatite B (tatouages, piercing, acupuncture dans des conditions non sécurisées).
- Vous voyagez régulièrement ou passez de longues périodes à l'étranger.
- La rage se transmet principalement par les chiens (et les chauves-souris), mais n’importe quel mammifère peut transmettre le virus.
- Dès la survenue des symptômes, l’évolution de la rage est fatale.
- La meilleure prévention contre la rage est d’être vacciné et d’adopter un comportement approprié envers les mammifères.
- La vaccination avant le voyage est recommandée parce que les vaccins et les immunoglobulines peuvent être difficile à obtenir dans de nombreux pays de destination. La vaccination avant le voyage est particulièrement recommandée en cas de
- séjours de longue durée dans des pays endémiques,
- voyages courts présentant un risque individuel élevé, notamment voyages à deux roues ou randonnées dans des zones reculées, bébés et enfants de moins de 8 ans,
- professionnels travaillant avec des animaux ou spéléologues (chauves-souris !),
- pour plus de détails, voir la SOP vaccination rage (disponible uniquement sur HealthyTravel PRO).
- Attention : une morsure, une griffure ou un contact avec la salive d'un mammifère est une urgence ! Informez-vous ci-dessous sur les mesures à prendre!
- La rage se transmet principalement par les chiens (et les chauves-souris), mais n’importe quel mammifère peut transmettre le virus.
- Dès la survenue des symptômes, l’évolution de la rage est fatale.
- La meilleure prévention contre la rage est d’être vacciné et d’adopter un comportement approprié envers les mammifères.
- La vaccination avant le voyage est recommandée parce que les vaccins et les immunoglobulines peuvent être difficile à obtenir dans de nombreux pays de destination. La vaccination avant le voyage est particulièrement recommandée en cas de
- séjours de longue durée dans des pays endémiques,
- voyages courts présentant un risque individuel élevé, notamment voyages à deux roues ou randonnées dans des zones reculées, bébés et enfants de moins de 8 ans,
- professionnels travaillant avec des animaux ou spéléologues (chauves-souris !).
- séjours de longue durée dans des pays endémiques,
- Attention : une morsure, une griffure ou un contact avec la salive d'un mammifère est une urgence ! Informez-vous ci-dessous sur les mesures à prendre!
Il n’existe aucun traitement contre la rage.
Mesures post-exposition : Nettoyer immédiatement la plaie avec beaucoup d’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes, appliquer du désinfectant (p.ex. Bétadine®, Merfen®) et se rendre en urgence (dans les 24h) auprès d’un centre hospitalier pour démarrer la vaccination post-exposition. Un vaccin antitétanique de rappel est également indiqué. Pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la rage avant de voyager (préexposition), il est suffisant de recevoir deux doses supplémentaires (de n’importe quelle marque disponible) à 3 jours d’intervalle. En cas d’absence de vaccination préexposition complète, il est nécessaire de recevoir - en plus de la vaccination post-exposition - des immunoglobulines à titre d’immunisation passive. Il convient de noter que les immunoglobulines (et parfois, les vaccins) sont souvent indisponibles dans les milieux à faibles ressources, ce qui est source de stress et d’insécurité.Caresser des animaux n’est pas une bonne idée. Évitez de toucher des animaux sauvages, inconnus, voire morts.
Vaccination préexposition : Les voyageurs qui sont susceptibles d'effectuer des voyages répétés dans des endroits où la rage existe devraient se faire vacciner avant le voyage (préexposition). De plus, la vaccination préexposition est fortement recommandée pour les voyages à risque :
- séjours de longue durée dans des pays endémiques,
- voyages courts présentant un risque individuel élevé, notamment voyages à deux roues ou randonnées dans des zones reculées, bébés et enfants de moins de 8 ans,
- professionnels travaillant avec des animaux ou spéléologues (chauves-souris !).
Un schéma vaccinal court peut être proposé à la plupart des voyageurs : 2 injections, la première à un mois du départ si possible (minimum : 8 jours avant le départ). Un rappel est recommandé avant le prochain voyage, à un an d’intervalle minimum.
- Il est recommandé d’obtenir les informations sur la prévention de la rage avant de voyager.
- En cas de voyage de plusieurs semaines ou à risque particulier, programmez un rendez-vous au centre de médecine des voyages 4 semaines avant le départ au plus tard.
- Après une éventuelle exposition (morsure, griffure), le nettoyage et désinfection de la plaie et la vaccination sont requis, même pour les personnes vaccinées avant le voyage.
- Imprimez cette fiche d’informations et gardez-la à portée de main pendant votre voyage !
- OFSP Suisse (allemand): https://www.bag.admin.ch/dam/bag/de/dokumente/mt/infektionskrankheiten/tollwut/bag-bulletin-15-2021-tollwut-prep-und-pep.pdf.download.pdf/210412_BAG_Bulletin_15_2021_Tollwut%20PrEP%20und%20PEP_d.pdf
- OFSP Suisse (français): https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/14/1402EC7524F81EDBA5D6C3EBC18BA9FB.pdf
- L'encéphalite japonaise est une infection virale qui est endémique en Asie du Sud et du Sud-Est et en Australie.
- Le virus provoque une infection du cerveau.
- Le risque d'encéphalite japonaise est très faible pour les voyageurs.
- Les mesures de prévention des piqûres de moustiques le soir et la nuit sont fortement recommandées.
- Il existe un vaccin sûr et efficace qui est recommandé aux voyageurs à risque, tels que
- Travail / activités de plein air étendues dans les zones rurales
- Séjours de longue durée (>4 semaines) ou pendant une épidémie en cours
- Pour plus de détails, voir SOP vaccination encéphalite japonaise (disponible uniquement dans HealthyTravel PRO)
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Japanese-Encephalitis.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_IT_Japanese_Encephalitis.pdf
- Maladie virale transmise par les moustiques qui piquent la nuit dans les zones rurales et suburbaines.
- Très rare chez les voyageurs.
- Le plus souvent bénigne ou sans symptômes ; la maladie grave est rare mais sa mortalité est élevée.
- Un vaccin est disponible pour les personnes présentant un risque accru, comme les voyageurs de longue durée dans les zones endémiques.
- Fiche d'information de l'OMS sur l'encéphalite japonaise : https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/japanese-encephalitis
- Solomon et al., Japanese Encephalitis, BMJ 2000 : https://jnnp.bmj.com/content/jnnp/68/4/405.full.pdf
- CDC Japanese Encephalitis : https://www.cdc.gov/japaneseencephalitis/index.html
- Le Covid-19 est une maladie qui touche l'ensemble du corps, mais qui se manifeste principalement par des symptômes respiratoires tels que la toux et des difficultés à respirer. Elle est causée par le virus SRAS-CoV-2.
