Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) - un organe de la Société suisse de médecine tropicale et de médecine des voyages (FMH) - a remanié le site Internet Safetravel® et l'a rebaptisé HealthyTravel.ch. Le site continue de proposer gratuitement des recommandations de base en matière de médecine des voyages pour les non-spécialistes. Les professionnels peuvent en outre, après avoir souscrit un abonnement, obtenir des informations et des recommandations supplémentaires en matière de médecine des voyages, comme par exemple des informations approfondies sur des pays spécifiques, des recommandations de vaccination avec des avis d'experts, des cartes détaillées (y compris des recommandations sur la malaria), des fiches d'information (y compris par exemple des indications de dosage pour la prophylaxie médicamenteuse de la malaria) et d'autres contenus importants en matière de médecine de voyage. Ceux-ci peuvent être utilisés pour conseiller les patients et les clients en matière de médecine de voyage et peuvent être compilés individuellement pour les voyageurs, imprimés ou envoyés par voie électronique.
Les recommandations et les contenus de HealthyTravel.ch correspondent aux recommandations du Comité suisse d'experts en médecine des voyages. Ils sont élaborés en collaboration avec l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le site est en cours de construction et sera régulièrement complété par des contenus supplémentaires et des mises à jour. Veuillez noter que tous les contenus disponibles sur le site HealthyTravel.ch sont protégés par le droit d'auteur et ne peuvent être transmis à des tiers.
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Si vous envisagez une visite malgré la pandémie de COVID-19, il est recommandé de prendre les précautions suivantes :
Généralités :
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires : voir la page pays Chine.
Alors que la déclaration officielle du IHR de l'OMS est toujours attendue, le Botswana et la Zambie sont formellement classés dans la catégorie 2 des recommandations provisoires de vaccination contre la poliomyélite :
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Alors que la déclaration officielle de l'OMS est toujours attendue, l'Indonésie est formellement classée dans la catégorie 2 des recommandations provisoires de vaccination contre la poliomyélite :
Alors que la déclaration officielle du IHR de l'OMS est toujours attendue, le Botswana est formellement classé dans la catégorie 2 des recommandations provisoires de vaccination contre la poliomyélite :
Suivez les rapports officiels et médiatiques.
Depuis le 1er novembre 2022, l'OMS considère que le risque pour la santé publique est très élevé au niveau national, élevé au niveau régional et faible au niveau mondial.
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Si vous envisagez une visite, il est recommandé de prendre les précautions suivantes :
Mesures de précaution générales :
Les vaccinations suivantes sont recommandées :
Exigences spécifiques à chaque pays :
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Formellement, la RDC fait donc partie des recommandations temporaires de vaccination contre la polio de l'OMS catégorie 1 ("States infected with WPV1, cVDPV1 or cVDPV3 with potential risk of international spread"), mais la déclaration officielle de l'OMS est encore attendue :
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Le risque est faible. Les personnes âgées de plus de 60 ans, souffrant d'une maladie sous-jacente ou dont le système immunitaire est affaibli ont un risque plus élevé de contracter la forme la plus grave du virus du Nil occidental.
Les mesures de précaution suivantes sont recommandées :
Si vous avez visité une zone de transmission de la fièvre du Nil occidental, vous ne devez pas donner votre sang pendant au moins 28 jours après votre retour.
Les analyses préliminaires d'échantillons ont révélé deux cas positifs au virus de Marburg. Les deux patients originaires du sud de la région d'Ashanti - tous deux décédés et sans lien de parenté - présentaient des symptômes tels que diarrhée, fièvre, nausées et vomissements. Les préparatifs pour une éventuelle réponse à l'apparition de la maladie sont actuellement en cours de manière rapide, car d'autres examens sont en cours.
Le virus de Marburg est transmis à l'homme par les chauves-souris (roussettes) et se propage chez l'homme par contact direct avec les fluides corporels de personnes, surfaces et matériaux infectés. La maladie débute brutalement par une forte fièvre, de violents maux de tête et un malaise. De nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves dans les sept jours. Lors des précédentes épidémies, le taux de mortalité variait entre 24 % et 88 % selon la souche du virus et la gestion des cas.
La plupart des cas confirmés en laboratoire (2933/3413 ; 86 %) ont été signalés par la Région européenne de l'OMS. En Suisse, 81 cas confirmés ont été enregistrés depuis le 21 mai et jusqu'au 29 juin.
Présentation clinique : Les cas jusqu'à présent ont été faibles, il n'y a pas encore eu de décès. Les patients hospitalisés ont pour la plupart été admis pour des mesures d'isolement local. Le tableau clinique est caractérisé par des lésions atypiques par rapport au tableau clinique des pays endémiques. Actuellement, on observe principalement des lésions pustuleuses sans douleur, très peu nombreuses et non groupées, sur les parties génitales, périanales et orales. On ne sait pas encore si la transmission se fait par les sécrétions génitales ou principalement par contact étroit de peau à peau. Les ganglions lymphatiques drainants sont parfois massivement enflés, et la fièvre survient généralement pendant quelques jours. L'état général n'est souvent que légèrement diminué.
Transmission : Le virus peut être transmis d'une personne à l'autre par les voies respiratoires, par contact direct avec les liquides organiques d'une personne infectée ou avec des objets contaminés par le virus. La période d'incubation est de 5 à 21 jours, généralement de 7 à 17 jours. La variole du singe se transmet à partir d'animaux infectés par une morsure ou par contact direct avec le sang, les liquides organiques ou les lésions de l'animal infecté. Elle peut être transmise aux personnes qui mangent des animaux infectés par des abrasions dans la bouche, source, NCDC.
Symptômes : Les symptômes de la variole du singe sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques et les frissons. 1 à 3 jours après l'apparition des symptômes, une éruption cutanée se développe qui peut ressembler à la varicelle ou à la syphilis et se propage du visage à d'autres parties du corps, y compris les organes génitaux. La maladie est généralement légère. Chez les personnes immunodéprimées, la maladie peut être grave. Le taux de mortalité est d'environ 1 % pour le type ouest-africain et peut atteindre 10 % pour le type centrafricain.
Si le tableau clinique est suggestif, les personnes doivent également être isolées, testées et examinées pour la variole du singe.
DÉCLARATION OBLIGATOIRE: En Suisse, tout cas suspect doit être déclaré dans les 2 heures au médecin cantonal concerné et à l'OFSP (tél. +41 58 463 87 06) ! Des laboratoires spécialisés, tels que le centre national de référence pour les infections virales émergentes (HUG) ou le laboratoire de Spiez ou le ZBS1 à l'Institut Robert Koch (RKI ; laboratoire de consultation sur la variole), proposent un diagnostic moléculaire pour identifier les infections de variole du singe (matériel : croûte ou liquide vésiculaire).
Géosentinel demande de rapporter les cas confirmés et suspects à : geosennel@geosentinel.org
Le risque est plus élevé pour les personnes handicapées, les femmes enceintes, les personnes déjà fragiles, les pauvres, les personnes déplacées, les sans-abri, les enfants, les personnes âgées, les travailleurs et les travailleuses en plein air ! ‣ Gardez votre espace de vie frais.
According to the ECDC (as of June 8, 2022), a total of 1'177 cases have been confirmed worldwide (including EU/EEA). Cases occurred mainly in gay, bisexual and other men who have sex with men (GBMSM), though not exclusively. Most of the cases outside the UK, Canada and US are reported to be linked to travel. However, cases with no known travel history, contact with other cases, animals or specific events are also reported.
