Brésil
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A recently published case series study examined the epidemiologic, clinical, and obstetric outcomes of pregnant women with Oropouche fever in Espírito Santo, Brazil, from March 28 to December 22, 2024. Among 4’062 reported cases, 73 involved pregnant women. Of 15 completed pregnancies, 14 resulted in live births and one in spontaneous abortion. Placental reverse transcription PCR tests were positive for Oropouche virus RNA in 5 infections in the third trimester. Two infections occurred in the first trimester, resulting in 1 spontaneous abortion and 1 live birth with corpus callosum dysgenesis. Among 13 third-trimester infections, one case showed possible intrapartum transmission with clinical symptoms in the neonate, while the others were asymptomatic. No anomalies were found in third-trimester infections.
The authors suggest that these findings indicate potential vertical transmission of the Oropouche virus and an association with spontaneous abortion or malformation. For details, see publication.
Entire Brazil: as of 19 March 2025, a total of 6’683 confirmed cases of Oropouche virus disease, with one death currently under investigation, have been reported in Brazil.
Prevention: The best way to protect yourself from Oropouche virus infection is to prevent insect bites 24/7 (also against other mosquito-borne diseases such as Dengue, Zika, Chikungunya and malaria), see factsheet mosquito bite prevention.
Pregnant women and women planning to become pregnant should be provided with comprehensive information during pre-travel counselling where Oropouche virus transmission has been documented, including outbreaks reported, and the potential risks of miscarriage, fetal malformation or death.
In the event of increased Oropouche transmission (declared as an Oropouche outbreak according CDC Level 2 Travel Health Notice for Oropouche - as of 2 April 2025: state of Espírito Santo in Brazil and Dariéen Province in Panama), the Swiss Expert Commission for Travel Medicine recommends:
- Pregnant women should re-consider non-essential travel
- If travel is unavoidable, strictly adhere to insect prevention measures (see LINK) and talk to your health care provider.
- To avoid sexual transmission: males should consider using condoms during travel and up to 2 months after return.
In case of fever, malaria should be always ruled out by blood tests.
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques telles que la malaria, la dengue, le zika, l'Oropouche).
En cas de fièvre: utiliser des préparations à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (par exemple l'Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
En cas de fièvre, le paludisme doit toujours être exclu par des analyses de sang.
Les mesures de précaution suivantes sont recommandées:
Mesures de précaution générales:
- Les manifestations de masse peuvent favoriser les infections des voies respiratoires et du tractus gastro-intestinal, par conséquent:
- Observez une hygiène personnelle rigoureuse: lavez-vous souvent les mains!
- Évitez tout contact étroit avec des personnes qui ne se sentent pas bien.
- Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche avec des mains non lavées.
- Toussez ou éternuez dans un mouchoir, jetez-le ensuite dans une poubelle et lavez-vous les mains.
- Respectez les règles d'hygiène pour les aliments et l'eau et ne mangez, ne buvez ou ne touchez pas de volaille non cuite ou crue, d'œufs, de plats à base de canard ou de lait et de produits laitiers non pasteurisés/crus.
- Observez une hygiène personnelle rigoureuse: lavez-vous souvent les mains!
- Le risque d'accident peut également être accru (ATTENTION à l'alcool!).
- Pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (VIH, syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc.): respecter les pratiques sexuelles à moindre risque (préservatifs).
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires: voir la page du pays concerné sur www.healthytravel.ch.
La vaccination contre les maladies à méningocoques peut être envisagée.
Une protection contre les moustiques 24 heures sur 24 est fortement recommandée dans tout le pays, y compris dans les villes, afin d'éviter différents arbovirus tels que la dengue, le chikungunya, l'Oropouche et le Zika. La ville de Rio de Janeiro est exempte de paludisme, mais cette maladie est endémique dans la forêt tropicale atlantique de l'État de Rio de Janeiro. Vous trouverez d'autres zones à risque de paludisme et les mesures de prévention recommandées sur la page du Brésil à l'adresse www.healthytravel.ch.
Face au risque d'une propagation accrue du sérotype DENV-3 de la dengue dans l'hémisphère sud de la région des Amériques pendant la haute saison des cas de dengue, l'Organisation panaméricaine de la santé/Organisation mondiale de la santé (OPS/OMS) exhorte les États membres à de se préparer à une augmentation possible des cas et de garantir un diagnostic précoce et un traite-ment rapide des cas de dengue et d'autres arbovirus afin de prévenir les évolutions graves de la maladie et les décès liés à ces maladies.
L'apparition et l'ampleur des épidémies de dengue sont généralement liées à l'introduction ou à la propagation croissante d'un sérotype différent de celui qui prévalait auparavant dans une région touchée.
Vous trouverez de plus amples informations dans la publication de la PAHO.
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques telles que le Zika, le Chikungunya, l'Oropuche, le paludisme).
En cas de fièvre: utiliser des préparations à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (par exemple l'Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
En cas de fièvre, le paludisme doit toujours être exclu par des analyses de sang.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec le Qdenga®:
- Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) ne recommande la vaccination par le Qdenga® qu'aux voyageurs âgés de 6 ans ayant déjà été infectés par la dengue par la passé et séjournant dans des régions où la transmission de dengue est élevée
- Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles n’excluent pas la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® sans avoir eu au préalable infection de dengue puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu’ils seront infectées après la vaccination.
Pour plus de détails, voir la prise de position du CEMV.
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques comme le paludisme, Zika, Chikungunya).
En cas de fièvre: utiliser des préparations à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (par exemple l'Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
En cas de fièvre, le paludisme doit toujours être exclu par des analyses de sang.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec le Qdenga®:
Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) ne recommande la vaccination par le Qdenga® qu'aux voyageurs âgés de 6 ans et plus chez qui une infection antérieure par la dengue a été confirmée et qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est significative. Pour plus de détails, voir la prise de position du CEMV.
Les premiers cas de rage chez des capybaras (un mammifère de la famille des cochons d'Inde) sur la côte de São Paulo soulèvent des inquiétudes quant à la surveillance du virus. Le variant découvert à Ilha Anchieta était le même que celui transmis par les chauves-souris vampires communes, qui se nourrissaient probablement du sang des rongeurs à une époque où leur habitat changeait.
Entre décembre 2019 et janvier 2020, trois capybaras ont été retrouvés morts sur Ilha Anchieta, dans le district d'Ubatuba (État de São Paulo). Les cas sont apparus peu après les travaux effectués sur les ruines de cette île en 2019, lorsque le toit d'un bâtiment a été rénové et que les chauves-souris ont perdu temporairement leur abri.
Caybaras:
Il est déconseillé de caresser des mammifères en voyage, même s'ils sont mignons! Ne les nourrissez pas! Évitez de toucher des animaux sauvages, inconnus ou morts, voir la fiche d'information sur la rage.
La vaccination contre la rage (vaccination pré-expositionnelle) est fortement recommandée dans les cas suivants:
- en cas de voyages répétés et/ou de séjours de longue durée dans des régions où la rage est présente,
- pour les voyages courts présentant un risque individuel élevé, notamment voyages à deux roues, randonnées dans des zones reculées, bébés et enfants,
- travail avec des animaux ou spéléologues (chauves-souris!).
Un schéma vaccinal court peut être proposé à la plupart des voyageurs: 2 injections à 7 jours d’intervalle avant le départ. Un rappel unique (3ème dose) est recommandé au moins un an après la vaccination de base si vous continuez à voyager dans des régions où la rage est présente. Si vous êtes immunodéprimé(e), veuillez consulter votre médecin, car d'autres intervalles de vaccination s'appliquent à votre cas.
Selon l'OMS, au 25 novembre 2024, un total de 11’634 cas d'Oropouche confirmés, dont deux décès, ont été signalés dans la Région des Amériques, dans dix pays et un territoire: Bolivie (356 cas), Brésil (9563 cas, dont deux décès), Canada (deux cas importés), Îles Caïmans (un cas importé), Colombie (74 cas), Cuba (603 cas), Équateur (deux cas), Guyana (deux cas), Panama (un cas), Pérou (936 cas) et États-Unis d'Amérique (94 cas importés). En outre, des cas importés d'Oropouche ont été signalés dans des pays de la Région européenne (30 cas.)
Par ailleurs, deux cas ont été signalés à la Barbade le 7 décembre 2024.
Il n'existe pas de vaccin ni de traitement spécifique.
La meilleure protection contre l'Oropouche consiste à éviter les piqûres d'insectes 24 heures sur 24 (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques telles que la dengue, le zika, le chikungunya).
Les femmes enceintes et celles qui prévoient une grossesse devraient être informées en détail des épidémies de virus Oropouche et du risque de fausse couche ou de malformation fœtale lors des conseils aux voyageurs.
En cas de transmission accrue du virus Oropouche, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages recommande:
- Les femmes enceintes devraient reconsidérer les voyages qui ne sont pas absolument nécessaires.
- Si un voyage est inévitable, respectez strictement les mesures de prévention contre les insectes (voir LIEN) et parlez-en à votre médecin.
- Pour éviter la transmission sexuelle, les hommes devraient envisager d'utiliser des préservatifs pendant le voyage et jusqu'à deux mois après le retour.
Les autorités sanitaires brésiliennes ont confirmé un cas de rage chez un homme de 56 ans qui a été mordu par un ouistiti dans la zone rurale de Piripiri, à 166 km au nord de Teresina, dans le nord-est du pays. Selon les autorités, les derniers cas de rage humaine dans cet État remontent à plus de 10 ans.
Au Brésil, la rage, transmise par le ouistiti commun, est en augmentation.
Le Ouistiti:
Prévention: Évitez tout contact avec les animaux! Ne nourrissez pas non plus les animaux ! La vaccination pré-exposition est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel accru (travail avec des animaux, voyages en deux-roues, dans des zones reculées, jeunes enfants, explorateurs de grottes, contact possible avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition: Après une morsure ou une griffure d'animal : laver immédiatement la plaie avec de l'eau et du savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans un centre médical pour une vaccination post-exposition! Pour plus d'informations: voir la fiche d'information sur la rage.
En juin et juillet 2024, 19 cas importés de maladie à virus Oropouche (OROV) ont été signalés pour la première fois dans des pays de l'UE : Espagne (12), Italie (5) et Allemagne (2). Dix-huit de ces cas avaient voyagé à Cuba et un au Brésil.
Le principal vecteur de l'OROV (le moucheron Culicoides paraensis ) est largement répandu dans les Amériques, mais absent en Europe. Jusqu'à présent, on n'a pas pu déterminer si les moucherons ou les moustiques européens pouvaient transmettre le virus. À ce jour, aucune transmission secondaire n'a été signalée. Par conséquent, le risque de maladie OROV acquise localement dans l'UE/EEE est faible.
Selon l'ECDC, la probabilité d'infection pour les voyageurs ou les personnes résidant dans les zones épidémiques d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale est actuellement jugée modérée. D'autres cas importés en Europe sont probables.
Prévention: Protection optimale contre les moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques telles que la dengue, le Zika, le Chikungunya et le paludisme).
Compte tenu de sa présentation clinique, la fièvre d'Oropouche doit être incluse dans le diagnostic différentiel clinique d'autres maladies à transmission vectorielle courantes dans la région des Amériques (par exemple, le paludisme, la dengue, le chikungunya, le Zika, la fièvre jaune).