- L'infection se propage principalement par des gouttelettes respiratoires et éventuellement des aérosols lorsque les personnes infectées toussent, éternuent, parlent ou chantent sans porter de masque.
- L'infection peut être prévenue très efficacement par la vaccination et un nombre croissant de vaccins sont désormais approuvés et disponibles pour la protection.
- La vaccination est recommandée selon les recommandations suisses de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), voir LIEN.
- En outre, la prévention repose en grande partie sur le port de masques, l'hygiène des mains et la distance physique (au moins 1.5 m) si les masques ne sont pas portés et si les personnes ne sont pas vaccinées.
- La grippe est courante dans le monde entier, y compris dans les pays subtropicaux et tropicaux.
- La vaccination offre la meilleure protection.
- La vaccination contre la grippe est recommandée pour tous les voyageurs appartenant à un groupe "à risque", comme les femmes enceintes, les voyageurs souffrant de maladies concomitantes, les personnes âgées (>65 ans), ou pour certains voyages à risque particulier (ex: croisière, pèlerinage).
- Le vaccin contre la grippe n'offre pas de protection contre la grippe aviaire.
Malaria
- Régions: dans les régions >2000 m d'altitude dans les états Himachal Pradesh, Jammu, Kashmir et Sikkim.
- Régions: <2000m d'altitude dans des parties de l'est et du nord-est (voir carte).
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques et prise d’un médicament en prévention (prophylaxie médicamenteuse).
Discutez avec votre spécialiste de médecine des voyages du médicament prophylactique qui vous conviendra le mieux. Le spécialiste de médecine des voyages prescrira le médicament et le dosage appropriés.
- Régions: <2000 m d'altitude dans d'autres parties à l'est et au nord-est (voir carte), ainsi que les îles Nicobar.
Prévention: Protection contre les moustiques.
Demandez à un spécialiste de la médecine des voyages s'il est nécessaire d'emporter un médicament pour l'autotraitement d'urgence du paludisme.
- Régions: <2000 m d'altitude dans le reste du pays, ainsi qu'à New-Delhi, Calcutta, Mumbai, Rajasthan et d'autres villes, ainsi que dans les îles Andaman, (exceptions voir ci-dessus).
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.
- Régions: dans les régions >2000 m d'altitude dans les états Himachal Pradesh, Jammu, Kashmir et Sikkim.
- Le paludisme (malaria) est une infection parasitaire potentiellement mortelle, transmise la nuit par des piqûres de moustiques.
- Il convient de veiller particulièrement à se protéger contre les moustiques, du crépuscule à l’aube, dans les zones à risque.
- Dans les zones à haut risque, la prise d’un traitement préventif (prophylaxie) est fortement conseillée.
- En cas de séjour dans une zone à bas risque : renseignez-vous auprès d’un médecin spécialisé en médecine des voyages s’il est nécessaire d’emporter un traitement d’urgence contre le paludisme.
- Si vous faites partie d’un groupe à risque (femmes enceintes, enfants en bas-âge, personnes âgées, personnes atteintes de maladies préexistantes ou avec un déficit immunitaire) : consultez un médecin avant votre voyage, le paludisme peut très vite s’aggraver.
- En cas de fièvre supérieure à 37,5°, mesure prise par voie axillaire ou tympanique (un thermomètre en état de marche est indispensable !), pendant ou après le voyage, rendez-vous immédiatement chez un médecin / hôpital pour faire analyser votre sang ! Cela vous concerne, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
- Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur le paludisme et de lire les informations suivantes.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Malaria.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- Régions: <2000m d'altitude dans des parties de l'est et du nord-est (voir carte).
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques et prise d’un médicament en prévention (prophylaxie médicamenteuse).
Discutez avec votre spécialiste de médecine des voyages du médicament prophylactique qui vous conviendra le mieux. Le spécialiste de médecine des voyages prescrira le médicament et le dosage appropriés.
- Régions: <2000 m d'altitude dans d'autres parties à l'est et au nord-est (voir carte), ainsi que les îles Nicobar.
Prévention: Protection contre les moustiques.
Demandez à un spécialiste de la médecine des voyages s'il est nécessaire d'emporter un médicament pour l'autotraitement d'urgence du paludisme.
- Régions: <2000 m d'altitude dans le reste du pays, ainsi qu'à New-Delhi, Calcutta, Mumbai, Rajasthan et d'autres villes, ainsi que dans les îles Andaman, (exceptions voir ci-dessus).
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.
- Le paludisme (malaria) est une infection parasitaire potentiellement mortelle, transmise la nuit par des piqûres de moustiques.
- Il convient de veiller particulièrement à se protéger contre les moustiques, du crépuscule à l’aube, dans les zones à risque.
- Dans les zones à haut risque, la prise d’un traitement préventif (prophylaxie) est fortement conseillée.
- En cas de séjour dans une zone à bas risque : renseignez-vous auprès d’un médecin spécialisé en médecine des voyages s’il est nécessaire d’emporter un traitement d’urgence contre le paludisme.
- Si vous faites partie d’un groupe à risque (femmes enceintes, enfants en bas-âge, personnes âgées, personnes atteintes de maladies préexistantes ou avec un déficit immunitaire) : consultez un médecin avant votre voyage, le paludisme peut très vite s’aggraver.
- En cas de fièvre supérieure à 37,5°, mesure prise par voie axillaire ou tympanique (un thermomètre en état de marche est indispensable !), pendant ou après le voyage, rendez-vous immédiatement chez un médecin / hôpital pour faire analyser votre sang ! Cela vous concerne, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
Toute fièvre pendant ou après un séjour en zone d’endémie du paludisme est une urgence absolue ! Un diagnostic et un traitement précoces sont nécessaires, car la santé des personnes atteintes de paludisme peut se détériorer très rapidement. Ainsi, en cas de fièvre supérieure à 37,5° (mesurée avec un thermomètre), il est primordial de confirmer un diagnostic de paludisme par une analyse sanguine dans les 24 heures, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non. Rendez-vous chez un médecin ou dans un hôpital en mesure de réaliser ce type d’analyse. Si l’analyse se révèle négative et que la fièvre persiste, il est nécessaire de répéter une analyse le lendemain.
Le paludisme peut être traité efficacement, mais sans traitement, la maladie peut rapidement engendrer des complications et s’avérer mortelle. Les personnes ayant déjà eu le paludisme par le passé ne sont pas protégées d’une infection ultérieure.
La prévention du paludisme passe par la combinaison de plusieurs approches :
- Se protéger des piqûres de moustiques du crépuscule à l’aube est primordial dans toutes les régions touchées par le paludisme, mais aussi dans les zones où le risque est minime : cela permet de se prémunir d’autres maladies transmises par les moustiques, fréquentes dans les mêmes régions. Les mesures consistent en :
- Habillement : Portez des hauts à manches longues et des pantalons. Pour plus de protection, imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine comme substance active (p.ex. Nobite® Textile).