Clinical presentation: The cases so far have been mild, there have been no deaths yet. Hospitalised patients have mostly been admitted for local isolation orders. The clinical picture is characterised by lesions that are atypical of the clinical picture in endemic countries. Currently, there are mainly very few, non-grouped, painless pustular lesions on the genitals, perianally and orally. Whether transmission occurs through genital secretions or primarily only through close skin-to-skin contact is not yet clear. The draining lymph nodes are sometimes massively swollen, and fever usually occurs for a few days. The general condition is often only slightly reduced.
Transmission: The virus can be transmitted from person to person via the respiratory tract, through direct contact with body fluids of an infected person or with virus-contaminated objects. The incubation period is 5-21 days, usually about 7-17 days. Monkeypox is transmitted from infected animals through a bite or through direct contact with blood, body fluids or lesions of the infected animal. They can be transmitted to people who eat infected animals via abrasions in the mouth, source, NCDC.
Symptoms: Symptoms of monkeypox include fever, headache, muscle aches, swollen lymph nodes and chills. 1- 3 days after the onset of symptoms, a rash develops that may look like chickenpox or syphilis and spreads from the face to other parts of the body, including the genitals. The disease is usually mild. In immunocompromised individuals, the disease can be severe. The mortality rate is about 1% for the West African type and up to 10% for the Central African type.
Prevention: Good personal hygiene. Avoid close contact with sick people, including those with skin lesions or genital lesions, and animals at all costs. Avoid contact with contaminated materials used by sick people. During stays in West and Central Africa: Do not consume bushmeat.
The individual risk of contact with a patient with monkeypox depends on the type and duration of contact. In case of very close contact with a case (e.g., family members, aeroplane neighbours, medical staff, sexual partners), the risk of infection is moderate, otherwise low.
Si le tableau clinique est suggestif, les personnes doivent également être isolées, testées et déclarées pour la variole du singe.
DÉCLARATION OBLIGATOIRE : En Suisse, tout cas suspect doit être déclaré dans les 2 heures au médecin cantonal concerné et à l'OFSP (tél. +41 58 463 87 06) ! Des laboratoires spécialisés, tels que le laboratoire de référence pour les maladies virales importées (HUG) ou le laboratoire de Spiez ou le ZBS1 à l'Institut Robert Koch (RKI ; laboratoire de consultation sur la variole), proposent un diagnostic moléculaire pour identifier les infections de variole du singe (matériel : croûte ou liquide vésiculaire).
Géosentinel demande de signaler les cas confirmés et suspects à : geosennel@geosentinel.org
Début mai 2022, un cas de variole du singe a été détecté en Angleterre après un voyage au Nigeria. Par la suite, 6 autres cas de variole du singe ont été diagnostiqués en Angleterre chez des personnes n'ayant pas voyagé précédemment et n'ayant pas été en contact avec des cas connus associés à des voyages. Il s'agit de deux cas dans une famille et de quatre cas chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Ces derniers ont apparemment été infectés à Londres. Hormis dans la famille et pour deux des cas HSH, aucun lien entre les cas n'est connu. Deux autres cas ont encore été signalés entre-temps. Des enquêtes sur les sources de l'infection et sur d'autres cas suspects ont été lancées.
Des cas supplémentaires ont été signalés par GeoSentinel et divers médias dans les pays suivants :
Description : la variole du singe est une zoonose causée par un orthopoxvirus, un virus à ADN génétiquement apparenté aux virus de la variole et de la vaccine. La variole du singe est endémique en Afrique de l'Ouest et du Centre. Depuis septembre 2017, une augmentation des cas sont enregistrés au Nigeria, et des importations par des voyageurs de retour en Angleterre et aux États-Unis ont également été constatées en plus grand nombre ces dernières années. Il existe deux types de virus de la variole du singe : le type d'Afrique de l'Ouest et le type d'Afrique centrale (bassin du Congo).
Transmission : La variole du singe est transmise par les animaux infectés lors d'une morsure ou par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions de l'animal infecté. Elle peut être transmise par des écorchures dans la bouche à des personnes qui mangent des animaux infectés. Il peut également être transmis d'une personne à l'autre par contact corporels avec une personne infectée (particulièrement avec le liquide des vésicules), par contact avec des fluides, par les voies respiratoires, ou par l’intermédiaire d’objets contaminés par le virus. La période d'incubation est de 5 à 21 jours, habituellement d'environ 7 à 17 jours.
Symptômes : Les symptômes de la variole du singe comprennent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, un gonflement des ganglions lymphatiques et des frissons. 1 à 3 jours après le début des symptômes, une éruption cutanée se développe, qui peut ressembler à la varicelle ou à la syphilis et s'étendre du visage à d'autres parties du corps, y compris les organes génitaux. La maladie est généralement bénigne. Chez les personnes immunodéprimées, la maladie peut être grave. Le taux de mortalité est d'environ 1% pour le type ouest-africain et peut atteindre 10% pour le type centrafricain.
Pour plus de détails, voir la fiche d'information de l'OMS, l'ECDC et le CDC.
Il faut s'attendre à d'autres cas. Les personnes qui présentent les symptômes décrits ci-dessus doivent consulter un médecin, idéalement par téléphone au préalable. Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels ou qui pratiquent le sexe occasionnel doivent être particulièrement vigilantes !
Prévention : avoir une bonne hygiène personnelle, éviter absolument tout contact avec des personnes ou des animaux malades. Lors de séjours en Afrique occidentale et centrale : ne pas consommer de viande de brousse ("bushmeat"). Le risque individuel en cas de contact avec un patient atteint de variole du singe dépend du type et de la durée du contact. En cas de contact très étroit avec un cas (p. ex. contact intime, membres de la famille, co-passager (voisin adjacent) lors de vol d'avion, personnel médical), le risque d'infection a été considéré jusqu'à présent comme modéré, mais il est probablement élevé en cas de contacts sexuels / intimes.
En cas de clinique correspondante, les personnes sans anamnèse de voyage devraient également être isolées, testées et déclarées pour la variole du singe.
DÉCLARATION OBLIGATOIRE : En Suisse, tout cas suspect doit être déclaré dans les 2 heures au médecin cantonal concerné et à l'OFSP (tél. +41 58 463 87 06) ! Des laboratoires spécialisés, tels que le laboratoire de référence pour les maladies virales importées (HUG) ou le laboratoire de Spiez ou le ZBS1 à l'Institut Robert Koch (RKI ; laboratoire de consultation sur la variole), proposent un diagnostic moléculaire pour identifier les infections de variole du singe (matériel : croûte ou liquide vésiculaire).
Géosentinel demande de signaler les cas confirmés et suspects à : geosennel@geosentinel.org
Source Image : NCDC
WHO 18.5.2022, RKI 19.5.2022, UK GOV, 16.5.2022, Outbreak News Today, 18.5.2022, CDC, Labor Spiez
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée :
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Au cours des trois premiers mois de l'année 2022, 99 cas probables de leptospirose ont été enregistrés à Petrópolis, alors qu'il n'y avait eu que trois signalements au cours de la même période en 2021. En février 2022, la région a été frappée par de fortes pluies et des inondations, qui se sont à nouveau intensifiées ces derniers jours.
Les leptospires sont des bactéries qui peuvent être transmises par l'urine des rongeurs (surtout des rats). Cela peut se produire par exemple en pataugeant dans des ruisseaux, des flaques ou de la boue contaminés. La transmission à l'homme se fait alors par de petites blessures de la peau ou par contact avec les muqueuses, par contact direct ou indirect avec l'urine des rongeurs. Les symptômes de la maladie vont de symptômes généraux semblables à ceux de la grippe, de maux de tête, d'une forte fièvre à une septicémie. Un traitement antibiotique est necessaire pour prévenir les complications et accélérer la guérison.