La transmission verticale du virus OROV ajoute une nouvelle dimension à la pathogénicité du virus. L'ampleur des malformations ou des décès fœtaux possibles dans le contexte d'une flambée du virus OROV n'est pas encore claire et fait l'objet d'une étude. Jusqu'à ce que d'autres données soient disponibles, les femmes enceintes et celles qui prévoient de l'être devraient recevoir, lors de la consultation avant le voyage, des informations complètes sur l'épidémie de virus OROV et le risque de fausse couche, de malformation ou de décès du fœtus. Les flambées actuelles se produisent dans des régions où le virus Zika est également endémique, et les conseils de voyage pour les femmes enceintes concernant le ZIKV peuvent également traiter de manière adéquate le risque potentiel associé à la maladie à virus Oropouche ; pour des recommandations détaillées de l'ECTM sur la prévention du Zika, voir le LIEN.
Le ministère brésilien de la Santé annonce les premiers décès dus à la fièvre d'Oropouche jamais constatés dans le monde. Les victimes sont deux jeunes femmes sans comorbidités, originaires de l'Etat de Bahia au nord-est du pays.
Transmise par des insectes et des moustiques, la fièvre d'Oropouche a été détectée pour la première fois au Brésil en 1960, dans le sang d'un paresseux. Depuis, des cas ont été signalés, principalement en Amazonie et dans d'autres pays d'Amérique latine. Selon le gouvernement brésilien, au moins 7’236 cas ont été signalés dans le pays.
La maladie présente des symptômes proches de ceux de la dengue, bien que plus légers. Les autorités sanitaires brésiliennes examinent également six cas possibles de transmission verticale de la maladie, c'est-à-dire entre une mère enceinte et son enfant.
Ces premiers décès annoncés par le Brésil coïncident avec une épidémie de dengue qui sévit dans le pays cette année, la pire de son histoire, avec au moins 4’824 morts confirmées depuis le 1er janvier 2024.
Les précautions suivantes sont recommandées :
Généralités :
- Les manifestations de masse peuvent favoriser les infections gastro-intestinales et respiratoires, donc : hygiène corporelle et alimentaire minutieuse.
- Le risque d'accident peut également être accru (CAVE alcool !).
- Pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (VIH, syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc.) : Pratiques sexuelles sûres (préservatifs).
- COVID-19 : conditions de contrôle, d'entrée et de retour, voir LIEN IATA.
- Respectez une hygiène personnelle stricte et suivez les recommandations et les prescriptions de votre pays d'accueil.
Vaccins recommandés et autres risques sanitaires : voir la page du pays concerné sur www.healthytravel.ch/countries/. Une vaccination contre les maladies à méningocoques peut être envisagée.
Il est fortement recommandé de se protéger des moustiques 24 heures sur 24 dans tout le pays, y compris dans les villes, afin d'éviter les maladies telles que la dengue, le chikungunya et le zika. La ville de Rio de Janeiro est exempte de paludisme, mais la maladie est endémique dans la forêt tropicale atlantique de l'État de Rio de Janeiro. Autres zones à risque de paludisme et mesures de prévention recommandées se trouvent sur la page de pays Brésil www.healtytravel.ch.
Selon les médias, un cas de rage canine a été signalé dans la ville de São Paulo au Brésil. L'infection a été confirmée par l'Institut Pasteur. Il s'agit du premier cas de rage canine depuis 1983.
Le cas, qui fait encore l'objet d'une enquête, a déjà donné lieu à des mesures de surveillance dans la région et 367 animaux ont été vaccinés contre la rage.
Les informations sur la rage et le comportement à adopter en cas d'exposition sont importantes pour tous les voyageurs !
Prévention : Évitez tout contact avec les animaux ! Ne pas nourrir les animaux non plus ! Une vaccination pré-exposition (2 injections et un rappel après 1 an) est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, séjours de longue durée, jeunes enfants, spéléologues, contact avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition : après une morsure/griffure d'animal : laver immédiatement la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans un centre médical de qualité pour une vaccination post-exposition ! Pour plus d'informations : voir la fiche d'information sur la rage.
Le 27 janvier 2023, l'État de São Paulo a enregistré son 1er cas confirmé de fièvre jaune depuis 2020. Ce cas concernait un homme de 73 ans vivant dans une zone rurale de la municipalité intérieure de Vargem Grande do Sul.
En Amérique du Sud, les décès de singes précèdent souvent les cas de fièvre jaune chez l'homme et sont donc un indicateur de la propagation du virus de la fièvre jaune. Au Brésil, la haute saison des infections se situe entre décembre et mai.
Dengue : à la fin novembre, 1'390’673 cas probables de dengue ont été rapportés au Brésil. Par rapport à 2021, il y a eu une augmentation de 175,1%.
Chikungunya : à la fin novembre, 170’199 cas probables de chickungunya avaient été signalés, soit une augmentation de 80,4 %.
Zika : à la mi-novembre, 9'256 cas probables avaient été recensés (augmentation de 47,1%).
- Protégez-vous de façon optimale contre les moustiques 24 heures sur 24 (voir également la fiche d'information sur la protection contre les moustiques) : pendant la journée contre la dengue, le zika, le chikungunya, etc., au crépuscule et pendant la nuit contre le paludisme.
- Une protection contre la fièvre jaune est recommandée dans toutes les régions du Brésil. Consultez un spécialiste en médecine tropicale et de voyage !
- Pour le Zika, voir la fiche d'information Zika sous www.healthytravel.ch
- En cas de fièvre, prendre des médicaments à base de paracétamol et s'hydrater. Ne pas prendre de médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car ils augmentent le risque de saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Lors de séjours dans des régions où sévit le paludisme, il convient, en cas de fièvre >37,5 °C, de toujours exclure un paludisme au moyen d'un frottis sanguin effectué sur place. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Depuis le début de l'année, 164 cas de Chagas et deux décès ont été enregistrés dans l'État du Pará, selon les autorités (2021 : 285 cas, 2 décès, 2020 : 230 cas, 2 décès). La ville de Belém (capitale du Pará) est considérée comme la municipalité brésilienne présentant le plus grand nombre de cas aigus de Chagas au Brésil.
Évitez de consommer des baies d'açaï pressées, qui sont une source d'infection connue pour la maladie de Chagas (punaises prédatrices pressées dans le jus de fruit).
La couverture vaccinale contre la fièvre jaune est insuffisante dans cette région.
Au cours des trois premiers mois de l'année 2022, 99 cas probables de leptospirose ont été enregistrés à Petrópolis, alors qu'il n'y avait eu que trois signalements au cours de la même période en 2021. En février 2022, la région a été frappée par de fortes pluies et des inondations, qui se sont à nouveau intensifiées ces derniers jours.
Les leptospires sont des bactéries qui peuvent être transmises par l'urine des rongeurs (surtout des rats). Cela peut se produire par exemple en pataugeant dans des ruisseaux, des flaques ou de la boue contaminés. La transmission à l'homme se fait alors par de petites blessures de la peau ou par contact avec les muqueuses, par contact direct ou indirect avec l'urine des rongeurs. Les symptômes de la maladie vont de symptômes généraux semblables à ceux de la grippe, de maux de tête, d'une forte fièvre à une septicémie. Un traitement antibiotique est necessaire pour prévenir les complications et accélérer la guérison.
Le ministère de la santé du Brésil signale une augmentation de 35,4 % des cas de dengue au cours des deux premiers mois de cette année par rapport à 2021. Selon le rapport, 30 décès et 128 379 cas ont été enregistrés. Les municipalités qui ont enregistré le plus de cas probables de dengue sont Goiânia, Brasília, Palmas, Sinop et Aparecida de Goiânia.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24 (24/7) : le jour contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme, si vous vous trouvez dans une zone à risque. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas d’Aspirine® e (tout médicaments contenant la substance active de l’acide acétylsalicylique) (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux à cause du risque de saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Si vous séjournez dans des zones de paludisme et que vous avez une fièvre >37,5 °C, vous devez toujours consulter un médecin pour exclure le paludisme. par un frottis sanguin sur place. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Références
Le Carnaval de Rio aura lieu du 20 au 30 avril 2022. Les événements auront lieu dans toute la ville de Rio de Janeiro.
Conséquences pour les voyageurs
Les événements de masse peuvent favoriser les infections gastro-intestinales et respiratoires. Une bonne hygiène alimentaire et personnelle ainsi qu'un apport hydrique abondant sont recommandés. Le risque d'accident peut également être accru. Pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (VIH, syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc.) : il est indispensable de respecter les pratiques Safe-Sex !
Vaccins recommandés : vaccination contre le COVID-19 (voir également les conditions d'entrée !), fièvre jaune, varicelle ROR (si vous n'avez pas eu d'infection), tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (immunisation de base uniquement), hépatites A et B, grippe et méningocoques ACWY. Autres vaccinations en fonction du style de voyage et de la destination, voir le site Internet du Brésil www.healthytravel.ch.
L'anti-moustique 24h/24 et 7j/7 est fortement recommandé dans tout le pays y compris dans les villes pour prévenir divers arbovirus tels que la Dengue, le Chikungunya, le Zika. La ville de Rio de Janeiro est exempte de paludisme, mais le paludisme est endémique dans la forêt atlantique de l'État de Rio de Janeiro. Pour plus d’information concernant les zones à risque de paludisme et les mesures préventives recommandées, voir Brésil www.healthytravel.ch.
Références
Divers
Au Brésil, l'épidémie de dengue dans l'Etat du Minas Gerais est en forte augmentation après des pluies abondantes. Selon leur département de la santé une augmentation de 224 % des cas de dengue a été observée avec un total de 577 cas au début du mois de février.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas de médicaments contenant la substance active acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue).
Références
Outbreaknewstoday, 7.2.2022
L'autorité épidémiologique de l'État de Santa Catarina a signalé cette année 8 cas humains de fièvre jaune, dont trois décès. Aucune des victimes n'était vaccinée. En outre, des décès de singes continuent d'être observés dans l'État de Santa Catarina : En 2021, il y a eu au total 625 cas chez des singes, dont 137 cas ont pu être confirmés comme infection par la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. En outre, une protection optimale contre les piqûres de moustique est importante. Aux personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), nous recommandons de consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages.
Conséquences pour les voyageurs
Au Brésil, la saison de haute transmission est de décembre à mai. La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée par l'OMS pour la plupart des régions du Brésil. En raison de la propagation de la fièvre jaune dans des régions précédemment déclarées exemptes de cette maladie, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) recommande une protection vaccinale contre la fièvre jaune pour tout le Brésil ! Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
(source image: PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021) The high incidence in Guatemala compared to the other countries is striking. However, these numbers need to be interpreted with caution, as epidemiological surveillance may be limited due to the COVID-19 pandemic. Case numbers in the Caribbean are incomplete, see link for details.
Consequences for travelers
Currently, none of the above countries is classified as an area with a current outbreak (see CDC map). Prevention: Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7): during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria). Detailed information on Zika can be found in the Zika factsheet.