- Antimoustiques : Appliquez un antimoustique sur les zones non couvertes du corps plusieurs fois par jour.
- Chambre à coucher : Dormez dans une chambre climatisée ou sous une moustiquaire imprégnée. À l’intérieur, utilisez des sprays anti-moustiques ; utilisez les spirales à brûler à l’extérieur exclusivement, p.ex. sous une table le soir.
- Chimioprophylaxie : Selon la région et la saison, il peut s’avérer nécessaire de prendre un traitement prophylactique (préventif). Ceci est recommandé pour toutes les destinations présentant un risque élevé de paludisme (marquées en rouge sur nos cartes). Le traitement se prend au cours d’un repas avant, pendant et après votre séjour. Demandez à votre médecin spécialisé en médecine des voyages si une chimioprophylaxie est requise pour votre voyage, et il vous prescrira le médicament approprié et le bon dosage.
- Habillement : Portez des hauts à manches longues et des pantalons. Pour plus de protection, imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine comme substance active (p.ex. Nobite® Textile).
- Emporter un traitement d’urgence ou SBET (standby emergency treatment) est recommandé pour certaines situations: séjour dans une région présentant un faible risque de paludisme mais avec structure médicale inexistante ou peu fiable. Demandez à votre médecin spécialisé en médecine des voyages si emporter un SBET est nécessaire dans votre cas, surtout si vous prévoyez de voyager dans un endroit où la présence d’une infrastructure médicale fiable n’est pas assurée.
- Chez certains groupes à risque, le paludisme peut rapidement devenir dangereux. Si vous êtes enceinte, voyagez avec des enfants en bas-âge ou si vous êtes une personne âgée ou atteint d’une maladie préexistante, ou encore si vous êtes immunodéprimé, demandez conseil auprès d’un spécialiste en médecine des voyages pour savoir si une chimioprophylaxie est recommandée, même si vous visitez une région à faible risque.
À ce jour, il n’existe aucun vaccin contre le paludisme pour les voyageurs.
- Emportez un thermomètre en état de marche !
- Les symptômes du paludisme se manifestent au plus tôt sept jours après l’entrée dans une zone d’endémie. Une fièvre supérieure à 37,5° indique toujours une suspicion de paludisme !
- En cas de fièvre pendant ou même des mois après un séjour en zone d’endémie :
- Consultez immédiatement un établissement de santé pour exclure le paludisme par une analyse sanguine.
- Cette analyse doit être réalisée au maximum 24h après l’apparition de la fièvre, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
- L’analyse devra être effectuée une nouvelle fois en cas de résultat négatif ou peu concluant et si la fièvre persiste ou réapparaît.
- Pour les personnes ayant séjourné en zone à faible risque et à qui un traitement d’urgence (SBET) a été prescrit:
- En cas de fièvre : faites immédiatement une analyse sanguine pour le paludisme.
- Si une analyse sanguine n’est pas possible et que la fièvre perdure plus de 24 heures ou réapparait : prenez le traitement d’urgence, tel que prescrit par votre médecin spécialisé en médecine des voyages.
- Même si vous avez commencé à prendre votre traitement contre le paludisme : consultez d’urgence un médecin pour diagnostiquer l’origine de votre fièvre.
Autres risques pour la santé
- La dengue est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
- À titre de prévention, il faut se protéger des piqûres de moustiques, voir le LIEN!
- Il existe un vaccin (Qdenga®) contre la dengue.
- Toutefois, sur la base des données disponibles, la Comité d'experts suisse pour la médecine des voyages (CEMV) ne recommande actuellement la vaccination avec Qdenga® qu'aux voyageurs ayant déjà été infectés par la dengue par la passé et séjournant dans des régions où la transmission de dengue est élevée, pour plus de détails, voir le LIEN.
- En cas de fièvre: n’utilisez pas d’acide contenant de l'acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®), car ils augmentent le risque d’hémorragie en cas de dengue.
- Lisez les informations suivantes afin de bien vous préparer pour votre voyage.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Dengue.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
CDC Carte: Distribution de la dengue
- La dengue est la maladie infectieuse transmise par les insectes la plus répandue au monde.
- Il faut se protéger des piqûres de moustiques pendant la journée !
- Cette maladie peut provoquer une forte fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des éruptions cutanées et dans de rares cas, des saignements. Il n’existe aucun traitement spécifique. La vaccination n'est recommandée que pour les personnes ayant une preuve d'une infection antérieure de dengue.
- Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur la dengue.
Dans trois cas sur quatre, l’infection reste asymptomatique. Après une courte période d’incubation, généralement entre cinq et huit jours, une personne infectée sur quatre présente une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que de la nausée et des vomissements. Une douleur oculaire est aussi un symptôme caractéristique. Une éruption cutanée survient généralement au troisième ou quatrième jour de la maladie. Au bout de quatre ou sept jours, la fièvre finit par tomber, mais de la fatigue peut persister pendant plusieurs jours ou semaines.
Dans de rares cas, la maladie peut se compliquer en dengue sévère. Les enfants et les personnes âgées autochtones, ainsi que les personnes ayant déjà été infectées par la dengue, sont particulièrement vulnérables. Il est extrêmement rare que des touristes présentent une dengue sévère. Les premiers jours, la maladie suit l’évolution de la dengue classique, mais à partir du quatrième ou cinquième jour, généralement une fois la fièvre tombée, l’état général s’aggrave: chute de la pression artérielle, essoufflement, gêne abdominale, saignements de nez, de la peau ou des muqueuses. Dans les cas les plus graves, un état de choc potentiellement mortel peut survenir.
Il n’existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La prise en charge se contente d’atténuer et surveiller les symptômes : baisser la fièvre, soulager les douleurs oculaires, dorsales, musculaires et articulaires, et surveiller la coagulation et la tension artérielle. Les patients présentant des symptômes graves doivent être hospitalisés.
Pour faire baisser la fièvre ou soulager la douleur, il est recommandé d’administrer des médicaments contenant du paracétamol ou de l’acétaminophène comme principe actif (p.ex. Acetalgin® Dafalgan®). Les médicaments composés d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®) sont à éviter.
Une protection efficace contre les moustiques pendant la journée et surtout au crépuscule (au coucher du soleil) est la meilleure mesure de prévention:
- Habillement: Portez des habits couvrants, manches longues et pantalons, et imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine (voir la fiche d’informations « prévenir les piqûres d’arthropodes »)
- Antimoustiques: Appliquez un antimoustique sur les zones non couvertes du corps plusieurs fois par jour (voir la fiche d’informations « prévenir les piqûres d’arthropodes »)
- Environnement: Veillez à ne pas laisser d’eau stagnante dans les récipients (dessous de pots de fleur, etc.), car ce sont des sites de reproduction pour les moustiques.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter la fiche d'information sur la "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques".