Le virus de la dengue est également présent en Afrique ! La propagation sur le continent africain est probablement sous-estimée en raison d'un manque de diagnostics.
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24 (24/7) : le jour contre la dengue, le chikungunya et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas d’Aspirine® (tout médicament contenant de l’acide acétylsalicylique) à cause du risque de saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Si vous séjournez dans des zones de paludisme et vous avez une fièvre >37,5 °C, vous devez toujours consulter un médecin pour exclure le paludisme par un frottis sanguin sur place (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Début mars, une petite fille de Jérusalem âgée de presque 4 ans a été diagnostiquée avec une paralysie flasque aiguë. Des poliovirus vaccinaux circulants de type 3 (cVDPV3) ont été détectés dans les selles. Par la suite, 5 autres personnes ont été diagnostiquées avec le cVDPV3 et les résultats des tests sont encore attendus pour un cas suspect. Les 7 personnes n'étaient pas vaccinées contre la polio.
D'autres tests ont révélé des liens génétiques avec des souches de VDPV3 détectées dans des échantillons environnementaux et collectés entre septembre 2021 et janvier 2022 sur des sites à Jérusalem et Bethléem. Les autorités sanitaires procèdent actuellement à des enquêtes épidémiologiques et virologiques sur place afin de déterminer plus précisément la source et l'origine du virus isolé, ainsi que le risque potentiel de propagation qui en découle.
Le ministère de la santé du Brésil signale une augmentation de 35,4 % des cas de dengue au cours des deux premiers mois de cette année par rapport à 2021. Selon le rapport, 30 décès et 128 379 cas ont été enregistrés. Les municipalités qui ont enregistré le plus de cas probables de dengue sont Goiânia, Brasília, Palmas, Sinop et Aparecida de Goiânia.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24 (24/7) : le jour contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme, si vous vous trouvez dans une zone à risque. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas d’Aspirine® e (tout médicaments contenant la substance active de l’acide acétylsalicylique) (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux à cause du risque de saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Si vous séjournez dans des zones de paludisme et que vous avez une fièvre >37,5 °C, vous devez toujours consulter un médecin pour exclure le paludisme. par un frottis sanguin sur place. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Références
Depuis le début de l’année 33 cas suspects de fièvre de Lassa ont été enregistrés au Libéria, dont 17 confirmés et 5 mortels. Les cas proviennent du comté de Bong, du comté de Grand Bassa et du comté de Nimba. Au Togo, 1 cas a été confirmé dans le nord du pays fin février.
Le virus Lassa se transmet par les excréments de rongeurs, par exemple par des aliments contaminés, ou par inhalation. Les transmissions interhumaines se produisent lors de contacts avec les fluides corporels des personnes infectées. Le Lassa fait partie du groupe des fièvres hémorragiques. Les symptômes de la maladie vont de légers symptômes pseudo-grippaux à une maladie fébrile sévère accompagnée de saignements.
Conséquences pour les voyageurs
Lavez ou désinfectez régulièrement vos mains et respectez une hygiène alimentaire optimale. Les lieux infestés de souris doivent être évités. Evitez tout contact avec des personnes malades ou décédées chez lesquelles on suspecte la fièvre de Lassa.
Références
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte quatre cas de variole de singe, dont 2 décès au cours de la dernière semaine de février en République centrafricaine. Au moins une épidémie de variole de singe est enregistrée chaque année dans le pays.
Conséquences pour les voyageurs
La variole de singe est endémique dans les pays d'Afrique de l'Ouest et Centrale. La transmission se produit des animaux aux humains par contact avec du matériel infecté (généralement une préparation de "viande de brousse"). Le risque individuel de contact avec un patient atteint de variole de singe dépend du type et de la durée du contact. S'il y a un contact très étroit avec un cas (par exemple, membre de la famille, voisin dans l’avion, personnel médical), le risque d'infection est modéré, sinon il est faible.
Références
En Inde, 2 femmes du village de Vemulamada dans l'Etat d’Andhra Pradesh au sud du pays, sont mortes le même jour de la rage deux mois après avoir été mordues par un chat. Selon les villageois, le chat a été infecté par la rage car il avait été mordu par un chien enragé auparavant. Le chat est également mort par la suite. Le rapport indique que les femmes ont reçu des injections d'anatoxine tétanique et des médicaments pour la morsure de chat, mais que la prophylaxie post-exposition (PEP) contre la rage n'a pas été mentionnée.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Une épidémie de fièvre jaune a été confirmée dans le district d'Isiolo (voir carte). Jusqu'à présent, 4 personnes sont décédées et des examens sont en cours pour 15 autres personnes symptomatiques. Le premier cas a apparemment déjà été confirmé en janvier.
L'épidémie a lieu dans une région peu peuplée et peu touristique. Cependant la très faible couverture vaccinale peut favoriser l’apparition d’une épidémie dans d’autres régions du pays.
Des campagnes de vaccination sont prévues. Les derniers cas rapportés de fièvre jaune au Kenya datent du début des années 1990.
Conséquences pour les voyageurs
Le vaccin contre la fièvre jaune est désormais recommandé par le Comité d'experts suisse en médecine des voyages (CEMV) pour tous les voyageurs au Kenya (tout le pays) jusqu'à ce qu’on disposera d’informations supplémentaires. Le vaccin contre la fièvre jaune comprenant une 2ème injection après 10 ans (soit 2 vaccinations maximum dans une vie) est recommandé pour les personnes immunocompétentes. En cas de fièvre au retour de cette région du Kenya, la fièvre jaune doit être exclu au moyen d'analyses de laboratoire (période d'incubation généralement de 3 à 6 jours).
Références
Kenya on alert as it reports outbreak of yellow fever – MINISTRY OF HEALTH
https://promedmail.org/ - Archive Number: 20220309.8701889
Le 17 février 2022, l'OMS a reçu une mise à jour du Centers for Disease Control and Prevention (CDC), confirmant la détection du poliovirus sauvage de type 1 au Malawi. Un enfant de moins de 5 ans dans le district de Lilongwe avait développé une paralysie flasque aiguë en novembre 2021.
L'Afrique a été déclarée exempte de polio sauvage indigène en août 2020 après avoir éliminé toutes les formes de polio sauvage de la région. Au Malawi, le dernier cas de poliovirus sauvage cliniquement confirmé a été signalé en 1992.
La poliomyélite est causée par un virus transmis par l’eau ou les aliments contaminés et peut causer une paralysie définitive invalidante.
Conséquences pour les voyageurs
La maladie peut être très efficacement prévenue par la vaccination (4 doses dans l’enfance ou 3 à l’âge adulte) et un rappel tous les 10 ans pour tous les pays d'Afrique sub-saharienne et les pays considérés comme étant vulnérable à des flambées de polio.
Références
En décembre 2021 deux cas de poliovirus circulant de type 2 ont été signalés au Mozambique, un dans chacune des provinces de Nampula et Cabo Delgado.