References
PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021
The 'Pan American Health Organization' (PAHO) has reported 122,203 chikungunya fever cases in the Americas in the year 2021, compared to 103,000 cases reported for the entire year of 2020. Brazil accounts for the majority of cases (97%).
Chikungunya fever is a viral infection transmitted by Aedes mosquitoes. The disease is typically manifested by severe joint pain in the hands and feet, which can last for weeks or months in some patients.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
Informations générales
- Bien que l'état d'urgence sanitaire international pour le COVID-19 ait été déclaré terminé le 5 mai 2023, le COVID-19 reste une menace pour la santé
- Respectez les recommandations et les règlements du pays visité
- Vérifiez les conditions d'entrée dans le pays de destination: voir la carte des règlements de voyage COVID-19 régulièrement mise à jour par l'IATA: (LIEN)
Vaccinations pour tous les voyageurs
Pour des raisons médicales, la recommandation de vaccination suivante est proposée à tous les voyageurs (sauf contre-indication):
- Vaccination recommandée pour les voyages à destination de:
- Les états d'Acre, Amapá, Amazonas, Distrito Federal (la capitale Brasília incl.), Espírito Santo, Goiás, Maranhão, Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Minas Gerais, Pará, Paraná, Piauí, l'état entier de Rio de Janeiro (y compris les villes de Rio de Janeiro et de Niteroi et toutes les îles côtières), Rio Grande do Sul, Rondônia, Roraima, Santa Catarina, l'État entier de São Paulo (y compris la ville de São Paulo et toutes les îles côtières), Tocantins.
- Certaines régions de l'État de Bahia (voir aussi la note).
- La vaccination est également recommandée pour les voyageurs qui se rendent aux cascades d'Iguazu.
- Vaccination non recommandée pour les voyageurs dont l'itinéraire se limite aux régions non listées ci-dessus, y compris les villes de Fortaleza et Recife.
- Note: depuis décembre 2016, le Brésil est confronté à une circulation généralisée du virus de la fièvre jaune, qui s'est également propagée à des régions qui étaient libres de fièvre jaune par le passé. Des villes dont São Paulo City et Rio de Janeiro City sont également concernées. Les régions touchées peuvent changer rapidement. Pour plus d'informations, voir News.
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes :
- Non
- La fièvre jaune est une infection virale potentiellement mortelle. Un vaccin très efficace est disponible.
- La vaccination est fortement recommandée pour tous les voyageurs dans les régions où la fièvre jaune est présente, même si la vaccination n'est pas une condition d'entrée obligatoire dans le pays. En l'absence d'immunosuppression, une dose de rappel unique est recommandée après 10 ans.
- Le vaccin contre la fièvre jaune doit être administré par un médecin ou un centre autorisé au moins dix jours avant votre arrivée dans le pays de destination, avec inscription dans le carnet international de vaccination ('International Certificate for Vaccination').
- Les voyageuses enceintes ou qui allaitent, ainsi que les personnes qui souffrent d'une affection compromettant le système immunitaire sont invitées à consulter un spécialiste de médecine des voyages.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Yellow-fever.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Pour des raisons médicales, la recommandation de vaccination suivante est proposée à tous les voyageurs (sauf contre-indication):
- Vaccination recommandée pour les voyages à destination de:
- Les états d'Acre, Amapá, Amazonas, Distrito Federal (la capitale Brasília incl.), Espírito Santo, Goiás, Maranhão, Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Minas Gerais, Pará, Paraná, Piauí, l'état entier de Rio de Janeiro (y compris les villes de Rio de Janeiro et de Niteroi et toutes les îles côtières), Rio Grande do Sul, Rondônia, Roraima, Santa Catarina, l'État entier de São Paulo (y compris la ville de São Paulo et toutes les îles côtières), Tocantins.
- Certaines régions de l'État de Bahia (voir aussi la note).
- La vaccination est également recommandée pour les voyageurs qui se rendent aux cascades d'Iguazu.
- Vaccination non recommandée pour les voyageurs dont l'itinéraire se limite aux régions non listées ci-dessus, y compris les villes de Fortaleza et Recife.
- Note: depuis décembre 2016, le Brésil est confronté à une circulation généralisée du virus de la fièvre jaune, qui s'est également propagée à des régions qui étaient libres de fièvre jaune par le passé. Des villes dont São Paulo City et Rio de Janeiro City sont également concernées. Les régions touchées peuvent changer rapidement. Pour plus d'informations, voir News.
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes :
- Non
CDC Carte: Yellow fever vaccine recommendations for the Americas
Footnotes
- Current as of November 2022. This map is an updated version of the 2010 map created by the Informal WHO Working Group on the Geographic Risk of Yellow Fever.
- In 2017, the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) expanded its yellow fever vaccine recommendations for travelers going to Brazil because of a large outbreak in multiple states in that country. For more information and updated recommendations, refer to the CDC Travelers’ Health website.
- Yellow fever (YF) vaccination is generally not recommended for travel to areas where the potential for YF virus exposure is low. Vaccination might be considered, however, for a small subset of travelers going to these areas who are at increased risk for exposure to YF virus due to prolonged travel, heavy exposure to mosquitoes, or inability to avoid mosquito bites. Factors to consider when deciding whether to vaccinate a traveler include destination-specific and travel-associated risks for YF virus infection; individual, underlying risk factors for having a serious YF vaccine-associated adverse event; and country entry requirements.
- La fièvre jaune est une maladie présente en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud qui se transmet par les piqûres de moustiques.
- Chez les voyageurs non vaccinés, la maladie peut être grave. Elle est mortelle dans plus de 50 % des cas.
- Un vaccin très efficace est disponible.
- En raison du risque d’effets secondaires potentiellement graves, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes.
À l’instar de toutes les maladies transmises par les moustiques, la prévention consiste à se protéger des piqûres de moustiques de jour, comme de nuit (voir la fiche d’informations « Protection contre les piqûres d’insectes et de tiques »). Le vaccin disponible est très efficace et assure une protection à long terme. Il est recommandé à partir de l’âge de 9 mois pour les personnes qui se rendent dans des zones où la fièvre jaune est endémique. Par ailleurs, certains pays exigent que les voyageurs présentent une preuve de vaccination lors de leur entrée dans le pays.
Le vaccin est une forme vivante atténuée du virus. Les personnes immunocompétentes sont protégées à partir de 10 jours suite à la première vaccination. Les réactions au vaccin contre la fièvre jaune sont généralement légères et comprennent des maux de tête, des douleurs musculaires et une légère fièvre. Les effets secondaires peuvent être traités avec du paracétamol, mais l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple l’ibuprofène ou le naproxène, doivent être évités. Dans des cas extrêmement rares, le vaccin peut entraîner des réactions graves, voire mortelles. Ainsi, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes. Si vous faites partie de ce groupe à risque, renseignez-vous auprès de votre médecin spécialisé en médecine des voyages.
Informations sur la fièvre jaune - Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies : https://www.cdc.gov/yellowfever/index.html
Informations sur la fièvre jaune - Centre européen de prévention et de contrôle des maladies :
https://www.ecdc.europa.eu/en/yellow-fever/facts
- La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans des pays tropicaux ou subtropicaux.
- L'hépatite A est une infection du foie causée par un virus.
- Le virus se transmet facilement par l'intermédiaire d'aliments ou d'eau contaminés, mais il peut également être transmis par contact sexuel.
- Il existe un vaccin sûr et très efficace qui offre une protection à vie.
- La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans des pays tropicaux ou subtropicaux et pour les groupes à risque.
- L'hépatite A est une infection du foie causée par un virus.
- Le virus se transmet facilement par l'intermédiaire d'aliments ou d'eau contaminés, mais il peut également être transmis par contact sexuel.
- Il existe un vaccin sûr et très efficace qui offre une protection à vie.
- La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans des pays tropicaux ou subtropicaux et pour les groupes à risque.
L'hépatite A est présente dans le monde entier, mais le risque d'infection est plus élevé dans les pays où les conditions d'hygiène sont insuffisantes. Le risque est accru dans la plupart des pays tropicaux et subtropicaux, ainsi que dans certains pays d'Europe de l'Est et du pourtour méditerranéen. Des épidémies dans les pays d'Europe du Nord peuvent également se produire lorsque des enfants non vaccinés sont infectés lors de visites familiales dans des pays tropicaux et subtropicaux et transmettent le virus dans les structures d'accueil à leur retour.
Ces dernières années, on a également constaté une augmentation des cas en Amérique du Nord et en Europe, y compris en Suisse, en particulier chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH).
Il existe un vaccin sûr et très efficace qui consiste en deux injections espacées d'au moins 6 mois. Il offre une protection à vie après la deuxième dose. Le vaccin contre l'hépatite A peut également être administré en combinaison avec le vaccin contre l'hépatite B (3 doses requises si elles sont administrées à des personnes âgées de 16 ans et plus).
La vaccination contre l'hépatite A est recommandée à tous les voyageurs se rendant dans des zones à risque et aux personnes présentant un risque personnel accru, telles que les personnes souffrant d'une maladie hépatique chronique, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et les personnes présentant un risque professionnel accru, telles que les personnes travaillant dans les services de santé ou en contact avec des eaux usées.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Informations générales sur la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR)
Veuillez consulter les liens suivants de l'OFSP:
Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.
Veuillez consulter le lien suivant de l'OFSP:
Informations générales et recommandations pour la vaccination contre la varicelle et le zona (herpès zoster)
Vaccinations pour certains voyageurs
- L'hépatite B est une infection du foie causée par un virus.
- Le virus se transmet par contact sexuel, mais peut également être transmis par le sang (ou les produits sanguins), par exemple lors du partage de seringues, d'aiguilles de tatouage, etc.
- Il existe un vaccin sûr et très efficace qui offre une protection de longue durée.
- La vaccination contre l'hépatite B est recommandée pour tous les nourrissons et adolescents jusqu'à 16 ans, ainsi que pour les groupes à risque, quel que soit leur âge.
- La rage se transmet principalement par les chiens (et les chauves-souris), mais n’importe quel mammifère peut transmettre le virus.
- Dès la survenue des symptômes, l’évolution de la rage est fatale.
- La meilleure prévention contre la rage est d’être vacciné avant le voyage et d’adopter un comportement approprié envers les mammifères.
- La vaccination avant le voyage (voir section prévention) est recommandée parce que les vaccins et les immunoglobulines peuvent être difficile à obtenir dans de nombreux pays de destination.
- Attention: une morsure ou une griffure ainsi qu'un contact avec la salive d'un mammifère sur une plaie ouverte est toujours une urgence! Découvrez ci-dessous les mesures à prendre! ·
- La rage se transmet principalement par les chiens (et les chauves-souris), mais n’importe quel mammifère peut transmettre le virus.
- Dès la survenue des symptômes, l’évolution de la rage est fatale.
- La meilleure prévention contre la rage est d’être vacciné avant le voyage et d’adopter un comportement approprié envers les mammifères.
- La vaccination avant le voyage (voir section prévention) est recommandée parce que les vaccins et les immunoglobulines peuvent être difficile à obtenir dans de nombreux pays de destination.
- Attention: une morsure ou une griffure ainsi qu'un contact avec la salive d'un mammifère sur une plaie ouverte est toujours une urgence! Découvrez ci-dessous les mesures à prendre!