Note sur les vaccins contre la dengue Qdenga:
Sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour les personnes qui ont une preuve d'une infection antérieure de dengue et qui voyagent dans une région où la transmission de la dengue est importante. Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles n’excluent pas la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® sans avoir eu au préalable infection de dengue (avec le sérotype 3 ou 4) puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu’ils seront exposés après la vaccination. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et en médecine des voyages.
Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue!
- En cas de symptômes, ne prenez aucun produit contenant de l’acide acétylsalicylique comme principe actif (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®), car ils augmentent le risque d’hémorragie en cas de dengue!
- Cependant, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement habituel pour une affection sous-jacente.
- Le chikungunya est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
- À titre de prévention, il faut se protéger des piqûres de moustiques.
- Il n’existe ni vaccin ni médicament contre le chikungunya pour les voyageurs.
- En cas de fièvre : n’utilisez pas d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®), car ils augmentent le risque d’hémorragie en cas de dengue.
- Lisez les informations suivantes afin de bien vous préparer pour votre voyage.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Chikungunya.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- Le chikungunya est une maladie virale transmise par la piqûre de moustiques du genre Aedes.
- Le chikungunya peut être prévenu en se protégeant des piqûres de moustiques.
- Habituellement, la maladie se manifeste par d’intenses douleurs articulaires dans les mains et les pieds, lesquelles peuvent persister pendant des semaines ou des mois chez certains patients.
L’infection par le virus du chikungunya se caractérise par une forte fièvre d’apparition brutale accompagnée de frissons et de douleurs articulaires. Parmi les autres symptômes possibles figurent des maux de tête, des douleurs musculaires, une rougeur des yeux et une éruption cutanée qui survient généralement après l’apparition de la fièvre. Habituellement localisée sur le tronc et les extrémités, l’éruption cutanée peut également toucher les paumes des mains, la plante des pieds et le visage.
Souvent, l’apparition de la fièvre se fait en deux phases d’une durée maximale d’une semaine, entrecoupées d’un ou deux jours sans fièvre. La deuxième phase peut se manifester par des douleurs musculaires et articulaires beaucoup plus intenses pouvant être sévères et invalidantes. Ces symptômes sont généralement bilatéraux et symétriques et touchent principalement les mains et les pieds, mais peuvent également concerner de plus grosses articulations, telles que les genoux ou les épaules.
Environ 5 à 10 % des personnes infectées continuent de ressentir de fortes douleurs articulaires même après la disparition de la fièvre, dans certains cas pendant plusieurs mois, voire plus rarement pendant des années.
- Éviter les piqûres de moustiques en journée (lorsque les moustiques Aedes sont actifs) à l’aide d’anti-moustiques (répulsifs) sur les zones du corps non couvertes
- Porter des vêtements longs (couvrant)
- Imprégner les vêtements avec un insecticide
- Environnement: éliminer toute eau stagnante dans les récipients situés à proximité immédiate des habitations afin de prévenir l’apparition de sites de reproduction pour les moustiques
- Pour des informations plus détaillées, consulter la fiche d’information « protection contre les piqûres d’insectes et de tiques »
- FOPH Suisse: https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/chikungunya.html
- WHO - Chikungunya fiche d’informations: https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/chikungunya
- Center for Disease Control and Prevention (CDC): https://www.cdc.gov/chikungunya/index.html
- La maladie à virus Zika est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
- L'infection à virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
- Dans les régions où existe un risque accru de transmission (épidémie), des recommandations spécifiques doivent être données aux femmes enceintes ou à celles qui prévoient une grossesse.
- Si vous ou votre partenaire êtes enceinte ou si vous envisagez une grossesse, il est vivement recommandé de vous informer en détail sur la maladie à virus Zika.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Zika.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- Cette fiche d'informations contient des informations importantes sur la maladie à virus Zika et les mesures de prévention.
- Si vous ou votre partenaire êtes enceinte ou si vous envisagez une grossesse, il est vivement recommandé de vous informer en détail sur la maladie à virus Zika.
- La maladie à virus Zika est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
- L'infection par le virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
- Dans les régions où existe un risque accru de transmission (épidémie), des recommandations spécifiques doivent être données aux femmes enceintes ou à celles qui prévoient une grossesse.
Le virus Zika a été identifié en 1947 chez des singes de la forêt Zika en Ouganda. La circulation du virus est longtemps restée limitée à l’Afrique et à l’Asie du Sud-Est avec quelques cas par an. En mai 2015, le continent américain a été touché pour la première fois, avec une épidémie au Brésil qui s'est rapidement propagée en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Depuis, la maladie est observée dans la plupart des régions tropicales et subtropicales.
Le risque de contagion est actuellement faible dans la plupart des régions et ne nécessite pas de mesures particulières. Cependant, des épidémies réapparaissent sporadiquement. Le risque de transmission étant élevé pendant les épidémies, des recommandations spécifiques pour les voyageurs sont nécessaires.
En cas de fièvre, il est recommandé de consulter un médecin sur place. Les symptômes d'une infection à virus Zika peuvent ressembler à ceux de la dengue ou du paludisme, pour lequel un traitement d’urgence est nécessaire. Le traitement vise à faire baisser la fièvre et à soulager les douleurs articulaires (paracétamol). Évitez l'aspirine et les anti-inflammatoires (p. ex. l'ibuprofène) tant que la dengue n'est pas exclue. Il n'existe aucun vaccin.
En cas de grossesse et de fièvre pendant ou au retour d'une région où le virus Zika est endémique, il est recommandé de réaliser des analyses sanguines ou urinaires. En cas d'infection confirmée, la prise en charge médicale doit être discutée avec le gynécologue et le spécialiste en médecine des voyages.
Une protection efficace contre les piqûres de moustiques pendant la journée et en début de soirée (vêtements longs, produits anti-moustiques, moustiquaire).
Lors d'un voyage dans une région à risque (épidémie déclarée) et afin de prévenir une éventuelle transmission sexuelle du virus, il est recommandé d'utiliser un préservatif masculin ou féminin pendant le voyage et jusqu’à deux mois suivant le retour.
En raison du risque de malformation fœtale, il est déconseillé aux femmes enceintes de voyager dans des régions à risque (déclarées comme épidémiques), à tout stade de la grossesse. En cas de voyage indispensable, il est conseillé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages avant le départ. Il est recommandé aux femmes souhaitant tomber enceintes d’attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'une région endémique.