Conséquences pour les voyageurs
Formellement, le Mozambique est à nouveau soumis aux recommandations temporaires de l'OMS en matière de vaccination contre la poliomyélite (catégorie 2 : « États infectés par le cVDPV2, présentant un risque potentiel ou démontré de propagation internationale »), une confirmation par le Comité RSI est toujours en attente. Cela signifie:
Il est fortement recommandé aux personnes séjournant dans le pays pendant plus de 4 semaines d'avoir une vaccination de rappel contre la poliomyélite (IPV) au moins 4 semaines et pas plus de 12 mois avant de quitter le Mozambique, avec la documentation dans la carte de vaccination internationale. Ceci est important pour éviter la propagation du virus de la poliomyélite et peut être contrôlé au départ.
En plus d'une vaccination de base contre la poliomyélite, un rappel tous les 10 ans est recommandé pour les personnes séjournant dans le pays < 4 semaines.
Références
Au moins 160 cas de fièvre typhoïde ont été signalés depuis le 16 février 2022, une augmentation significative par rapport à l'incidence moyenne, selon des médias citant l'Institut national des maladies transmissibles d'Afrique du Sud. Des cas ont été enregistrés dans 8 des 9 provinces, avec la plupart des cas enregistrés jusqu'à présent à Guateng (45 cas) et au Cap occidental (64 cas, y compris Cape Town et Garden Route N.P.). La source de l'infection fait toujours l'objet d'une enquête ; à Western Cape, l'eau de puits a été exclue en tant que source.
Conséquences pour les voyageurs
Une hygiène optimale des aliments et de l'eau potable est recommandée. Si les conditions sanitaires sont mauvaises, une vaccination contre la fièvre typhoïde peut être envisagée. Si vous avez de la fièvre, vous devriez consulter un médecin.
Références
Selon IATA (International Air Transport Association), l'Égypte a ajusté les conditions d'entrée (les nouveaux pays sont marqués en gras) : la vaccination contre la polio est obligatoire lors de l'entrée en provenance des pays suivants (avec documentation dans le « Certificat international de vaccination ») :
Afghanistan, Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Chine, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Iran, Kenya, Libéria, Madagascar, Mali, Niger, Nigéria, Ouganda, Pakistan, République centrafricaine, R.D. du Congo, République du Congo, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tadjikistan, Tchad, Togo et Yémen.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination doit avoir eu lieu au moins 4 semaines avant l'entrée dans le pays et ne doit pas dater de plus d'un an.
Références
IATA, Travel International Manual, Février 2022
Le Carnaval de Rio aura lieu du 20 au 30 avril 2022. Les événements auront lieu dans toute la ville de Rio de Janeiro.
Conséquences pour les voyageurs
Les événements de masse peuvent favoriser les infections gastro-intestinales et respiratoires. Une bonne hygiène alimentaire et personnelle ainsi qu'un apport hydrique abondant sont recommandés. Le risque d'accident peut également être accru. Pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (VIH, syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc.) : il est indispensable de respecter les pratiques Safe-Sex !
Vaccins recommandés : vaccination contre le COVID-19 (voir également les conditions d'entrée !), fièvre jaune, varicelle ROR (si vous n'avez pas eu d'infection), tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (immunisation de base uniquement), hépatites A et B, grippe et méningocoques ACWY. Autres vaccinations en fonction du style de voyage et de la destination, voir le site Internet du Brésil www.healthytravel.ch.
L'anti-moustique 24h/24 et 7j/7 est fortement recommandé dans tout le pays y compris dans les villes pour prévenir divers arbovirus tels que la Dengue, le Chikungunya, le Zika. La ville de Rio de Janeiro est exempte de paludisme, mais le paludisme est endémique dans la forêt atlantique de l'État de Rio de Janeiro. Pour plus d’information concernant les zones à risque de paludisme et les mesures préventives recommandées, voir Brésil www.healthytravel.ch.
Références
Divers
Timor-Leste rapporte une flambée de cas de dengue depuis fin 2021. Au cours du seul mois de janvier 2022 un total de 1'286 cas a été enregistré (comparé à 901 cas pendant toute l’année 2021 et 1'451 cas en 2020). Plus de la moitié des cas ont été enregistré dans la région de la capitale de Dili.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24: le jour contre la dengue, au crépuscule et la nuit contre le paludisme. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas de médicaments contenant la substance active acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Si vous séjournez dans des zones de paludisme et que vous avez une fièvre >37,5 °C, vous devez toujours exclure le paludisme par un frottis sanguin sur place. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Références
Au Brésil, l'épidémie de dengue dans l'Etat du Minas Gerais est en forte augmentation après des pluies abondantes. Selon leur département de la santé une augmentation de 224 % des cas de dengue a été observée avec un total de 577 cas au début du mois de février.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas de médicaments contenant la substance active acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue).
Références
Outbreaknewstoday, 7.2.2022
Selon des sources officielles, au moins 74 enfants sont morts de la rougeole dans la province de Badakhshan au nord de l’Afghanistan.
Depuis fin juillet 2021, les cas et les décès dus à la rougeole ont augmenté dans toutes les provinces, le nombre hebdomadaire le plus élevé ayant été observé au cours des quatre dernières semaines de janvier 2022. La couverture vaccinale contre la rougeole est très faible au sein de la population. En novembre 2021, l'Organisation mondiale de la santé avait déjà mis en garde contre le nombre élevé de décès dus à la rougeole en Afghanistan.
La rougeole est une maladie virale très contagieuse transmise par voie respiratoire. Elle est largement répandue dans le monde. Elle peut être prévenue très efficacement par un vaccin.
Conséquences pour les voyageurs
Un voyage est l'occasion idéale de vérifier la protection contre la rougeole (vacciné 2x ou ayant eu la maladie) et, si nécessaire, de mettre à jour la protection vaccinale. Il convient d'en tenir compte, notamment lors des interventions humanitaires.
Références
Via ProMED 11.2.2022
En 2021, 21 030 cas de paludisme ont été enregistrés au total jusqu'au 21.11.2021, en 2020, ce chiffre était de 27 573 cas pour la même période. Le nombre de déclarations a augmenté par rapport aux années précédentes, en particulier aussi la part de Plasmodium falciparum.
En outre, le Nicaragua est le pays d'Amérique centrale qui a connu la plus forte augmentation de paludisme à Plasmodium falciparum. Ce type de paludisme est une forme grave de paludisme qui peut être rapidement mortelle si elle n'est pas traitée.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24: le jour contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme. De plus, il est recommandé de prendre une prophylaxie médicamenteuse contre le paludisme lors de séjours dans les zones à haut risque (nord-est du Nicaragua) .Si vous avez de la fièvre >37,5 °C, vous devez consulter sur place afin d’exclure le paludisme. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Références
Outbreaknewstoday.com, mesvaccins.net, 31.1.2022
Les autorités sanitaires d'Afrique du Sud ont signalé le premier cas de rage humaine de 2022. Le diagnostic a été confirmé chez un enfant de quatre ans à Gqerberha (Port Elizabeth) dans la province du Cap oriental. L'enfant a été mordue à la lèvre le 1er décembre 2021 par un chien avec lequel elle jouait. Aucune prophylaxie post-exposition (PPE) contre la rage n'a été demandée. Un mois plus tard, l'enfant a été admis à l'hôpital avec les symptômes de la rage.
En 2021, un total de 19 cas confirmés de rage humaine a été rapporté dans les provinces de Eastern Cape.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Outbreaknewstoday.com, mesvaccins.net, 3.2.2022
2022 est l'année du tigre; le Nouvel An chinois tombe le 1er février 2022. L'un des points forts sera le festival des lanternes le 15 février 2022. Par ailleurs, les Jeux olympiques et para-olympiques de Pékin, de Yanqing, de Zhangjiakou et de la province du Hebei sont prévus respectivement du 4 au 20 février et du 4 au 13 mars 2022.