Il n’existe aucun traitement contre la rage.
Mesures post-exposition : Nettoyer immédiatement la plaie avec beaucoup d’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes, appliquer du désinfectant (p.ex. Bétadine®, Merfen®) et se rendre en urgence (dans les 24h) auprès d’un centre hospitalier pour démarrer la vaccination post-exposition. Un vaccin antitétanique de rappel est également indiqué. Pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la rage avant de voyager (préexposition), il est suffisant de recevoir deux doses supplémentaires (de n’importe quelle marque disponible) à 3 jours d’intervalle. En cas d’absence de vaccination préexposition complète, il est nécessaire de recevoir - en plus de la vaccination post-exposition - des immunoglobulines à titre d’immunisation passive. Il convient de noter que les immunoglobulines (et parfois, les vaccins) sont souvent indisponibles dans les milieux à faibles ressources, ce qui est source de stress et d’insécurité.Caresser des animaux n’est pas une bonne idée. Évitez de toucher des animaux sauvages, inconnus, voire morts.
Vaccination préexposition : Les voyageurs qui sont susceptibles d'effectuer des voyages répétés dans des endroits où la rage existe devraient se faire vacciner avant le voyage (préexposition). De plus, la vaccination préexposition est fortement recommandée pour les voyages à risque :
- séjours de longue durée dans des pays endémiques,
- voyages courts présentant un risque individuel élevé, notamment voyages à deux roues ou randonnées dans des zones reculées, bébés et enfants de moins de 8 ans,
- professionnels travaillant avec des animaux ou spéléologues (chauves-souris !).
Un schéma vaccinal court peut être proposé à la plupart des voyageurs : 2 injections, la première à un mois du départ si possible (minimum : 8 jours avant le départ). Un rappel est recommandé avant le prochain voyage, à un an d’intervalle minimum.
- Il est recommandé d’obtenir les informations sur la prévention de la rage avant de voyager.
- En cas de voyage de plusieurs semaines ou à risque particulier, programmez un rendez-vous au centre de médecine des voyages 4 semaines avant le départ au plus tard.
- Après une éventuelle exposition (morsure, griffure), le nettoyage et désinfection de la plaie et la vaccination sont requis, même pour les personnes vaccinées avant le voyage.
- Imprimez cette fiche d’informations et gardez-la à portée de main pendant votre voyage !
- OFSP Suisse (allemand): https://www.bag.admin.ch/dam/bag/de/dokumente/mt/infektionskrankheiten/tollwut/bag-bulletin-15-2021-tollwut-prep-und-pep.pdf.download.pdf/210412_BAG_Bulletin_15_2021_Tollwut%20PrEP%20und%20PEP_d.pdf
- OFSP Suisse (français): https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/14/1402EC7524F81EDBA5D6C3EBC18BA9FB.pdf
- La fièvre typhoïde est une maladie grave causée par une bactérie et transmise par des aliments ou de l'eau contaminés.
- Le risque est très faible pour les voyageurs qui ont accès à des aliments et des boissons sains.
- La meilleure protection contre la fièvre typhoïde consiste à respecter une hygiène de base optimale.
- Il existe un vaccin contre la typhoïde qui est recommandé si
- séjour dans des conditions d'hygiène insuffisantes (par exemple, en voyageant dans des zones rurales)
- séjour de courte durée (>1 semaine) dans un pays à haut risque (ou hyper-endémiques: voir page pays)
- séjour de longue durée (> 4 semaines) dans un pays endémique
- Présence d'un facteur de risque individuel ou d'un problème de santé préexistant. Dans ce cas, veuillez en parler à votre médecin.
- séjour dans des conditions d'hygiène insuffisantes (par exemple, en voyageant dans des zones rurales)
- La fièvre typhoïde, également appelée fièvre entérique, est causée par les bactéries Salmonella Typhi et Salmonella Paratyphi.
- Les bactéries sont relâchées dans les selles des personnes infectées. Dans les pays où les normes d’hygiène sont précaires, la bactérie peut ensuite pénétrer dans le réseau d’eau potable et provoquer des infections chez d’autres personnes.
- La maladie se propage par l’ingestion d’aliments et de boissons contaminés.
- La principale mesure préventive peut se résumer par la formule « Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber ». Autrement dit : évitez de boire de l’eau non bouillie ou provenant de bouteilles non scellées ; évitez les produits refroidis/congelés (p.ex. les glaçons ou les crèmes glacées), sauf s’ils proviennent d’une source sûre ; évitez les légumes non cuits, épluchez et nettoyez vous-même les fruits et les légumes avec de l’eau potable sûre uniquement.
- Un vaccin est disponible et recommandé : a) pour les voyageurs se rendant dans le sous-continent indien ou en Afrique de l’Ouest, b) pour les voyageurs rendant visite à des amis ou de la famille, ou pour les voyageurs de longue durée se rendant dans d’autres zones tropicales ou subtropicales.
« Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber » : ce simple slogan suffirait presque à prévenir la fièvre typhoïde. Mais rares sont les voyageurs qui respectent ce conseil à la lettre. Toutefois, on n’insistera jamais assez sur l’importance de l’hygiène des aliments et de l’eau : évitez d’acheter des bouteilles d’eau non scellées, évitez de boire de l’eau du robinet provenant de sources inconnues, évitez de manger des aliments refroidis ou congelés (c.-à-d. des glaçons ou de la crème glacée) et évitez de manger des fruits et légumes crus que vous n’avez pas épluchés et lavés vous-même avec de l’eau potable sûre.
Deux types de vaccins sont disponibles :
- Un vaccin oral (vivant) composé de trois capsules à prendre un jour sur deux à jeun. Ces capsules doivent être réfrigérées avant d’être utilisées. Ce vaccin offre une protection d’environ 70 % qui commence 10 jours après la prise de la troisième et dernière capsule. Au bout d’un an ou trois ans, le vaccin doit être pris à nouveau avant un nouveau voyage dans une zone à risque. Ce vaccin ne peut être administré aux patients atteints d’une maladie gastro-intestinale chronique grave (telle que la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse) ou qui présentent une baisse sévère de l’immunité.
- Le vaccin à dose unique est un vaccin inactivé injecté par voie intramusculaire. La protection atteint également 70 % environ et commence 14 jours après l’injection. Ce vaccin peut être administré aux patients chez qui le vaccin oral n’est pas recommandé. Il n’est pas enregistré en Suisse, mais la plupart des médecins spécialisés en médecine tropicale et médecine des voyages, ainsi que tous les centres spécialisés en médecine des voyages, ont le vaccin en stock. La durée de la protection est d’environ trois ans.
- Le Covid-19 est une maladie qui touche l'ensemble du corps, mais qui se manifeste principalement par des symptômes respiratoires tels que la toux et des difficultés à respirer. Elle est causée par le virus SRAS-CoV-2.
- L'infection se propage principalement par des gouttelettes respiratoires et éventuellement des aérosols lorsque les personnes infectées toussent, éternuent, parlent ou chantent sans porter de masque.
- L'infection peut être prévenue très efficacement par la vaccination et un nombre croissant de vaccins sont désormais approuvés et disponibles pour la protection.
- La vaccination est recommandée selon les recommandations suisses de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), voir LIEN.
- En outre, la prévention repose en grande partie sur le port de masques, l'hygiène des mains et la distance physique (au moins 1.5 m) si les masques ne sont pas portés et si les personnes ne sont pas vaccinées.
- La grippe est courante dans le monde entier, y compris dans les pays subtropicaux et tropicaux.
- La vaccination offre la meilleure protection.
- La vaccination contre la grippe est recommandée pour tous les voyageurs appartenant à un groupe "à risque", comme les femmes enceintes, les voyageurs souffrant de maladies concomitantes, les personnes âgées (>65 ans), ou pour certains voyages à risque particulier (ex: croisière, pèlerinage).
- Le vaccin contre la grippe n'offre pas de protection contre la grippe aviaire.
Malaria
- Régions: Dans le bassin amazonien, parties des États d'Acre, d'Amapá, d'Amazonas, de Roraima ainsi que des zones partielles dans le nord-est et le sud-ouest de l'État de Pará, voir carte.
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques et prise d’un médicament en prévention (prophylaxie médicamenteuse).
Discutez avec votre spécialiste de médecine des voyages du médicament prophylactique qui vous conviendra le mieux. Le spécialiste de médecine des voyages prescrira le médicament et le dosage appropriés.
- Régions: (voir également la carte): S'ils ne sont pas mentionnés dans la rubrique ‘risques élevés’: dans les États d'Amapá, de Rondônia, dans le nord et l'ouest de l'État de Pará, dans l'ouest de l'État du Mato Grosso, dans certaines parties de l'État d'Amazonas; dans les centres-villes de Boa Vista, Manaus et Porto Velho; croisières fluviales de nuit à bord de grands bateaux dans les zones à risque élevé.
Prévention: Protection contre les moustiques.
Demandez à un spécialiste de la médecine des voyages s'il est nécessaire d'emporter un médicament pour l'autotraitement d'urgence du paludisme.
- Régions: (voir aussi la carte): Si non mentionné ci-dessus : reste des états de : Pará (y compris la ville de Belém), Mato Grosso, zones partielles des États de Mato Grosso do Sul (y compris Pantanal), Maranão (y compris la ville de São Luis), Tocantins, et dans les régions rurales et forestières des États d'Alagoas, Bahia, Ceará, Espirito Santo, Goiás, Minas Gerais, Paraná, Piauí, Rio Grande do Sul, Rio de Janeiro, São Paulo, Santa Catarina).
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.
- Régions: villes de Brasilia, Rio de Janeiro, São Paulo, Recife, Fortaleza, Salvador, chutes d'Iguaçu.
- Le paludisme (malaria) est une infection parasitaire potentiellement mortelle, transmise la nuit par des piqûres de moustiques.
- Il convient de veiller particulièrement à se protéger contre les moustiques, du crépuscule à l’aube, dans les zones à risque.
- Dans les zones à haut risque, la prise d’un traitement préventif (prophylaxie) est fortement conseillée.
- En cas de séjour dans une zone à bas risque : renseignez-vous auprès d’un médecin spécialisé en médecine des voyages s’il est nécessaire d’emporter un traitement d’urgence contre le paludisme.
- Si vous faites partie d’un groupe à risque (femmes enceintes, enfants en bas-âge, personnes âgées, personnes atteintes de maladies préexistantes ou avec un déficit immunitaire) : consultez un médecin avant votre voyage, le paludisme peut très vite s’aggraver.
- En cas de fièvre supérieure à 37,5°, mesure prise par voie axillaire ou tympanique (un thermomètre en état de marche est indispensable !), pendant ou après le voyage, rendez-vous immédiatement chez un médecin / hôpital pour faire analyser votre sang ! Cela vous concerne, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
- Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur le paludisme et de lire les informations suivantes.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Malaria.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- Régions: Dans le bassin amazonien, parties des États d'Acre, d'Amapá, d'Amazonas, de Roraima ainsi que des zones partielles dans le nord-est et le sud-ouest de l'État de Pará, voir carte.
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques et prise d’un médicament en prévention (prophylaxie médicamenteuse).