- L'infection à virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
- Pour les informations les plus récentes sur la distribution ou les épidémies du virus Zika, consulter les informations voyages et Zika du CDC: https://wwwnc.cdc.gov/travel/page/zika-information
- Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont un groupe d'infections virales, bactériennes et parasitaires. Si beaucoup sont traitables, certaines peuvent provoquer des complications, des maladies graves ou des infections chroniques.
- Les IST sont en augmentation dans le monde entier.
- Lisez la fiche d'information suivante pour en savoir plus.
- Les IST sont un problème de santé publique mondial qui peut être maîtrisé par la prévention, le dépistage régulier et le traitement.
- Il est important de connaître les risques et d'adopter des pratiques sexuelles sûres, y compris l'utilisation de préservatifs. Si vous souhaitez en savoir plus pour vous protéger de manière optimale pendant votre voyage, consultez un professionnel de la santé.
- Si vous avez vécu une situation à risque, il est important de consulter un professionnel de la santé le plus rapidement possible afin de déterminer si une prophylaxie post-exposition au VIH (PEP) doit être mise en place pour éviter une contamination par le VIH.
- Suite à une situation à risque, il est important de se faire tester pour les IST. Même en absence de symptômes.
- Brûlures ou démangeaisons dans la région génitale
- Mictions douloureuses ou fréquentes, ou encore douleurs dans le bas-ventre
- Ecoulement inhabituel du pénis ou du vagin
- Plaies, rougeurs, vésicules dans la bouche/les lèvres ou la région génitale, ainsi que verrues dans la région intime
- Parfois aussi de la fièvre (plutôt rare)
Important : une IST peut se manifester sans symptômes ou seulement avec des symptômes légers. Même si vous n'en êtes pas conscient, vous pouvez infecter d'autres personnes. C'est pourquoi il est important de se faire dépister.
- Respectez les règles du safer sex de Love Live. Il s'agit notamment d'utiliser des préservatifs lors de chaque rapport anal ou vaginal.
- N'oubliez pas que les rapports oraux peuvent également transmettre des IST.
- Faites-vous vacciner ! Il existe des vaccins pour se protéger contre le HPV, l'hépatite A et l'hépatite B.
- Si vous avez été dans une situation à risque, il est important de consulter un professionnel de la santé le plus rapidement possible afin de discuter de la nécessité d'effectuer une prophylaxie post-exposition (PEP) au VIH pour éviter une infection. La PEP au VIH la plus efficace est celle réalisée dans les heures qui suivent.
- Il existe également d'autres mesures de prévention pour des situations particulières (prophylaxie pré-exposition VIH-PrEP). Consultez un professionnel de la santé expérimenté à ce sujet avant votre départ.
- N'oubliez pas que l'alcool ou les drogues peuvent conduire à un comportement à risque accru.
- N'oubliez pas que vous pouvez infecter une autre personne/partenaire connu(e) lors de rapports sexuels non protégés, si vous êtes atteint(e) d'une IST non traitée.
- Les personnes dont l'IST vient d'être diagnostiquée sont tenues d'informer leurs anciens partenaires sexuels afin qu'ils soient également traités.
Provoquées par des bactéries ou des parasites
Toutes ces maladies peuvent être soignées. Il est important de faire le test à temps et de traiter immédiatement afin d'éviter les complications et surtout d'autres transmissions.
- Syphilis
Elle est causée par la bactérie Treponema pallidum. Le premier signe est une plaie indolore sur les organes génitaux, la bouche, la peau ou le rectum, qui est très contagieuse et disparaît spontanément au bout de 3 à 6 semaines. Comme celle-ci est indolore, tous les patients ne perçoivent pas cette lésion. Souvent, cette infection ne guérit toutefois pas d'elle-même. Au cours de la deuxième phase, des éruptions cutanées, des maux de gorge et des douleurs musculaires peuvent apparaître. Si elle n'est pas traitée, la maladie peut rester cachée (latente) sans que des symptômes n'apparaissent. Environ un tiers des personnes infectées par la syphilis non traitée développent des complications au cours de l'évolution. Cette forme tardive est appelée syphilis tertiaire. À ce stade, la maladie peut toucher tous les organes : le plus souvent le cerveau, les nerfs et les yeux. L'infection peut être transmise au fœtus pendant la grossesse et à l'enfant à son accouchement. - Chlamydia trachomatis
La chlamydia peut provoquer des écoulements inhabituels du pénis ou du vagin, une gêne lors de la miction et des douleurs abdominales. Souvent, aucun symptôme n'apparaît. Si elle n'est pas traitée, elle peut conduire à l'infertilité et la maladie peut être transmise aux partenaires sexuels. Les bactéries peuvent également être transmises au fœtus pendant la grossesse, ou à l'enfant pendant l'accouchement, et provoquer des infections oculaires ou des pneumonies. - Gonorrhée
Également connue sous le nom de blennorragie. Les symptômes les plus courants sont des écoulements vaginaux ou péniens et une miction douloureuse. Les symptômes ne se manifestent pas forcément à chaque fois. Chez les hommes comme chez les femmes, la gonorrhée peut également infecter la bouche, la gorge, les yeux et l'anus et s'étendre au sang et aux articulations, où elle peut se transformer en une maladie grave. Si elle n'est pas traitée, elle peut provoquer une inflammation pelvienne, qui peut entraîner des douleurs pelviennes chroniques et la stérilité. La maladie peut être transmise au fœtus pendant la grossesse. - Autres IST bactériennes : les mycoplasmes et les uréaplasmes. Ces dernières peuvent également être traitées.
- La trichomonase
Elle est causée par un parasite qui peut être traité avec une seule dose d'antibiotique. Chez les femmes, la trichomonase peut provoquer des écoulements vaginaux malodorants, des démangeaisons dans la région génitale et une miction douloureuse. Chez les hommes, les symptômes sont généralement moins nombreux, voire inexistants. Parmi les complications, on peut noter le risque d'accouchement prématuré chez les femmes enceintes. Pour éviter une réinfection, les deux partenaires sexuels doivent être traités.