Conséquences pour les voyageurs
Si une visite est envisagée malgré la pandémie de COVID-19, il est recommandé de prendre les précautions suivantes :
Généralités :
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires :
Voir la page de pays Chine
Références
Diverse. Olympische Spiele, Bejing 2022
En 2021, un total de 1’567 cas d'infection par le virus du Nil occidental ont été enregistrés dans l'État de l'Arizona. Parmi ceux-ci, la maladie a été mortelle dans 110 cas. Il s'agit de loin du plus grand nombre de cas signalés au cours des dernières décennies. L'été extrêmement humide, qui a entraîné une augmentation de la population de moustiques, ainsi que les températures très chaudes de novembre à début décembre, prolongeant la saison de transmission, pourraient être à l'origine de l'énorme augmentation observée en 2021.
Les virus du Nil occidental appartiennent à la famille des flavivirus et sont transmis par les moustiques Culex. Les principaux hôtes sont les oiseaux. La plupart des cas sont asymptomatiques ; dans les cas cliniquement symptomatiques, on observe de la fièvre et des symptômes pseudo-grippaux. Dans les cas graves, la maladie peut provoquer une méningite ou une encéphalite. La guérison d'une maladie grave peut prendre plusieurs semaines ou mois, et certains problèmes neurologiques peuvent être permanents. Dans de rares cas, la mort peut survenir. Les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées présentent un risque plus élevé de développer une maladie grave.
Conséquences pour les voyageurs
Protection optimale contre les moustiques, surtout le soir et à l'aube. Les oiseaux malades ou morts ne doivent pas être touchés.
Références
En raison d'une augmentation des cas de leptospirose, le département d'Antioquia dans le nord-ouest de la Colombie a lancé une alerte. Jusqu'à présent, les municipalités les plus touchées sont Medellín (70 cas confirmés), Apartadó (54 cas), Turbo (29 cas) et Puerto Berrío (18 cas). Les grandes accumulations de déchets dans certaines zones (notamment dans la ville de Medellín) favorisent la présence de rongeurs.
En 2021, le nombre total de cas de leptospirose enregistrés dans le pays s'élevait à 2269, dont 14 décès. Les villes de Cali, Bogotá et Medellín ont été particulièrement touchées.
Conséquences pour les voyageurs
Porter des vêtements/bottes de protection pour patauger dans l'eau ! Les leptospires sont transmis par l'urine des rongeurs (surtout des rats), par exemple dans les résidus d'eau (ruisselets, flaques, etc.) ou la boue. Dans ce cas, la transmission à l'homme se fait par de petites blessures de la peau ou des contacts avec les muqueuses par contact direct ou indirect avec l'urine des rongeurs. Les plaintes allaient de symptômes généraux semblables à ceux de la grippe à une méningite (méningite aseptique) et à une septicémie. La maladie peut être traitée par des antibiotiques. Un vaccin n'est pas disponible de manière générale.
Références
A Andresito, dans la province de Misiones au nord-est de l'Argentine, deux personnes sont décédées des suites du botulisme et six malades se trouvent encore aux soins intensifs. On suppose que la source de l'infection est la charcuterie faite maison que les personnes concernées ont consommée.
Le botulisme, causé par les toxines de la bactérie Clostridium botulinum, est généralement lié à des aliments conservés fait maison, qu'il s'agisse de légumes, de viande ou de poisson mis en conserve. La toxine botulique ne peut pas être sentie et n'a pas de goût particulier. Les toxines botuliques font partie des poisons les plus puissants connus et figurent sur la liste des agents potentiels d'armes biologiques.
Conséquences pour les voyageurs
La consommation de charcuterie faite maison est à proscrire. Le botulisme alimentaire est évité par une préparation professionnelle des conserves et des contrôles industriels. Les boîtes de conserve bombées sont considérées comme suspectes et doivent être détruites.
Références
Cinq Américains sont morts de la rage en 2021, le chiffre le plus élevé en 10 ans. Selon les autorités sanitaires, certaines de ces personnes ne savaient pas qu'elles étaient à risque d’être infectées ou avaient refusé les vaccins qui auraient pu leur sauver la vie.
Conséquences pour les voyageurs
Évitez tout contact avec les animaux ! Ne pas donner à manger aux animaux non plus ! Pour les voyageurs de longue durée et les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, enfants en bas âge, travail avec des animaux, spéléologie, etc.), une vaccination pré-exposition (avant le séjour) par 2 injections et un rappel après 1 an est recommandée.
Comportement en cas d'exposition :
Après une morsure/griffure d'animal: laver immédiatement la plaie à l'eau courante et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre au plus vite dans un centre médical de qualité pour une vaccination post-exposition!
Pour plus d'informations : voir la fiche d'information rage
Références
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2021 1’380’955 cas cliniques de fièvre typhoïde ont été signalés en RDC, dont 502 décès.
Conséquences pour les voyageurs
Respectez une hygiène optimale de la nourriture et de l'eau potable ("cook it, boil it, peel it or forget it"). La vaccination contre la typhoïde est particulièrement recommandée aux personnes qui rendent visite à des amis ou à de la famille (VFR), ainsi qu'aux voyageurs dont les conditions d'hygiène sont insuffisantes pendant leur séjour. Pour plus de détails, voir la fiche d'information sur la fièvre typhoïde
Références
En 2021, neuf pays de la Région africaine de l'OMS (Cameroun, Tchad, République centrafricaine (RCA), Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo (RDC), Ghana, Niger, Nigéria et République du Congo) ont signalé des cas de fièvre jaune humaine (confirmés en laboratoire). Le nombre de cas rapportés est en augmentation par rapport aux années antérieures Des cas de fièvre jaune probables ont également été signalés au Bénin, au Burkina Faso, au Gabon, au Mali, au Togo et en Ouganda.
Certains des pays concernés sont considérés comme des pays fragiles, touchés par des conflits ou à risque, dans lesquels l'immunité de la population contre la fièvre jaune est faible.
Conséquences pour les voyageurs
Une protection vaccinale contre la fièvre jaune est vivement recommandée ou obligatoire pour les voyages dans les régions d'endémie de la fièvre jaune, voir les pages pays www.healthytravel.ch/fr-countries/ ou les 'Tableaux de médecine des voyages' de l'OFSP : LIEN.
Références
WHO DON 23.12.2021
Une adolescente de 13 ans a contracté la rage après avoir été mordue par son propre chien, a déclaré le chef du programme des zoonoses du Service départemental de santé (SEDES) de Potosí, au Sud-est de la Bolivie. Quelques jours après la morsure, elle a présenté une série de problèmes de santé pour lesquels elle a été admise aux soins intensifs. Le diagnostic de la rage a été confirmé par des tests de laboratoire.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, travail avec les animaux, spéléologues etc.).
Références
L'autorité épidémiologique de l'État de Santa Catarina a signalé cette année 8 cas humains de fièvre jaune, dont trois décès. Aucune des victimes n'était vaccinée. En outre, des décès de singes continuent d'être observés dans l'État de Santa Catarina : En 2021, il y a eu au total 625 cas chez des singes, dont 137 cas ont pu être confirmés comme infection par la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. En outre, une protection optimale contre les piqûres de moustique est importante. Aux personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), nous recommandons de consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages.