Discutez avec votre spécialiste de médecine des voyages du médicament prophylactique qui vous conviendra le mieux. Le spécialiste de médecine des voyages prescrira le médicament et le dosage appropriés.
- Régions: (voir également la carte): S'ils ne sont pas mentionnés dans la rubrique ‘risques élevés’: dans les États d'Amapá, de Rondônia, dans le nord et l'ouest de l'État de Pará, dans l'ouest de l'État du Mato Grosso, dans certaines parties de l'État d'Amazonas; dans les centres-villes de Boa Vista, Manaus et Porto Velho; croisières fluviales de nuit à bord de grands bateaux dans les zones à risque élevé.
Prévention: Protection contre les moustiques.
Demandez à un spécialiste de la médecine des voyages s'il est nécessaire d'emporter un médicament pour l'autotraitement d'urgence du paludisme.
- Régions: (voir aussi la carte): Si non mentionné ci-dessus : reste des états de : Pará (y compris la ville de Belém), Mato Grosso, zones partielles des États de Mato Grosso do Sul (y compris Pantanal), Maranão (y compris la ville de São Luis), Tocantins, et dans les régions rurales et forestières des États d'Alagoas, Bahia, Ceará, Espirito Santo, Goiás, Minas Gerais, Paraná, Piauí, Rio Grande do Sul, Rio de Janeiro, São Paulo, Santa Catarina).
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.
- Régions: villes de Brasilia, Rio de Janeiro, São Paulo, Recife, Fortaleza, Salvador, chutes d'Iguaçu.
- Le paludisme (malaria) est une infection parasitaire potentiellement mortelle, transmise la nuit par des piqûres de moustiques.
- Il convient de veiller particulièrement à se protéger contre les moustiques, du crépuscule à l’aube, dans les zones à risque.
- Dans les zones à haut risque, la prise d’un traitement préventif (prophylaxie) est fortement conseillée.
- En cas de séjour dans une zone à bas risque : renseignez-vous auprès d’un médecin spécialisé en médecine des voyages s’il est nécessaire d’emporter un traitement d’urgence contre le paludisme.
- Si vous faites partie d’un groupe à risque (femmes enceintes, enfants en bas-âge, personnes âgées, personnes atteintes de maladies préexistantes ou avec un déficit immunitaire) : consultez un médecin avant votre voyage, le paludisme peut très vite s’aggraver.
- En cas de fièvre supérieure à 37,5°, mesure prise par voie axillaire ou tympanique (un thermomètre en état de marche est indispensable !), pendant ou après le voyage, rendez-vous immédiatement chez un médecin / hôpital pour faire analyser votre sang ! Cela vous concerne, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
Toute fièvre pendant ou après un séjour en zone d’endémie du paludisme est une urgence absolue ! Un diagnostic et un traitement précoces sont nécessaires, car la santé des personnes atteintes de paludisme peut se détériorer très rapidement. Ainsi, en cas de fièvre supérieure à 37,5° (mesurée avec un thermomètre), il est primordial de confirmer un diagnostic de paludisme par une analyse sanguine dans les 24 heures, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non. Rendez-vous chez un médecin ou dans un hôpital en mesure de réaliser ce type d’analyse. Si l’analyse se révèle négative et que la fièvre persiste, il est nécessaire de répéter une analyse le lendemain.
Le paludisme peut être traité efficacement, mais sans traitement, la maladie peut rapidement engendrer des complications et s’avérer mortelle. Les personnes ayant déjà eu le paludisme par le passé ne sont pas protégées d’une infection ultérieure.
La prévention du paludisme passe par la combinaison de plusieurs approches :
- Se protéger des piqûres de moustiques du crépuscule à l’aube est primordial dans toutes les régions touchées par le paludisme, mais aussi dans les zones où le risque est minime : cela permet de se prémunir d’autres maladies transmises par les moustiques, fréquentes dans les mêmes régions. Les mesures consistent en :
- Habillement : Portez des hauts à manches longues et des pantalons. Pour plus de protection, imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine comme substance active (p.ex. Nobite® Textile).
- Antimoustiques : Appliquez un antimoustique sur les zones non couvertes du corps plusieurs fois par jour.
- Chambre à coucher : Dormez dans une chambre climatisée ou sous une moustiquaire imprégnée. À l’intérieur, utilisez des sprays anti-moustiques ; utilisez les spirales à brûler à l’extérieur exclusivement, p.ex. sous une table le soir.
- Chimioprophylaxie : Selon la région et la saison, il peut s’avérer nécessaire de prendre un traitement prophylactique (préventif). Ceci est recommandé pour toutes les destinations présentant un risque élevé de paludisme (marquées en rouge sur nos cartes). Le traitement se prend au cours d’un repas avant, pendant et après votre séjour. Demandez à votre médecin spécialisé en médecine des voyages si une chimioprophylaxie est requise pour votre voyage, et il vous prescrira le médicament approprié et le bon dosage.
- Habillement : Portez des hauts à manches longues et des pantalons. Pour plus de protection, imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine comme substance active (p.ex. Nobite® Textile).
- Emporter un traitement d’urgence ou SBET (standby emergency treatment) est recommandé pour certaines situations: séjour dans une région présentant un faible risque de paludisme mais avec structure médicale inexistante ou peu fiable. Demandez à votre médecin spécialisé en médecine des voyages si emporter un SBET est nécessaire dans votre cas, surtout si vous prévoyez de voyager dans un endroit où la présence d’une infrastructure médicale fiable n’est pas assurée.
- Chez certains groupes à risque, le paludisme peut rapidement devenir dangereux. Si vous êtes enceinte, voyagez avec des enfants en bas-âge ou si vous êtes une personne âgée ou atteint d’une maladie préexistante, ou encore si vous êtes immunodéprimé, demandez conseil auprès d’un spécialiste en médecine des voyages pour savoir si une chimioprophylaxie est recommandée, même si vous visitez une région à faible risque.
À ce jour, il n’existe aucun vaccin contre le paludisme pour les voyageurs.
- Emportez un thermomètre en état de marche !
- Les symptômes du paludisme se manifestent au plus tôt sept jours après l’entrée dans une zone d’endémie. Une fièvre supérieure à 37,5° indique toujours une suspicion de paludisme !
- En cas de fièvre pendant ou même des mois après un séjour en zone d’endémie :
- Consultez immédiatement un établissement de santé pour exclure le paludisme par une analyse sanguine.
- Cette analyse doit être réalisée au maximum 24h après l’apparition de la fièvre, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
- L’analyse devra être effectuée une nouvelle fois en cas de résultat négatif ou peu concluant et si la fièvre persiste ou réapparaît.
- Pour les personnes ayant séjourné en zone à faible risque et à qui un traitement d’urgence (SBET) a été prescrit:
- En cas de fièvre : faites immédiatement une analyse sanguine pour le paludisme.
- Si une analyse sanguine n’est pas possible et que la fièvre perdure plus de 24 heures ou réapparait : prenez le traitement d’urgence, tel que prescrit par votre médecin spécialisé en médecine des voyages.
- Même si vous avez commencé à prendre votre traitement contre le paludisme : consultez d’urgence un médecin pour diagnostiquer l’origine de votre fièvre.
Autres risques pour la santé
- La dengue est la maladie infectieuse transmise par les insectes la plus répandue au monde.
- Il faut se protéger des piqûres de moustiques pendant la journée!
- Cette maladie peut provoquer une forte fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des éruptions cutanées et dans de rares cas, des saignements. Il n’existe aucun traitement spécifique.
- La vaccination n'est recommandée que pour les personnes ayant une preuve d'une infection antérieure de dengue.
- Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur la dengue.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Dengue.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
ECTM_Dengue_Vaccination_Statement_EN_Publication_Sept_2024.pdf
CDC Carte: Distribution de la dengue
- La dengue est la maladie infectieuse transmise par les insectes la plus répandue au monde.
- Il faut se protéger des piqûres de moustiques pendant la journée !
- Cette maladie peut provoquer une forte fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des éruptions cutanées et dans de rares cas, des saignements. Il n’existe aucun traitement spécifique. La vaccination n'est recommandée que pour les personnes ayant une preuve d'une infection antérieure de dengue.
- Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur la dengue.
Dans trois cas sur quatre, l’infection reste asymptomatique. Après une courte période d’incubation, généralement entre cinq et huit jours, une personne infectée sur quatre présente une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que de la nausée et des vomissements. Une douleur oculaire est aussi un symptôme caractéristique. Une éruption cutanée survient généralement au troisième ou quatrième jour de la maladie. Au bout de quatre ou sept jours, la fièvre finit par tomber, mais de la fatigue peut persister pendant plusieurs jours ou semaines.
Dans de rares cas, la maladie peut se compliquer en dengue sévère. Les enfants et les personnes âgées autochtones, ainsi que les personnes ayant déjà été infectées par la dengue, sont particulièrement vulnérables. Il est extrêmement rare que des touristes présentent une dengue sévère. Les premiers jours, la maladie suit l’évolution de la dengue classique, mais à partir du quatrième ou cinquième jour, généralement une fois la fièvre tombée, l’état général s’aggrave: chute de la pression artérielle, essoufflement, gêne abdominale, saignements de nez, de la peau ou des muqueuses. Dans les cas les plus graves, un état de choc potentiellement mortel peut survenir.
Il n’existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La prise en charge se contente d’atténuer et surveiller les symptômes : baisser la fièvre, soulager les douleurs oculaires, dorsales, musculaires et articulaires, et surveiller la coagulation et la tension artérielle. Les patients présentant des symptômes graves doivent être hospitalisés.
Pour faire baisser la fièvre ou soulager la douleur, il est recommandé d’administrer des médicaments contenant du paracétamol ou de l’acétaminophène comme principe actif (p.ex. Acetalgin® Dafalgan®). Les médicaments composés d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®) sont à éviter.
Une protection efficace contre les moustiques pendant la journée et surtout au crépuscule (au coucher du soleil) est la meilleure mesure de prévention:
- Habillement: Portez des habits couvrants, manches longues et pantalons, et imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine (voir la fiche d’informations « prévenir les piqûres d’arthropodes »)
- Antimoustiques: Appliquez un antimoustique sur les zones non couvertes du corps plusieurs fois par jour (voir la fiche d’informations « prévenir les piqûres d’arthropodes »)
- Environnement: Veillez à ne pas laisser d’eau stagnante dans les récipients (dessous de pots de fleur, etc.), car ce sont des sites de reproduction pour les moustiques.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter la fiche d'information sur la "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques".
Note sur les vaccins contre la dengue Qdenga:
Sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour les personnes qui ont une preuve d'une infection antérieure de dengue et qui voyagent dans une région où la transmission de la dengue est importante. Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles n’excluent pas la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® sans avoir eu au préalable infection de dengue (avec le sérotype 3 ou 4) puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu’ils seront exposés après la vaccination. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et en médecine des voyages.
Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue!
- En cas de symptômes, ne prenez aucun produit contenant de l’acide acétylsalicylique comme principe actif (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®), car ils augmentent le risque d’hémorragie en cas de dengue!
- Cependant, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement habituel pour une affection sous-jacente.
- La fièvre chikungunya est une infection virale transmise par les moustiques.