Provoquées par des virus
- VIH/SIDA, voir la fiche d'information sur le VIH-SIDA
- Virus de l'herpès simplex
Dans la région des lèvres et de la bouche, également connu sous le nom de bouton de fièvre, ne se guérit pas. L'herpès peut toutefois être contrôlé par des médicaments en cas de symptômes aigus. Les symptômes sont généralement des ampoules cutanées douloureuses et aqueuses et se trouvent sur ou autour des organes génitaux, de l'anus ou de la bouche. Après l'infection initiale, le virus reste en sommeil dans l'organisme et les symptômes peuvent réapparaître pendant des années. Les femmes enceintes peuvent transmettre l'infection à leurs nouveau-nés, ce qui peut conduire à une infection sévère. - Hépatite virale (voir aussi Hépatite Suisse)
- Hépatite A (HAV)
L'hépatite A est une infection du foie évitable par la vaccination et causée par le virus de l'hépatite A. Le virus de l'hépatite A peut se transmettre par voie sexuelle. Le virus de l'hépatite A se trouve dans les selles et le sang des personnes infectées. L'hépatite A peut être transmise par de l'eau et des aliments contaminés ainsi que par des activités sexuelles ano-orales. Les patients souffrent d'une maladie aiguë et souvent grave, mais se rétablissent la plupart du temps spontanément. - Hépatite B (VHB)
Le virus de l'hépatite B se transmet par les contacts sexuels ainsi que par le contact avec d'autres liquides corporels, comme le sang. La transmission peut également se produire par exemple lors d'interventions médicales ou de tatouage dans des conditions d'hygiène non optimales. L'hépatite B peut provoquer une infection grave du foie, qui peut conduire à une maladie aiguë ou à une infection à vie, avec comme conséquence possible une cicatrisation permanente du foie (cirrhose) et un cancer. Les femmes enceintes atteintes d'hépatite B peuvent transmettre le virus à leur enfant pendant l'accouchement. Il est possible que vous ne présentiez aucun symptôme au début de l'infection. Le virus peut être transmis à des partenaires sexuels. L'hépatite B peut être traitée avec des médicaments antiviraux, mais elle est rarement guérissable. La vaccination peut prévenir une infection par l'hépatite B. - Hépatite C (HCV)
Dans la plupart des cas, l'hépatite C se transmet par contact avec du sang infecté. Plus rarement, elle peut être transmise par contact sexuel anal ou de la mère à l'enfant pendant la grossesse et l'accouchement. La plupart des personnes infectées ne sont pas conscientes de leur infection car elles ne développent aucun symptôme, mais cette infection chronique peut entraîner une cirrhose du foie et un cancer. L'hépatite C peut être traitée, il n'existe pas de vaccin.
- Hépatite A (HAV)
- Virus du papillome humain (HPV)
L'HPV est l'IST la plus fréquente. Il existe un grand nombre de types d'HPV différents, et certains d'entre eux peuvent provoquer des verrues génitales, anales et buccales, ainsi que des cancers du col de l'utérus, du pénis ou de la gorge. Les symptômes peuvent apparaître des années après avoir eu des rapports sexuels avec une personne infectée. Deux vaccins disponibles protègent contre les principaux types d'HPV responsables du cancer du col de l'utérus, du pénis ou de l'anus. - Zika, voir la fiche d'information Zika
Dans la plupart des cas, il est principalement transmis par les moustiques. Mais il peut également être transmis par voie sexuelle. Une infection par le Zika pendant la grossesse peut provoquer des malformations congénitales chez le fœtus en développement, comme la microcéphalie (petite tête avec des déficits neurologiques). La seule façon d'éviter la transmission sexuelle du virus pendant la grossesse est de prendre des précautions (préservatifs) ou d'éviter les rapports sexuels (au moins 2 mois après le retour) avec quelqu'un qui a récemment voyagé dans une zone à risque, même si le voyageur ne présente pas de symptômes.
- Love Life: www.lovelife.ch
- Santé sexuelle Suisse: www.sante-sexuelle.ch
- Hépatite Suisse: https://fr.hepatitis-schweiz.ch/tout-sur-hepatite/hepatite-cest-quoi
- World Health Organization (WHO). Factsheets. Sexually transmitted infections (STIs). 14 June 2019: www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/sexually-transmitted-infections-(stis)
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Factsheet: Information for Teens and Young Adults: Staying Healthy and Preventing STDs (2017): www.cdc.gov/std/life-stages-populations/stdfact-teens.htm
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC). How You Can Prevent Sexually Transmitted Diseases: www.cdc.gov/std/prevention/
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Sexual Transmission and Prevention. Zika Virus: www.cdc.gov/zika/prevention/protect-yourself-during-sex.html
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Zika and Pregnancy; Pregnant Women and Zika (March 2021): www.cdc.gov/pregnancy/zika/protect-yourself.html
- Le mal d'altitude est une pathologie qui peut être mortelle et affecter tout voyageur.
- Le risque commence à environ 2500 mètres et augmente avec l'altitude.
- La susceptibilité au mal de l'altitude diffère d'une personne à l'autre ; elle n'est pas liée à la forme physique.
- Un mal d'altitude grave avec accumulation de liquide dans le cerveau ou les poumons peut rapidement conduire à la mort.
- Si vous prévoyez un séjour en altitude, nous vous recommandons vivement de consulter votre médecin pour obtenir des recommandations et des instructions détaillées.
- Le mal d'altitude est une pathologie qui peut être mortelle et affecter tout voyageur.
- Le risque commence à environ 2500 m et augmente avec l'altitude.
- Si vous prévoyez un séjour en altitude, veuillez lire attentivement cette fiche d'information !
- Selon le type de voyage et / ou les maladies préexistantes, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
- Ascension lente. Règles d'ascension : au-dessus de 2500 m, l'altitude lors du sommeil ne devrait pas être augmentée de plus de 300-500 m par jour et un jour de repos supplémentaire devrait être pris pour chaque gain de 1000 m d'altitude de sommeil.
- Si des symptômes indiquant un mal de montagne apparaissent (voir ci-dessus), l'ascension doit être interrompue et ne peut être reprise que si les symptômes disparaissent. En cas d'augmentation des douleurs, il faut redescendre ou transporter le(s) patient(s) à des altitudes inférieures. Si l'on ne tient pas compte de l'augmentation des symptômes, des formes potentiellement mortelles du mal des montagnes, l'œdème cérébral et/ou l'œdème pulmonaire de haute altitude, peuvent se développer.
- Si le respect des règles d'ascension mentionnées ci-dessus n'est pas possible en raison de la situation ou du terrain, la prise d'acétazolamide (DIAMOX®) peut réduire le risque de développer un mal aigu des montagnes. La prescription de ce médicament nécessite une indication médicale ainsi qu'une information sur d'éventuels effets secondaires !
- Maux de tête : paracétamol (par ex. PANADOL®, DAFALGAN®). Ne pas utiliser de somnifères !
- Œdème cérébral d'altitude : descente immédiate. Si disponible : Oxygénation, traitement médicamenteux d'urgence.
- Œdème pulmonaire d'altitude (difficultés respiratoires même au repos, râles respiratoires, toux irritative) Descente immédiate. Si disponible : Oxygénation, traitement médicamenteux d'urgence.
- La maladie à virus de Marburg est une fièvre hémorragique rare mais grave.
- La maladie se transmet par contact avec des animaux ou des personnes infectés.
- Les symptômes peuvent être similaires à ceux d'autres maladies tropicales.