Conséquences pour les voyageurs
Au Brésil, la saison de haute transmission est de décembre à mai. La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée par l'OMS pour la plupart des régions du Brésil. En raison de la propagation de la fièvre jaune dans des régions précédemment déclarées exemptes de cette maladie, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) recommande une protection vaccinale contre la fièvre jaune pour tout le Brésil ! Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
Une épidémie de fièvre jaune sévit au Ghana depuis octobre 2021. Les régions suivantes sont touchées: Savannah, Upper West (au Nord-ouest), Bono, et Oti (au centre et centre-est). Sur environ 600 cas cliniques, 102 cas ont été confirmés au laboratoire et 46 décès ont été enregistrés.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour se rendre au Ghana.
Références
Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a classé l'ensemble de l'Inde comme pays présentant une épidémie actuelle de Zika, l’épidémie se situant principalement dans l'Uttar Pradesh. Depuis octobre 2021 109 cas confirmés ont été signalés. Comme indiqué dans des actualités précédentes, des cas de Zika ont également été enregistrés dans d'autres régions de l'Inde (Kerala, Maharasthra).
Le virus Zika est surtout transmis par des moustiques qui piquent la journée et sont présents dans de nombreuses régions tropicales. Environ 80% des infections seraient asymptomatiques. Les manifestations cliniques sont généralement peu sévères, d’une durée entre 5 et 7 jours: une fièvre, une éruption de boutons rouges (rash) avec des démangeaisons, des douleurs aux articulations, une conjonctivite (yeux rouges), parfois des maux de tête et douleurs musculaires. Des complications neurologiques (Syndrome de Guillain-Barré) et immunologiques peuvent survenir. Il n’existe ni vaccin ni thérapie spécifique contre le virus Zika. La situation est particulière pour les femmes enceintes en raison du risque de malformations sévères chez l'enfant à naître.
Conséquences pour les voyageurs
Actuellement, il existe un risque accru de transmission du virus Zika en Inde. Notez que le virus Zika peut également être transmis par voie sexuelle ! Prévention : protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 : le jour contre le Zika, la dengue et autres arboviroses, au crépuscule et la nuit contre le paludisme.
En cas de voyage dans des régions touchées par une épidémie de Zika, comme c'est désormais le cas en Inde, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages recommande d'utiliser un préservatif / Femidom pendant le voyage et au moins 2 mois après le retour, afin d'éviter une éventuelle transmission sexuelle du virus.
En raison du risque de malformations chez l'enfant à naître, il est actuellement déconseillé aux femmes enceintes de se rendre en Inde. En cas de voyage absolument nécessaire, il est recommandé de consulter un médecin spécialiste en médecine des voyages avant le départ.
Les femmes qui prévoient de tomber enceintes devraient attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'Inde avant d'établir un planning familial. En cas de procréation médicalement assistée, ce délai devrait être porté à au moins 3 mois. Lisez également la fiche d'information Zika en particulier si vous êtes enceinte ou si vous ou votre partenaire envisagez une grossesse.
Références
CDC Travel News, 9.12.2021, ECDC 13.11.2021, EKRM statement 2019
Au cours des quatre dernières semaines, on observe une augmentation des cas de paludisme dans la zone nord (communes de Medio Queso, San Gerardo, Cuatro Esquinas, Isla Chica, La Trocha, Las Delicias et Coquital). Depuis 2016 on assiste à une recrudescence de cas locaux, en 2021 un total de 138 cas de paludisme ont été déclarés.
La malaria (le paludisme) est une infection parasitaire transmise par les piqûres de moustiques le soir et la nuit et se déclare sous forme de fièvre à 37,5° ou plus, des maux de tête, des frissons, des symptômes grippaux, et parfois des diarrhées. La maladie est potentiellement mortelle et constitue une urgence médicale !
Conséquences pour les voyageurs
Protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 (au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue, le chikungunya et autres arboviroses). En cas de fièvre >37,5° C, il faut toujours penser à un paludisme et l'exclure par une analyse de sang.
Références
Outbreak News Today, 4.12.2021, Ministerio de Saude, 3.12.2021
In Queensland, the number of cases with Ross River Virus (RRV) infections is increasing, with over 150 people tested positive on the Sunshine Coast. Due to rainfall and the associated increase in the mosquito population, more people are expected to become ill in the coming weeks.
Ross River virus disease is the most common mosquito-borne infectious disease in Australia; it occurs throughout of the country but is found primarily in Queensland, Victoria, and Western Australia. Transmission occurs through Culex and Aedes mosquitoes. After an acute phase with fever, skin rash, and joint pain, RRV can sometimes cause long-lasting pain in various joints (polyarthritis).
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection is recommended around the clock (24/7) (see factsheet mosquito and tick bite protection). There is neither a specific medication nor a vaccination.
References
According to the WHO, more than 200 suspected cases of yellow fever infection were reported between Oct. 15th and Nov. 27th, 2021, of which 70 cases were laboratory-confirmed. The number of deaths has risen to at least 40. Yellow fever was likely introduced into the region by nomads from Nigeria who moved into Savannah region of Ghana. At least 8 regions are now affected by the outbreak, including tourist areas. A vaccination campaign and further investigations have been initiated.
Consequences for travelers
Vaccination against yellow fever is strongly recommended for all travelers. Proof of yellow fever vaccination is mandatory upon entry.
References
According to media reports, seven people have died in Zanzibar after eating turtle meat; three people are still being treated in hospital.
Turtle meat is a popular delicacy among residents. In rare cases, turtle meat can be toxic due to a biotoxin called chelonitoxism. Symptoms include nausea, vomiting, dysphagia, and abdominal pain. Severe cases can lead to coma and multiple organ failure.
Consequences for travelers
Refrain from consuming the meat of sea turtles! It is prohibited in most countries due to conservation efforts!
References
According to media reports, malaria cases in Limpopo province have doubled from 206 to over 400 cases in two weeks. The districts Vhembe and Mopani are most affected. Authorities expect a further increase in malaria cases during the rainy season in the coming weeks.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection is necessary at dusk and at night in the north/northeast of the country. In addition, from September to May, the use of chemoprophylaxis against malaria is recommended for stays in the high-risk areas (northeast and east of Mpumalanga Province, incl. Kruger & neighboring parks, as well as north and northeast of Limpopo Province.).
References
Between October 8th and November 11th, 2021 86 cases of dengue fever infections were registered in the district of Richard Tol, Saint Lois region. So far, Dengue virus serotypes 1 and 3 (DENV 1 and DENV 3) have been reported.
Dengue is endemic in Africa. The exact extent of its spread on the African continent is unclear, as a diagnosis is often not made and epidemiological surveillance is poor.
Consequences for travelers
Protect yourself optimally around the clock (24/7) against mosquitoes (see factsheet mosquito and tick bite protection): during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this can increase the bleeding tendency in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
(source image: PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021) The high incidence in Guatemala compared to the other countries is striking. However, these numbers need to be interpreted with caution, as epidemiological surveillance may be limited due to the COVID-19 pandemic. Case numbers in the Caribbean are incomplete, see link for details.
Consequences for travelers
Currently, none of the above countries is classified as an area with a current outbreak (see CDC map). Prevention: Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7): during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria). Detailed information on Zika can be found in the Zika factsheet.
References
PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021
According to media reports, at least 80 fishermen have fallen ill with an unclear skin disease in the suburbs of Dakar. Already, in 2020 several hundred fishermen in Senegal were affected by an unclear vesicular, highly itchy skin affliction, which was accompanied by fever and had occurred after returning from the sea (incubation period of several days). Close contacts, such as family members, were not affected at that time. Images of skin disease 2020 (source image: AFRIK.COM, 20.11.2021):
Consequences for travelers
Very likely low risk for travelers. For information, follow current media reports. In case of unclear skin symptoms after contact with seawater, consult a physician.