- La maladie se manifeste généralement par de la fièvre et de fortes douleurs articulaires dans les mains et les pieds, qui peuvent durer des semaines, voire des mois chez certains patients.
- La fièvre du chikungunya peut être évitée en se protégeant des piqûres de moustiques.
Chikungunya_ECTM_Factsheet_Layperson_FR.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
- La fièvre chikungunya est une infection virale transmise par les moustiques.
- La maladie se manifeste généralement par de la fièvre et de fortes douleurs articulaires dans les mains et les pieds, qui peuvent durer des semaines, voire des mois chez certains patients.
- La fièvre du chikungunya peut être évitée en se protégeant des piqûres de moustiques.
L'infection peut provoquer tout ou partie des symptômes suivants: apparition soudaine d'une forte fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, gonflement des articulations, éruption cutanée. L'éruption cutanée apparaît généralement après l'apparition de la fièvre et touche habituellement le tronc et les extrémités. Les douleurs et les gonflements articulaires se manifestent généralement de manière symétrique des deux côtés et touchent principalement les mains et les pieds, mais des articulations plus larges telles que les genoux ou les épaules peuvent également être affectées. Les douleurs articulaires intenses peuvent être très invalidantes pour les personnes touchées.
Environ 5 à 10 % des personnes infectées présentent des douleurs sévères et persistantes au niveau des articulations et des membres, même après la disparition de la fièvre, qui, dans certains cas, durent plusieurs mois, voire, bien que rarement, plusieurs années.
Mesures préventives contre les piqûres de moustiques pendant la journée: Appliquer un répulsif contre les moustiques sur la peau non couverte; porter des vêtements longs; traiter les vêtements avec un insecticide. Pour plus d'informations, voir la fiche d'information "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques". Un autre facteur de protection très important est ce que l'on appelle "l'hygiène environnementale": les sites de reproduction des moustiques à proximité immédiate des habitations humaines doivent être évités en supprimant toutes les formes de récipients contenant de l'eau (par exemple: soucoupes, seaux d'eau sans couvercle, etc.).
Vaccination: Deux vaccins contre le chikungunya sont actuellement autorisés aux États-Unis et dans l'Union européenne (IXCHIQ® et VIMKUNYA®), mais pas encore en Suisse. Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages évalue actuellement la recommandation pour les voyageurs.
- La maladie à virus Zika est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
- L'infection à virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
- Dans les régions où existe un risque accru de transmission (épidémie), des recommandations spécifiques doivent être données aux femmes enceintes ou à celles qui prévoient une grossesse.
- Si vous ou votre partenaire êtes enceinte ou si vous envisagez une grossesse, il est vivement recommandé de vous informer en détail sur la maladie à virus Zika.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Zika.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
CDC LIEN: Pays et territoires à risque de Zika
WHO Map: LINK
- Cette fiche d'informations contient des informations importantes sur la maladie à virus Zika et les mesures de prévention.
- Si vous ou votre partenaire êtes enceinte ou si vous envisagez une grossesse, il est vivement recommandé de vous informer en détail sur la maladie à virus Zika.
- La maladie à virus Zika est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
- L'infection par le virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
- Dans les régions où existe un risque accru de transmission (épidémie), des recommandations spécifiques doivent être données aux femmes enceintes ou à celles qui prévoient une grossesse.
Le virus Zika a été identifié en 1947 chez des singes de la forêt Zika en Ouganda. La circulation du virus est longtemps restée limitée à l’Afrique et à l’Asie du Sud-Est avec quelques cas par an. En mai 2015, le continent américain a été touché pour la première fois, avec une épidémie au Brésil qui s'est rapidement propagée en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Depuis, la maladie est observée dans la plupart des régions tropicales et subtropicales.
Le risque de contagion est actuellement faible dans la plupart des régions et ne nécessite pas de mesures particulières. Cependant, des épidémies réapparaissent sporadiquement. Le risque de transmission étant élevé pendant les épidémies, des recommandations spécifiques pour les voyageurs sont nécessaires.
En cas de fièvre, il est recommandé de consulter un médecin sur place. Les symptômes d'une infection à virus Zika peuvent ressembler à ceux de la dengue ou du paludisme, pour lequel un traitement d’urgence est nécessaire. Le traitement vise à faire baisser la fièvre et à soulager les douleurs articulaires (paracétamol). Évitez l'aspirine et les anti-inflammatoires (p. ex. l'ibuprofène) tant que la dengue n'est pas exclue. Il n'existe aucun vaccin.
En cas de grossesse et de fièvre pendant ou au retour d'une région où le virus Zika est endémique, il est recommandé de réaliser des analyses sanguines ou urinaires. En cas d'infection confirmée, la prise en charge médicale doit être discutée avec le gynécologue et le spécialiste en médecine des voyages.
Une protection efficace contre les piqûres de moustiques pendant la journée et en début de soirée (vêtements longs, produits anti-moustiques, moustiquaire).
Lors d'un voyage dans une région à risque (épidémie déclarée) et afin de prévenir une éventuelle transmission sexuelle du virus, il est recommandé d'utiliser un préservatif masculin ou féminin pendant le voyage et jusqu’à deux mois suivant le retour.
En raison du risque de malformation fœtale, il est déconseillé aux femmes enceintes de voyager dans des régions à risque (déclarées comme épidémiques), à tout stade de la grossesse. En cas de voyage indispensable, il est conseillé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages avant le départ. Il est recommandé aux femmes souhaitant tomber enceintes d’attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'une région endémique.
- L'infection à virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
- Pour les informations les plus récentes sur la distribution ou les épidémies du virus Zika, consulter les informations voyages et Zika du CDC: https://wwwnc.cdc.gov/travel/page/zika-information
- Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont un groupe d'infections virales, bactériennes et parasitaires. Si beaucoup sont traitables, certaines peuvent provoquer des complications, des maladies graves ou des infections chroniques.
- Les IST sont en augmentation dans le monde entier.
- Lisez la fiche d'information suivante pour en savoir plus.
- Les IST sont un problème de santé publique mondial qui peut être maîtrisé par la prévention, le dépistage régulier et le traitement.
- Il est important de connaître les risques et d'adopter des pratiques sexuelles sûres, y compris l'utilisation de préservatifs. Si vous souhaitez en savoir plus pour vous protéger de manière optimale pendant votre voyage, consultez un professionnel de la santé.
- Si vous avez vécu une situation à risque, il est important de consulter un professionnel de la santé le plus rapidement possible afin de déterminer si une prophylaxie post-exposition au VIH (PEP) doit être mise en place pour éviter une contamination par le VIH.
- Suite à une situation à risque, il est important de se faire tester pour les IST. Même en absence de symptômes.
- Brûlures ou démangeaisons dans la région génitale
- Mictions douloureuses ou fréquentes, ou encore douleurs dans le bas-ventre
- Ecoulement inhabituel du pénis ou du vagin
- Plaies, rougeurs, vésicules dans la bouche/les lèvres ou la région génitale, ainsi que verrues dans la région intime
- Parfois aussi de la fièvre (plutôt rare)
Important : une IST peut se manifester sans symptômes ou seulement avec des symptômes légers. Même si vous n'en êtes pas conscient, vous pouvez infecter d'autres personnes. C'est pourquoi il est important de se faire dépister.
- Respectez les règles du safer sex de Love Live. Il s'agit notamment d'utiliser des préservatifs lors de chaque rapport anal ou vaginal.
- N'oubliez pas que les rapports oraux peuvent également transmettre des IST.
- Faites-vous vacciner ! Il existe des vaccins pour se protéger contre le HPV, l'hépatite A et l'hépatite B.
- Si vous avez été dans une situation à risque, il est important de consulter un professionnel de la santé le plus rapidement possible afin de discuter de la nécessité d'effectuer une prophylaxie post-exposition (PEP) au VIH pour éviter une infection. La PEP au VIH la plus efficace est celle réalisée dans les heures qui suivent.
- Il existe également d'autres mesures de prévention pour des situations particulières (prophylaxie pré-exposition VIH-PrEP). Consultez un professionnel de la santé expérimenté à ce sujet avant votre départ.
- N'oubliez pas que l'alcool ou les drogues peuvent conduire à un comportement à risque accru.
- N'oubliez pas que vous pouvez infecter une autre personne/partenaire connu(e) lors de rapports sexuels non protégés, si vous êtes atteint(e) d'une IST non traitée.
- Les personnes dont l'IST vient d'être diagnostiquée sont tenues d'informer leurs anciens partenaires sexuels afin qu'ils soient également traités.
Provoquées par des bactéries ou des parasites
Toutes ces maladies peuvent être soignées. Il est important de faire le test à temps et de traiter immédiatement afin d'éviter les complications et surtout d'autres transmissions.
- Syphilis
Elle est causée par la bactérie Treponema pallidum. Le premier signe est une plaie indolore sur les organes génitaux, la bouche, la peau ou le rectum, qui est très contagieuse et disparaît spontanément au bout de 3 à 6 semaines. Comme celle-ci est indolore, tous les patients ne perçoivent pas cette lésion. Souvent, cette infection ne guérit toutefois pas d'elle-même. Au cours de la deuxième phase, des éruptions cutanées, des maux de gorge et des douleurs musculaires peuvent apparaître. Si elle n'est pas traitée, la maladie peut rester cachée (latente) sans que des symptômes n'apparaissent. Environ un tiers des personnes infectées par la syphilis non traitée développent des complications au cours de l'évolution. Cette forme tardive est appelée syphilis tertiaire. À ce stade, la maladie peut toucher tous les organes : le plus souvent le cerveau, les nerfs et les yeux. L'infection peut être transmise au fœtus pendant la grossesse et à l'enfant à son accouchement. - Chlamydia trachomatis
La chlamydia peut provoquer des écoulements inhabituels du pénis ou du vagin, une gêne lors de la miction et des douleurs abdominales. Souvent, aucun symptôme n'apparaît. Si elle n'est pas traitée, elle peut conduire à l'infertilité et la maladie peut être transmise aux partenaires sexuels. Les bactéries peuvent également être transmises au fœtus pendant la grossesse, ou à l'enfant pendant l'accouchement, et provoquer des infections oculaires ou des pneumonies. - Gonorrhée
Également connue sous le nom de blennorragie. Les symptômes les plus courants sont des écoulements vaginaux ou péniens et une miction douloureuse. Les symptômes ne se manifestent pas forcément à chaque fois. Chez les hommes comme chez les femmes, la gonorrhée peut également infecter la bouche, la gorge, les yeux et l'anus et s'étendre au sang et aux articulations, où elle peut se transformer en une maladie grave. Si elle n'est pas traitée, elle peut provoquer une inflammation pelvienne, qui peut entraîner des douleurs pelviennes chroniques et la stérilité. La maladie peut être transmise au fœtus pendant la grossesse. - Autres IST bactériennes : les mycoplasmes et les uréaplasmes. Ces dernières peuvent également être traitées.
- La trichomonase
Elle est causée par un parasite qui peut être traité avec une seule dose d'antibiotique. Chez les femmes, la trichomonase peut provoquer des écoulements vaginaux malodorants, des démangeaisons dans la région génitale et une miction douloureuse. Chez les hommes, les symptômes sont généralement moins nombreux, voire inexistants. Parmi les complications, on peut noter le risque d'accouchement prématuré chez les femmes enceintes. Pour éviter une réinfection, les deux partenaires sexuels doivent être traités.