- Il n'existe pas de traitement ou de vaccin homologué pour la maladie de Marburg, et
- Veuillez consulter la fiche d'information ci-dessous.
- La maladie à virus de Marburg est une fièvre hémorragique rare mais grave.
- La maladie se transmet par contact avec des animaux ou des personnes infectés.
- Les symptômes peuvent être similaires à ceux d'autres maladies tropicales.
- Il n'existe pas de traitement ou de vaccin homologué pour la maladie de Marburg, et
- Il est important de suivre des mesures de prévention, voir ci-dessous.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours (habituellement de 5 à 10 jours). L'apparition de la MVD est généralement brutale, avec des symptômes grippaux non spécifiques au départ, tels qu'une forte fièvre, de violents maux de tête, des frissons et des malaises. Une aggravation rapide survient dans les 2 à 5 jours pour plus de la moitié des patients, marquée par des symptômes gastro-intestinaux tels que l'anorexie, la gêne abdominale, des nausées sévères, des vomissements et des diarrhées. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les manifestations cliniques peuvent devenir plus graves et inclure une insuffisance hépatique, un délire, un choc, des saignements (hémorragies), un dysfonctionnement de plusieurs organes et la mort.
En cas de symptômes
Si vous pensez avoir subi une exposition à risque et que vous présentez de la fièvre accompagnée de symptômes non spécifiques tels que des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires, des malaises ou des douleurs abdominales:
- vous devez vous séparer des autres (isolement) immédiatement et
- demander immédiatement un avis médical en contactant par téléphone le service d'assistance téléphonique du pays ou en contactant l'unité des maladies infectieuses d'un institut tropical ou d'un hôpital universitaire.
- alerter les prestataires de soins de santé de votre récent voyage dans une région où sévit une épidémie de Marburg.
Le risque pour les voyageurs est très faible si les précautions ci-dessous sont respectées, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Précautions générales à prendre lors d'un voyage dans les zones touchées:
- Lavez-vous les mains régulièrement et soigneusement à l'eau et au savon (ou à l'aide d'un gel alcoolisé si vous n'avez pas de savon).
- Éviter tout contact avec des personnes malades présentant des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées.
- Éviter le contact avec le sang et les autres liquides organiques
- Éviter de se rendre dans les établissements de santé des zones touchées par la MVD pour des soins médicaux non urgents ou pour des raisons non médicales.
- Éviter tout contact avec des cadavres ou des objets qui ont été en contact avec des cadavres, participer à des rituels de funérailles ou d'enterrement, ou assister à des funérailles ou à un enterrement.
- Éviter de manipuler, de cuisiner ou de manger de la viande de brousse/sauvage (viande de mammifères sauvages).
- Lavez et épluchez les fruits et légumes avant de les consommer.
- Évitez de visiter des mines ou des grottes à chauves-souris et tout contact avec des animaux sauvages, vivants ou morts, en particulier les chauves-souris.
- Si vous décidez de visiter des mines ou des grottes habitées par des colonies de chauves-souris frugivores, portez des gants et d'autres vêtements de protection appropriés, y compris des masques et des lunettes de protection.
- Ayez des rapport sexuels protégés.
- Office fédéral suisse de la santé publique: LIEN
- Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC): Maladie à virus de Marburg
- Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC): A propos de la maladie de Marburg
- Organisation mondiale de la santé: Maladie à virus de Marburg
- Le Mpox est une maladie virale qui provoque généralement une éruption cutanée, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre.
- Une variante émergente se propage rapidement dans l'est de la République démocratique du Congo et dans les pays voisins, ce qui a provoqué une nouvelle déclaration d'urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) de l'OMS en août 2024.
- Le contact physique étroit (sexuel ou non) est le principal mode de transmission.
- La maladie évolue généralement de manière bénigne. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli risquent le plus de souffrir de complications.
- Veillez à prendre les précautions générales (voir factsheet) pour prévenir la maladie.
- La vaccination contre le mpox est possible, mais elle est actuellement limitée aux groupes à haut risque d'exposition.
- Mpox est une maladie virale qui provoque généralement une éruption cutanée, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre.
- Un variant du virusse propage rapidement dans l'est de la République démocratique du Congo et dans les pays voisins, ce qui a conduit l'OMS à déclarer une nouvelle urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), à compter du 14 aoûtth 2024.
- Le contact physique étroit (sexuel ou non) est le principal mode de transmission.
- La maladie évolue généralement de manière bénigne. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont les plus exposés au risque de complications.
- La vaccination contre le mpox est disponible, mais elle est limitée aux groupes à haut risque d'exposition.
Depuis de nombreuses années, le virus de mpox est communément présent en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, où l'on trouve le réservoir naturel présumé, à savoir les petits mammifères. Il existe deux types de virus de mpox, appelés "clades", qui provoquent la maladie: le clade I en Afrique centrale et le clade II en Afrique de l'Ouest. Depuis la fin des campagnes de vaccination antivariolique au début des années 1980, les cas de mpox ont augmenté, d'abord lentement, puis de manière significative au cours des 5 à 10 dernières années, en particulier en République démocratique du Congo (RDC).
En 2022, un nouveau sous-clade émergent du clade II (clade IIb) a été à l'origine d'une épidémie mondiale qui s'est propagée principalement par contact sexuel parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Cette épidémie a donné lieu à la première urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) déclarée par l'OMS jusqu'en 2023. Bien que l'épidémie de clade IIb soit désormais sous contrôle, cette variant du virus continue de circuler dans le monde entier.
En 2024, la propagation continue du clade I de mpox dans les régions endémiques d'Afrique centrale, en particulier en RDC, et l'émergence d'un nouveau sous-clade Ib dans l'est de la RDC et dans les pays voisins ont suscité une inquiétude mondiale et incité l'OMS à déclarer une USPPI pour la deuxième fois en deux ans. La propagation géographique actuelle du clade Ib du mpox se fait par des voies commerciales par contact sexuel (par exemple les travailleuess du sexe), suivies d'une transmission locale dans les foyers et d'autres environnements (qui devient de plus en plus importante).
Transmission de l'animal à l'humain
Mpox peut se transmettre de l'animal à l'humain lorsqu'il entre en contact direct avec un animal infecté (rongeurs ou primates).