References
A person in Maryland, USA, has contracted monkeypox after a stay in Nigeria. Laboratory tests revealed that it is the same strain that has been circulating in Nigeria since 2017. The person is currently in isolation. Investigations regarding possible contacts have been initiated.
Monkeypox is endemic in Nigeria and other countries in West and Central Africa. An increase in cases in Nigeria has been recorded since September 2017. 88 cases have been reported in 2021 (through the end of October 2021).
Consequences for travelers
Prevention: Follow good personal hygiene, avoid contact with infected people and animals, do not consume bushmeat. The individual risk of contracting monkeypox from an infected patient depends on the type and duration of contact. If there is very close contact with a case (e.g., family members, airplane neighbors, medical personnel), the risk of infection is considered to be moderate, otherwise low.
References
The Beijing Olympic and Paralympic Games are scheduled for February 4-20 and March 4-13, 2022, respectively. About 3,000 athletes from 80 countries are expected. The competitions will be held in Beijing, Yanqing, Zhangjiakou, and the Hebei province.
According to current regulations, international spectators are not allowed to attend. Local spectators will be allowed to attend the Games; information on additional conditions is still pending.
Consequences for travelers
If considering a visit, the following precautions are recommended:
General:
Recommended vaccinations:
References
Diverse. Olympische Spiele, Bejing 2022
Diphtheria cases were reported in four countries in 2021:
Dominican Republic: A total of 56 suspected diphtheria cases were reported between week 1 and 42 in 2021, of which 18 were confirmed (14 by laboratory testing and 4 by epidemiologic investigation), including 12 confirmed deaths. Regarding other cases: 31 of the total reported in 2021 were discarded, one was classified as probable, and 6 remain under investigation.
Haiti: A sustained diphtheria outbreak has been ongoing since 2014 (over >1,300 suspected cases). In 2021 (week 1-38), the number of suspected cases reported (164 cases) is similar to the number reported in the same period in 2019 (165 cases), although higher than the number of suspected cases reported in the same period in 2020 (110 cases).
Colombia: 7 suspected diphtheria cases were reported between week 1 and 41 (2021), of which 1 was laboratory-confirmed, 5 cases were excluded, and 1 case is still under investigation.
Brazil: 1 diphtheria case
The WHO Americas Region has seen a steady decline in vaccination coverage against diphtheria since 2010. The coverage rate for the third dose of diphtheria, tetanus, and pertussis (DTP3) vaccine in the Americas Region declined from 94% to 84% between 2010 and 2020. In addition, the COVID-19 pandemic has also affected epidemiologic and laboratory surveillance systems for vaccine-preventable diseases.
Consequences for travelers
A booster vaccination against diphtheria (together with tetanus) is necessary in addition to a basic immunization. The optimal time for the booster vaccination for stays in areas with a diphtheria epidemic is unclear. Travelers to countries with diphtheria outbreaks should receive a booster vaccination if the previous booster vaccination is more than 10 years old, as the diphtheria protection is shorter-lasting than the tetanus protection. For high-risk individuals, such as those on humanitarian missions, a shorter interval (e.g., 5 years) should be considered.
References
Forty-two suspected cases of yellow fever (YF) were reported between October 15th, 2021, and November 3rd, 2021. Infection was proven by PCR at least in three blood samples collected from suspected cases.
The cases occurred primarily amongst nomadic settlers from the two districts of West Gonja and North Gonja in the Savannah region of northwestern Ghana (bordering Côte d'Ivoire). Eleven of the 42 suspected cases, including all three PCR-positive cases, died.
Consequences for travelers
Yellow fever is endemic in Ghana. The last outbreak was in 2016. The current outbreak once again emphasizes the importance of a yellow fever vaccination when staying in Ghana. Proof of a yellow fever vaccination is required upon entry into Ghana.
References
More than 1.1 million cases of typhoid fever have been reported from the beginning of the year (2021) until the end of September, including 19,734 confirmed cases and 411 deaths. This is a significant increase compared to 2020 (total 715,920 suspected cases, 178 deaths). These figures should be interpreted with caution because bacterial cultures are not usually possible and the test used in most cases (Widal test) is not very sensitive and specific for the diagnosis of typhoid fever.
Consequences for travelers
Maintain optimal food and drinking water hygiene. Vaccination against typhoid fever is recommended especially for people visiting friends and relatives (VFRs) and for people traveling with poor hygienic conditions.
References
Ukrainian health officials report a polio case in an unvaccinated 12-year-old child with acute flaccid paralysis from Transcarpathia (southwest of the country) in a new report on the current polio situation in Ukraine. There is no information yet regarding the type of polio.
An epidemiological investigation was conducted after this case was reported. No further person was found to be infected with the poliovirus. The previously detected cVDPV2 cases in Ukraine in the Rivne region are not connected to the current case.
Consequences for travelers
Ukraine is now considered a category 2 in the WHO temporary poliomyelitis vaccination recommendations ("States infected with cVDPV2, with or without evidence of local transmission"):
References
India, Delhi: Health authorities in Delhi have reported 531 additional dengue fever cases in one week, bringing the total number of cases in the city to over 1,500. This is the highest number of reported cases since 2018, with over 46,000 cases recorded in India, which now ranks second in the world after Brazil (60,000 cases). According to media reports, this sharp increase in dengue fever cases has led to a shortage of hospital beds in both government and private hospitals.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
Outbreak News Today, 1.11.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
More than 23,000 dengue cases (including 89 deaths) have been recorded since the beginning of 2021, with the majority of cases (20,000) reported in Dhaka.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
Outbreak News Today, 1.11.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
Diphtheria bacteria were detected in three people in the Ky Son district in the Huu Lap commune (northwest of the country).
Consequences for travelers
A booster vaccination is necessary in addition to a basic immunization against diphtheria (together with tetanus, etc.). The optimal time for the booster vaccination for stays in areas with a diphtheria epidemic is unclear. Travelers to countries with diphtheria outbreaks should receive a booster vaccination if the previous booster vaccination is more than 10 years old, as the diphtheria protection is shorter-lasting than the tetanus protection. For high-risk individuals, such as those on humanitarian missions, a shorter interval (e.g., 5 years) should be considered. Please talk to your doctor if you belong to this group.
References
Outbreak News Today, 27.10.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
In the district of Ghaziabad in the state of Uttar Pradesh, 13 diphtheria cases were registered until October 2021, compared to 14 cases in the entire 2020.
Consequences for travelers
A booster vaccination is necessary in addition to a basic immunization against diphtheria (together with tetanus, etc.). The optimal time for the booster vaccination for stays in areas with a diphtheria epidemic is unclear. Travelers to countries with diphtheria outbreaks should receive a booster vaccination if the previous booster vaccination is more than 10 years old, as the diphtheria protection is shorter-lasting than the tetanus protection. For high-risk individuals, such as those on humanitarian missions, a shorter interval (e.g., 5 years) should be considered. Please talk to your doctor if you belong to this group.
References
Outbreak News Today, 27.10.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
In Ernakulam district, Kerala state, the number of confirmed leptospirosis cases have continued to increase in October 2021 (now 29 confirmed cases and 48 suspected cases) compared to September 2021 (18 confirmed 51 suspected cases). Since the beginning of 2021, 304 suspected cases have been reported in Ernakulam (confirmed: 133 cases).
