Le 29 novembre 2024, les autorités sanitaires locales de la zone de santé de Panzi, dans la province du Kwango, en République démocratique du Congo, ont tiré la sonnette d'alarme après une augmentation du nombre de décès dus à des maladies fébriles, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans.
Au 16 décembre, 891 cas au total avaient été signalés, dont 48 mortels. Les résultats de laboratoire de 430 échantillons au total ont révélé des résultats positifs pour le paludisme, les virus respiratoires communs (grippe A (H1N1, pdm09), les rhinovirus, le SRAS-COV-2, les coronavirus humains, les virus para-influenza et les adénovirus humains). Alors que d'autres tests de laboratoire sont en cours, ces résultats indiquent qu'une combinaison d'infections respiratoires virales fréquentes et saisonnières et de malaria falciparum, aggravée par une malnutrition aiguë, a entraîné une augmentation disproportionnée des infections graves et des décès.