Transmission de personne à personne
Mpox peut se transmettre d'une personne à l'autre par contact physique étroit (sexuel ou non) avec une personne présentant les symptômes de la maladie. Les lésions de la peau et des muqueuses, les fluides corporels et les croûtes sont particulièrement infectieux. Une personne peut également être infectée en touchant ou en manipulant des vêtements, de la literie, des serviettes ou des objets tels que des ustensiles de cuisine ou des plats qui ont été contaminés par une personne symptomatique. Les membres de la famille, les proches aidants et les partenaires sexuels d'un cas confirmé de mpox sont plus à risque d'être infectés, de même que les professionels de santé qui traitent un cas sans protection personnelle adéquate.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de quelques jours à 3 semaines. Mpox provoque une éruption cutanée qui peut être douloureuse, associée à un gonflement des ganglions lymphatiques et à de la fièvre. La fièvre peut apparaître avant la phase d'éruption. Les autres symptômes comprennent des douleurs musculaires, des douleurs dorsales et de la fatigue. L'éruption peut être localisée ou généralisée, avec seulement quelques lésions cutanées ou jusqu'à des centaines. Elle touche principalement le visage, le tronc, la paume des mains et la plante des pieds. Elle peut également être présente dans les régions génitales et sur les muqueuses telles que dans la bouche et la gorge. Les symptômes durent généralement de 2 à 4 semaines et la personne reste contagieuse jusqu'à ce que toutes les lésions soient guéries (une fois que les croûtes soient tombées). Les complications comprennent des infections bactériennes secondaires, des infections des poumons et du cerveau, l'atteinte d'autres organes, les fausses couches, etc.
Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque plus élevé de développer une forme grave de mpox.
La majorité des personnes atteintes de mpox se rétablissent spontanément et n'ont pas besoin d'un traitement antiviral spécifique. La prise en charge consiste à soulager la douleur et les autres symptômes et à prévenir les complications (par exemple, la surinfection). Il n'existe pas de traitement antiviral établi, mais plusieurs traitements antiviraux sont étudiés dans différents pays et peuvent être utilisés dans le cadre d'essais ou dans des situations cliniques, conformément aux recommandations des sociétés médicales nationales.
En cas de symptômes:
- Consulter immédiatement un médecin
- Si vous êtes diagnostiqué(e) comme étant atteint(e) de mpox:
- Restez chez vous (isolez-vous) jusqu'à ce que l'éruption cutanée soit guérie et qu'une nouvelle couche de peau se soit formée. Rester à l'écart des autres personnes et ne pas partager les objets que vous avez touchés avec d'autres personnes permet d'éviter la propagation de mpox. Les personnes atteintes de mpox doivent régulièrement nettoyer et désinfecter les espaces qu'elles utilisent afin de limiter la contamination domestique.
- Vous ne devez pas avoir de rapports sexuels tant que vous êtes symptomatique et tant que vous avez des lésions ou des symptômes. Utilisez des préservatifs pendant les 12 semaines suivant l'infection. Il s'agit d'une précaution visant à réduire le risque de transmission du virus à un partenaire.
- Pour plus d'informations sur ce qu'il faut faire si l'on est malade, voir CDC LINK.
Précautions générales:
- Dans le monde entier:
- éviter tout contact étroit, peau contre peau, avec des personnes atteintes ou susceptibles d'être atteintes de mpox ou avec des personnes présentant une éruption cutanée (par exemple, des boutons, des cloques, des croûtes).
- Lavez-vous souvent les mains avec de l'eau et du savon ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool contenant au moins 60 % d'alcool.
- Évitez de toucher des objets personnels potentiellement contaminés, tels que des tasses, des draps, des vêtements ou des serviettes, ou de partager des ustensiles, des tasses, de la nourriture ou des boissons avec une personne atteinte ou susceptible d'être atteinte de mpox.
- Évitez les rapports sexuels avec des personnes malades; utilisez des préservatifs pendant 12 semaines si votre partenaire sexuel a eu mpox.
- Suivre les conseils des autorités locales.
- éviter tout contact étroit, peau contre peau, avec des personnes atteintes ou susceptibles d'être atteintes de mpox ou avec des personnes présentant une éruption cutanée (par exemple, des boutons, des cloques, des croûtes).
- En cas de voyage dans des zones endémiques/épidémiques en Afrique, outre les précautions générales susmentionnées.
- Éviter tout contact avec les animaux dans les zones où mpox est régulièrement présente.
Évitez de manger ou de préparer de la viande d'animaux sauvages (viande de brousse) ou d'utiliser des produits (crèmes, lotions, poudres) dérivés d'animaux sauvages.
- Éviter tout contact avec les animaux dans les zones où mpox est régulièrement présente.
Vaccination:
Il existe actuellement un vaccin contre mpox (appelé Imvanex® ou Jynneos®, selon l'endroit où vous vivez). Ce vaccin a été développé à l'origine pour lutter contre la variole humaine, mais il offre une protection croisée contre le mpox. En Suisse, le vaccin Jynneos® est homologué par Swissmedic depuis 2024. Les groupes à risque (par exemple les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou les personnes transgenres, ayant des partenaires sexuels multiples) sont éligibles à la vaccination depuis 2022, et cette recommandation reste inchangée (voir les recommandations de l'OFSP). Au vu de la situation épidémiologique en Afrique en 2024, la Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages recommande la vaccination contre le mpox aux professionnels qui sont/seront en contact avec des patients ou des animaux suspects de mpox dans des régions endémiques/épidémiques ou qui travaillent dans un laboratoire avec le virus (pour les mises à jour, voir news).
Le risque pour la population générale et les voyageurs (touristes) est considéré comme extrêmement faible si les précautions générales susmentionnées sont respectées et la vaccination n'est pas recommandée.
- En cas de symptoms, consulter immédiatement un médecin.
- Mpox n'est pas une maladie sexuellement transmissible au sens strict du terme. Un contact physique avec une personne présentant les symptômes de mpox (éruption cutanée à n'importe quel stade) suffit à transmettre la maladie. Les préservatifs ne vous protègent pas contre mpox!
- Office fédéral de la santé publique (OFSP)
- Organisation mondiale de la santé:FAQ DE L'OMS
- Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC)
- Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC)
Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :
- en Europe
o Borréliose, FSME (= encéphalite à tiques), rickettsiose [tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques] - en Afrique
o Rickettsioses, en particulier la fièvre africaine à tique [tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Trypanosomiase africaine = maladie du sommeil [mouches tsé-tsé]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques] - en Asie
o Typhus des broussailles [mites]
o Rickettsiose [puces ou tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques]
o Fièvre hémorragique de Crimée-Congo [tiques] - en Amérique du Nord et en Amérique latine
o Rickettsioses, en particulier la fièvre boutonneuse des Montagnes Rocheuses [tiques]
o Leishmaniose et maladie de Carrion [phlébotomes]
o Trypanosomiase américaine = maladie de Chagas [punaises triatomes]
o La fièvre du Nil occidental [moustiques]
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- Il existe d'autres risques de santé importants liés aux voyages, tels que la diarrhée, les problèmes liés au trafic, la plongée, la pollution atmosphérique, etc.
- Pour plus d'informations, voir les conseils de santé sous "Voyager sain".