Provoquées par des virus
- VIH/SIDA, voir la fiche d'information sur le VIH-SIDA
- Virus de l'herpès simplex
Dans la région des lèvres et de la bouche, également connu sous le nom de bouton de fièvre, ne se guérit pas. L'herpès peut toutefois être contrôlé par des médicaments en cas de symptômes aigus. Les symptômes sont généralement des ampoules cutanées douloureuses et aqueuses et se trouvent sur ou autour des organes génitaux, de l'anus ou de la bouche. Après l'infection initiale, le virus reste en sommeil dans l'organisme et les symptômes peuvent réapparaître pendant des années. Les femmes enceintes peuvent transmettre l'infection à leurs nouveau-nés, ce qui peut conduire à une infection sévère. - Hépatite virale (voir aussi Hépatite Suisse)
- Hépatite A (HAV)
L'hépatite A est une infection du foie évitable par la vaccination et causée par le virus de l'hépatite A. Le virus de l'hépatite A peut se transmettre par voie sexuelle. Le virus de l'hépatite A se trouve dans les selles et le sang des personnes infectées. L'hépatite A peut être transmise par de l'eau et des aliments contaminés ainsi que par des activités sexuelles ano-orales. Les patients souffrent d'une maladie aiguë et souvent grave, mais se rétablissent la plupart du temps spontanément. - Hépatite B (VHB)
Le virus de l'hépatite B se transmet par les contacts sexuels ainsi que par le contact avec d'autres liquides corporels, comme le sang. La transmission peut également se produire par exemple lors d'interventions médicales ou de tatouage dans des conditions d'hygiène non optimales. L'hépatite B peut provoquer une infection grave du foie, qui peut conduire à une maladie aiguë ou à une infection à vie, avec comme conséquence possible une cicatrisation permanente du foie (cirrhose) et un cancer. Les femmes enceintes atteintes d'hépatite B peuvent transmettre le virus à leur enfant pendant l'accouchement. Il est possible que vous ne présentiez aucun symptôme au début de l'infection. Le virus peut être transmis à des partenaires sexuels. L'hépatite B peut être traitée avec des médicaments antiviraux, mais elle est rarement guérissable. La vaccination peut prévenir une infection par l'hépatite B. - Hépatite C (HCV)
Dans la plupart des cas, l'hépatite C se transmet par contact avec du sang infecté. Plus rarement, elle peut être transmise par contact sexuel anal ou de la mère à l'enfant pendant la grossesse et l'accouchement. La plupart des personnes infectées ne sont pas conscientes de leur infection car elles ne développent aucun symptôme, mais cette infection chronique peut entraîner une cirrhose du foie et un cancer. L'hépatite C peut être traitée, il n'existe pas de vaccin.
- Hépatite A (HAV)
- Virus du papillome humain (HPV)
L'HPV est l'IST la plus fréquente. Il existe un grand nombre de types d'HPV différents, et certains d'entre eux peuvent provoquer des verrues génitales, anales et buccales, ainsi que des cancers du col de l'utérus, du pénis ou de la gorge. Les symptômes peuvent apparaître des années après avoir eu des rapports sexuels avec une personne infectée. Deux vaccins disponibles protègent contre les principaux types d'HPV responsables du cancer du col de l'utérus, du pénis ou de l'anus. - Zika, voir la fiche d'information Zika
Dans la plupart des cas, il est principalement transmis par les moustiques. Mais il peut également être transmis par voie sexuelle. Une infection par le Zika pendant la grossesse peut provoquer des malformations congénitales chez le fœtus en développement, comme la microcéphalie (petite tête avec des déficits neurologiques). La seule façon d'éviter la transmission sexuelle du virus pendant la grossesse est de prendre des précautions (préservatifs) ou d'éviter les rapports sexuels (au moins 2 mois après le retour) avec quelqu'un qui a récemment voyagé dans une zone à risque, même si le voyageur ne présente pas de symptômes.
- Love Life: www.lovelife.ch
- Santé sexuelle Suisse: www.sante-sexuelle.ch
- Hépatite Suisse: https://fr.hepatitis-schweiz.ch/tout-sur-hepatite/hepatite-cest-quoi
- World Health Organization (WHO). Factsheets. Sexually transmitted infections (STIs). 14 June 2019: www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/sexually-transmitted-infections-(stis)
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Factsheet: Information for Teens and Young Adults: Staying Healthy and Preventing STDs (2017): www.cdc.gov/std/life-stages-populations/stdfact-teens.htm
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC). How You Can Prevent Sexually Transmitted Diseases: www.cdc.gov/std/prevention/
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Sexual Transmission and Prevention. Zika Virus: www.cdc.gov/zika/prevention/protect-yourself-during-sex.html
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Zika and Pregnancy; Pregnant Women and Zika (March 2021): www.cdc.gov/pregnancy/zika/protect-yourself.html
- Les schistosomes sont des vers parasites qui infectent les humains lors de baignades ou de marche dans des étangs, des lacs ou des rivières à faible débit.
- Évitez de vous baigner, de vous laver ou de marcher dans des étangs, lacs ou rivières dans les régions où la schistosomiase (aussi appelée bilharziose) est endémique.
- Consultez un médecin généraliste ou un spécialiste de médecine des voyages ou de médecine tropicale en cas de contact suspect dans un plan d’eau douce lors d'un voyage.
- Des tests de diagnostic et un traitement efficace sont disponibles, ce qui peut prévenir les complications à long terme.
- Les schistosomes sont des vers parasites qui infectent les humains lors de baignades ou de marche dans des étangs, des lacs ou des rivières à faible débit.
- Évitez de vous baigner, de vous laver ou de marcher dans des étangs, lacs ou rivières dans les régions où la schistosomiase (aussi appelée bilharziose) est endémique.
- Consultez un médecin généraliste ou un spécialiste de médecine des voyages ou de médecine tropicale en cas de contact suspect dans un plan d’eau douce lors d'un voyage.
- Des tests de diagnostic et un traitement efficace sont disponibles, ce qui peut prévenir les complications à long terme.
- Le mal d'altitude est une pathologie qui peut être mortelle et affecter tout voyageur.
- Le risque commence à environ 2500 mètres et augmente avec l'altitude.
- La susceptibilité au mal de l'altitude diffère d'une personne à l'autre ; elle n'est pas liée à la forme physique.
- Un mal d'altitude grave avec accumulation de liquide dans le cerveau ou les poumons peut rapidement conduire à la mort.
- Si vous prévoyez un séjour en altitude, nous vous recommandons vivement de consulter votre médecin pour obtenir des recommandations et des instructions détaillées.
- Le mal d'altitude est une pathologie qui peut être mortelle et affecter tout voyageur.
- Le risque commence à environ 2500 m et augmente avec l'altitude.
- Si vous prévoyez un séjour en altitude, veuillez lire attentivement cette fiche d'information !
- Selon le type de voyage et / ou les maladies préexistantes, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
- Ascension lente. Règles d'ascension : au-dessus de 2500 m, l'altitude lors du sommeil ne devrait pas être augmentée de plus de 300-500 m par jour et un jour de repos supplémentaire devrait être pris pour chaque gain de 1000 m d'altitude de sommeil.
- Si des symptômes indiquant un mal de montagne apparaissent (voir ci-dessus), l'ascension doit être interrompue et ne peut être reprise que si les symptômes disparaissent. En cas d'augmentation des douleurs, il faut redescendre ou transporter le(s) patient(s) à des altitudes inférieures. Si l'on ne tient pas compte de l'augmentation des symptômes, des formes potentiellement mortelles du mal des montagnes, l'œdème cérébral et/ou l'œdème pulmonaire de haute altitude, peuvent se développer.
- Si le respect des règles d'ascension mentionnées ci-dessus n'est pas possible en raison de la situation ou du terrain, la prise d'acétazolamide (DIAMOX®) peut réduire le risque de développer un mal aigu des montagnes. La prescription de ce médicament nécessite une indication médicale ainsi qu'une information sur d'éventuels effets secondaires !
- Maux de tête : paracétamol (par ex. PANADOL®, DAFALGAN®). Ne pas utiliser de somnifères !
- Œdème cérébral d'altitude : descente immédiate. Si disponible : Oxygénation, traitement médicamenteux d'urgence.
- Œdème pulmonaire d'altitude (difficultés respiratoires même au repos, râles respiratoires, toux irritative) Descente immédiate. Si disponible : Oxygénation, traitement médicamenteux d'urgence.
- La maladie à virus de Marburg est une fièvre hémorragique rare mais grave.
- La maladie se transmet par contact avec des animaux ou des personnes infectés.
- Les symptômes peuvent être similaires à ceux d'autres maladies tropicales.
- Il n'existe pas de traitement ou de vaccin homologué pour la maladie de Marburg, et
- Veuillez consulter la fiche d'information ci-dessous.
- La maladie à virus de Marburg est une fièvre hémorragique rare mais grave.
- La maladie se transmet par contact avec des animaux ou des personnes infectés.
- Les symptômes peuvent être similaires à ceux d'autres maladies tropicales.
- Il n'existe pas de traitement ou de vaccin homologué pour la maladie de Marburg, et
- Il est important de suivre des mesures de prévention, voir ci-dessous.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours (habituellement de 5 à 10 jours). L'apparition de la MVD est généralement brutale, avec des symptômes grippaux non spécifiques au départ, tels qu'une forte fièvre, de violents maux de tête, des frissons et des malaises. Une aggravation rapide survient dans les 2 à 5 jours pour plus de la moitié des patients, marquée par des symptômes gastro-intestinaux tels que l'anorexie, la gêne abdominale, des nausées sévères, des vomissements et des diarrhées. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les manifestations cliniques peuvent devenir plus graves et inclure une insuffisance hépatique, un délire, un choc, des saignements (hémorragies), un dysfonctionnement de plusieurs organes et la mort.
En cas de symptômes
Si vous pensez avoir subi une exposition à risque et que vous présentez de la fièvre accompagnée de symptômes non spécifiques tels que des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires, des malaises ou des douleurs abdominales:
- vous devez vous séparer des autres (isolement) immédiatement et
- demander immédiatement un avis médical en contactant par téléphone le service d'assistance téléphonique du pays ou en contactant l'unité des maladies infectieuses d'un institut tropical ou d'un hôpital universitaire.
- alerter les prestataires de soins de santé de votre récent voyage dans une région où sévit une épidémie de Marburg.
Le risque pour les voyageurs est très faible si les précautions ci-dessous sont respectées, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Précautions générales à prendre lors d'un voyage dans les zones touchées:
- Lavez-vous les mains régulièrement et soigneusement à l'eau et au savon (ou à l'aide d'un gel alcoolisé si vous n'avez pas de savon).
- Éviter tout contact avec des personnes malades présentant des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées.
- Éviter le contact avec le sang et les autres liquides organiques
- Éviter de se rendre dans les établissements de santé des zones touchées par la MVD pour des soins médicaux non urgents ou pour des raisons non médicales.
- Éviter tout contact avec des cadavres ou des objets qui ont été en contact avec des cadavres, participer à des rituels de funérailles ou d'enterrement, ou assister à des funérailles ou à un enterrement.
- Éviter de manipuler, de cuisiner ou de manger de la viande de brousse/sauvage (viande de mammifères sauvages).
- Lavez et épluchez les fruits et légumes avant de les consommer.
- Évitez de visiter des mines ou des grottes à chauves-souris et tout contact avec des animaux sauvages, vivants ou morts, en particulier les chauves-souris.
- Si vous décidez de visiter des mines ou des grottes habitées par des colonies de chauves-souris frugivores, portez des gants et d'autres vêtements de protection appropriés, y compris des masques et des lunettes de protection.
- Ayez des rapport sexuels protégés.
- Office fédéral suisse de la santé publique: LIEN
- Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC): Maladie à virus de Marburg
- Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC): A propos de la maladie de Marburg
- Organisation mondiale de la santé: Maladie à virus de Marburg
- Le Mpox est une maladie virale qui provoque généralement une éruption cutanée, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre.
- Une variante émergente se propage rapidement dans l'est de la République démocratique du Congo et dans les pays voisins, ce qui a provoqué une nouvelle déclaration d'urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) de l'OMS en août 2024.
- Le contact physique étroit (sexuel ou non) est le principal mode de transmission.
- La maladie évolue généralement de manière bénigne. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli risquent le plus de souffrir de complications.
- Veillez à prendre les précautions générales (voir factsheet) pour prévenir la maladie.
- La vaccination contre le mpox est possible, mais elle est actuellement limitée aux groupes à haut risque d'exposition.
- Mpox est une maladie virale qui provoque généralement une éruption cutanée, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre.
- Un variant du virusse propage rapidement dans l'est de la République démocratique du Congo et dans les pays voisins, ce qui a conduit l'OMS à déclarer une nouvelle urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), à compter du 14 aoûtth 2024.
- Le contact physique étroit (sexuel ou non) est le principal mode de transmission.
- La maladie évolue généralement de manière bénigne. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont les plus exposés au risque de complications.
- La vaccination contre le mpox est disponible, mais elle est limitée aux groupes à haut risque d'exposition.
Depuis de nombreuses années, le virus de mpox est communément présent en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, où l'on trouve le réservoir naturel présumé, à savoir les petits mammifères. Il existe deux types de virus de mpox, appelés "clades", qui provoquent la maladie: le clade I en Afrique centrale et le clade II en Afrique de l'Ouest. Depuis la fin des campagnes de vaccination antivariolique au début des années 1980, les cas de mpox ont augmenté, d'abord lentement, puis de manière significative au cours des 5 à 10 dernières années, en particulier en République démocratique du Congo (RDC).
En 2022, un nouveau sous-clade émergent du clade II (clade IIb) a été à l'origine d'une épidémie mondiale qui s'est propagée principalement par contact sexuel parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Cette épidémie a donné lieu à la première urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) déclarée par l'OMS jusqu'en 2023. Bien que l'épidémie de clade IIb soit désormais sous contrôle, cette variant du virus continue de circuler dans le monde entier.
En 2024, la propagation continue du clade I de mpox dans les régions endémiques d'Afrique centrale, en particulier en RDC, et l'émergence d'un nouveau sous-clade Ib dans l'est de la RDC et dans les pays voisins ont suscité une inquiétude mondiale et incité l'OMS à déclarer une USPPI pour la deuxième fois en deux ans. La propagation géographique actuelle du clade Ib du mpox se fait par des voies commerciales par contact sexuel (par exemple les travailleuess du sexe), suivies d'une transmission locale dans les foyers et d'autres environnements (qui devient de plus en plus importante).
Transmission de l'animal à l'humain
Mpox peut se transmettre de l'animal à l'humain lorsqu'il entre en contact direct avec un animal infecté (rongeurs ou primates).
Transmission de personne à personne
Mpox peut se transmettre d'une personne à l'autre par contact physique étroit (sexuel ou non) avec une personne présentant les symptômes de la maladie. Les lésions de la peau et des muqueuses, les fluides corporels et les croûtes sont particulièrement infectieux. Une personne peut également être infectée en touchant ou en manipulant des vêtements, de la literie, des serviettes ou des objets tels que des ustensiles de cuisine ou des plats qui ont été contaminés par une personne symptomatique. Les membres de la famille, les proches aidants et les partenaires sexuels d'un cas confirmé de mpox sont plus à risque d'être infectés, de même que les professionels de santé qui traitent un cas sans protection personnelle adéquate.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de quelques jours à 3 semaines. Mpox provoque une éruption cutanée qui peut être douloureuse, associée à un gonflement des ganglions lymphatiques et à de la fièvre. La fièvre peut apparaître avant la phase d'éruption. Les autres symptômes comprennent des douleurs musculaires, des douleurs dorsales et de la fatigue. L'éruption peut être localisée ou généralisée, avec seulement quelques lésions cutanées ou jusqu'à des centaines. Elle touche principalement le visage, le tronc, la paume des mains et la plante des pieds. Elle peut également être présente dans les régions génitales et sur les muqueuses telles que dans la bouche et la gorge. Les symptômes durent généralement de 2 à 4 semaines et la personne reste contagieuse jusqu'à ce que toutes les lésions soient guéries (une fois que les croûtes soient tombées). Les complications comprennent des infections bactériennes secondaires, des infections des poumons et du cerveau, l'atteinte d'autres organes, les fausses couches, etc.
Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque plus élevé de développer une forme grave de mpox.
La majorité des personnes atteintes de mpox se rétablissent spontanément et n'ont pas besoin d'un traitement antiviral spécifique. La prise en charge consiste à soulager la douleur et les autres symptômes et à prévenir les complications (par exemple, la surinfection). Il n'existe pas de traitement antiviral établi, mais plusieurs traitements antiviraux sont étudiés dans différents pays et peuvent être utilisés dans le cadre d'essais ou dans des situations cliniques, conformément aux recommandations des sociétés médicales nationales.
En cas de symptômes:
- Consulter immédiatement un médecin
- Si vous êtes diagnostiqué(e) comme étant atteint(e) de mpox:
- Restez chez vous (isolez-vous) jusqu'à ce que l'éruption cutanée soit guérie et qu'une nouvelle couche de peau se soit formée. Rester à l'écart des autres personnes et ne pas partager les objets que vous avez touchés avec d'autres personnes permet d'éviter la propagation de mpox. Les personnes atteintes de mpox doivent régulièrement nettoyer et désinfecter les espaces qu'elles utilisent afin de limiter la contamination domestique.
- Vous ne devez pas avoir de rapports sexuels tant que vous êtes symptomatique et tant que vous avez des lésions ou des symptômes. Utilisez des préservatifs pendant les 12 semaines suivant l'infection. Il s'agit d'une précaution visant à réduire le risque de transmission du virus à un partenaire.
- Pour plus d'informations sur ce qu'il faut faire si l'on est malade, voir CDC LINK.
Précautions générales:
- Dans le monde entier:
- éviter tout contact étroit, peau contre peau, avec des personnes atteintes ou susceptibles d'être atteintes de mpox ou avec des personnes présentant une éruption cutanée (par exemple, des boutons, des cloques, des croûtes).
- Lavez-vous souvent les mains avec de l'eau et du savon ou avec un désinfectant pour les mains à base d'alcool contenant au moins 60 % d'alcool.
- Évitez de toucher des objets personnels potentiellement contaminés, tels que des tasses, des draps, des vêtements ou des serviettes, ou de partager des ustensiles, des tasses, de la nourriture ou des boissons avec une personne atteinte ou susceptible d'être atteinte de mpox.
- Évitez les rapports sexuels avec des personnes malades; utilisez des préservatifs pendant 12 semaines si votre partenaire sexuel a eu mpox.
- Suivre les conseils des autorités locales.
- éviter tout contact étroit, peau contre peau, avec des personnes atteintes ou susceptibles d'être atteintes de mpox ou avec des personnes présentant une éruption cutanée (par exemple, des boutons, des cloques, des croûtes).
- En cas de voyage dans des zones endémiques/épidémiques en Afrique, outre les précautions générales susmentionnées.
- Éviter tout contact avec les animaux dans les zones où mpox est régulièrement présente.
Évitez de manger ou de préparer de la viande d'animaux sauvages (viande de brousse) ou d'utiliser des produits (crèmes, lotions, poudres) dérivés d'animaux sauvages.
- Éviter tout contact avec les animaux dans les zones où mpox est régulièrement présente.
Vaccination:
Il existe actuellement un vaccin contre mpox (appelé Imvanex® ou Jynneos®, selon l'endroit où vous vivez). Ce vaccin a été développé à l'origine pour lutter contre la variole humaine, mais il offre une protection croisée contre le mpox. En Suisse, le vaccin Jynneos® est homologué par Swissmedic depuis 2024. Les groupes à risque (par exemple les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou les personnes transgenres, ayant des partenaires sexuels multiples) sont éligibles à la vaccination depuis 2022, et cette recommandation reste inchangée (voir les recommandations de l'OFSP). Au vu de la situation épidémiologique en Afrique en 2024, la Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages recommande la vaccination contre le mpox aux professionnels qui sont/seront en contact avec des patients ou des animaux suspects de mpox dans des régions endémiques/épidémiques ou qui travaillent dans un laboratoire avec le virus (pour les mises à jour, voir news).
Le risque pour la population générale et les voyageurs (touristes) est considéré comme extrêmement faible si les précautions générales susmentionnées sont respectées et la vaccination n'est pas recommandée.
- En cas de symptoms, consulter immédiatement un médecin.
- Mpox n'est pas une maladie sexuellement transmissible au sens strict du terme. Un contact physique avec une personne présentant les symptômes de mpox (éruption cutanée à n'importe quel stade) suffit à transmettre la maladie. Les préservatifs ne vous protègent pas contre mpox!
- Office fédéral de la santé publique (OFSP)
- Organisation mondiale de la santé:FAQ DE L'OMS
- Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC)
- Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC)
Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :
- en Europe
o Borréliose, FSME (= encéphalite à tiques), rickettsiose [tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques] - en Afrique
o Rickettsioses, en particulier la fièvre africaine à tique [tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Trypanosomiase africaine = maladie du sommeil [mouches tsé-tsé]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques] - en Asie
o Typhus des broussailles [mites]
o Rickettsiose [puces ou tiques]
o Leishmaniose [phlébotomes]
o Fièvre du Nil occidental [moustiques]
o Fièvre hémorragique de Crimée-Congo [tiques] - en Amérique du Nord et en Amérique latine
o Rickettsioses, en particulier la fièvre boutonneuse des Montagnes Rocheuses [tiques]
o Leishmaniose et maladie de Carrion [phlébotomes]
o Trypanosomiase américaine = maladie de Chagas [punaises triatomes]
o La fièvre du Nil occidental [moustiques]
Si vous prévoyez un voyage avec un hébergement très modeste ou un séjour de longue durée dans un pays endémique, informez-vous sur la maladie de Chagas.
- Il existe d'autres risques de santé importants liés aux voyages, tels que la diarrhée, les problèmes liés au trafic, la plongée, la pollution atmosphérique, etc.
- Pour plus d'informations, voir les conseils de santé sous "Voyager sain".