Monsoon-related flooding occurs regularly between June and September, with October and November constituting the post-monsoon season. As a result, outbreaks of leptospirosis are common during this period.
Consequences for travelers
Wear protective clothing/boots when wading through water! Leptospira are transmitted through the urine of rodents (mainly rats), which can contaminate small bodies of water (creeks, puddles, etc.) and mud. Transmission to humans occurs through small skin lesions or mucosal contacts through direct or indirect contact with the rodent urine. Symptoms range from flu-like symptoms, aseptic meningitis to sepsis. Vaccination is not generally available.
References
The 'Pan American Health Organization' (PAHO) has reported 122,203 chikungunya fever cases in the Americas in the year 2021, compared to 103,000 cases reported for the entire year of 2020. Brazil accounts for the majority of cases (97%).
Chikungunya fever is a viral infection transmitted by Aedes mosquitoes. The disease is typically manifested by severe joint pain in the hands and feet, which can last for weeks or months in some patients.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
According to WHO, three laboratory-confirmed cases of circulating vaccine-derived poliovirus type 2 (cVDPV2) were reported in the Biombo and Bissau regions on October 26, 2021. The most recent date of symptom onset was July 15, 2021. The detected cVDPV strain is genetically linked to a strain circulating in Nigeria. cVDPV had not previously been detected in Guinea-Bissau.
Consequences for travelers
Guinea-Bisseau is now considered as category 2 of the WHO temporary poliomyelitis vaccination recommendations ("States infected with cVDPV2, with or without evidence of local transmission"):
References
Over 120 cases of salmonella have been reported since 2019 in Germany (68 cases), Sweden (37 cases), Norway (5 cases), Denmark (9 cases), and the Netherlands (2 cases). Cases have also been reported in the United States and Canada. The salmonella outbreak is linked to sesame products (tahini and halva) imported from Syria. Fourteen batches have tested positive for one or more of the Salmonella-outbreak strains. Tahini is a paste made from raw sesame seeds. Halva is a confectionery product that contains a high percentage of sesame seeds.
The recurrent occurrence of cases and the repeated discovery of positive samples since 2019 indicate that contaminated sesame-based products have been circulating in the EU market for more than two years.
Consequences for travelers
Considering the limited information on the production and distribution of the sesame products from Syria, there is still a risk of new salmonella infections in the EU/European Economic Area. Caution should be shown when consuming these products (tahini, halva).
References
In the Punjab province, cases of dengue infections are increasing significantly, with more than 300 cases per day. Between January and October 76th, 2021, 5’700 infections have been recorded in the province, including 18 deaths. All four dengue virus strains are circulating (DENV-1, DENV-2, DENV-3, and DENV-4).
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7) (Daytime risk: Dengue, Zika, Chikungunya, etc.; Dusk / nighttime risk: Malaria). Dengue fever is transmitted in urban areas. In case of fever, fever-reducing medications containing paracetamol should be favored, as well as hydration. Do not take fever-reducing medications containing acetylsalicylic acid (e.g., Aspirin ®), as they increase the risk of bleeding. For travelers staying in regions with malaria risk, a malaria infection should always be excluded in the case of fever.
References
The Minister of Health declared a health emergency on the 10th of October (2021) for 51 districts in 15 regions in Peru due to a dengue fever outbreak. The affected regions are Piura, San Martín, Loreto, Huánuco, Junín, Cajamarca, Cusco, Madre de Dios, Ayacucho, Lima, Amazonas, Ucayali, Pasco, Tumbes and Ica. The health emergency is expected to last 90 days and is intended to prevent and control the dengue outbreak. 36’000 dengue fever infections have been registered since January 2021, which corresponds to an incidence rate of 111 infections per 100’000 inhabitations. The current incidence rate and number of cases are significantly higher than the previous three years.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7) (Daytime risk: Dengue, Zika, Chikungunya, etc.; Dusk / nighttime risk: Malaria). Dengue fever is transmitted in urban areas. In case of fever, fever-reducing medications containing paracetamol should be favored, as well as hydration. Do not take fever-reducing medications containing acetylsalicylic acid (e.g., Aspirin ®), as they increase the risk of bleeding. For travelers staying in regions with malaria risk, a malaria infection should always be excluded in the case of fever.
References
Outbreak News Today, 11.10.2021, MoH Peru, Epid. Bulletin, KW 40, 2021
Two hundred cases of schistosomiasis and diarrhea have been reported in children due to drinking contaminated water from pools and rivers in the Boni forest (Garissa district) in eastern Kenya, a region threatened by Al Sahab terrorism. Boni residents have been forced to drink untreated, dirty water as their water sources have dried up due to a devastating drought.
Consequences for travelers
Avoid all contact with freshwater, especially bathing and wading near the shore and drinking untreated drinking water. Bathe only in chlorinated pool water and in the ocean (saltwater), as this does not pose a risk in regards to schistosomiasis infections. A schistosomiasis infection should be ruled out after possible exposure.
For more information: see HealthyTravel: Factsheet Schistosomiasis
References
Dans la province du Nord-Kivu, un nouveau cas d'infection à virus Ebola, confirmé par laboratoire, a été détecté. Il s'agit d'un enfant de 3 ans qui est tombé malade au début du mois d'octobre. Des voisins de l'enfant malade (2 enfants et leur père) étaient déjà décédés de symptômes suspects d'Ebola à la mi- ou à la fin septembre, mais aucun diagnostic de laboratoire n'avait été posé. Entre-temps, un autre cas a été confirmé dans la ville de Beni.
Le 3 mai, l'épidémie d'Ebola dans la province de Nord-Kivu avait été déclarée terminée.
La maladie à virus Ebola est une fièvre virale hémorragique extrêmement virulente, transmise lors d’un contact direct avec les liquides corporels et sécrétions d’un malade (le sang, la salive, le vomi, les selles, la sueur, le sperme, l’urine, etc.) ou avec des tissus d’animaux infectés (surtout les singes, antilopes des bois, rongeurs, chauves-souris). Les symptômes sont une fièvre soudaine et généralement élevée, des douleurs musculaires, des maux de tête, une fatigue, un mal de gorge, suivi de diarrhées, de vomissements et des saignements internes et externes. Une hospitalisation précoce avec des soins de soutien (hydratation, maintien de la pression sanguine) peuvent améliorer le pronostique.
Conséquences pour les voyageurs
Le risque d’infection par le virus Ebola existe pour les personnes qui se rendent dans la région touchée par la flambée, lors de contact proche sans protection avec une personne malade ou décédée d’Ebola (et leurs liquides corporels) et lors de relations sexuelles non protégées avec un malade ou survivant de l’Ebola (12 mois). Il est recommandé de se laver et désinfecter régulièrement les mains (notamment avant de toucher les yeux, le nez et la bouche, après avoir manipulé des objets potentiellement contaminés ou être allé aux toilettes), d’éviter tout contact avec un animal possiblement infecté et de renoncer à manger de la viande de brousse. Une consultation avec un spécialiste en médecine des voyages est recommandée en cas de mission humanitaire.
Références
Le ministère de la Santé ukrainien rapporte un cas de paralysie flasque aiguë causée par le poliovirus. Il s'agit d'une fillette de 18 mois non vaccinée de l'oblast de Rivne, dans le nord-ouest du pays. Les parents avaient refusé la vaccination en raison de leurs convictions religieuses. Le virus a également été trouvé chez 6 personnes de contacts. La couverture vaccinale contre la polio parmi la population est très faible.
La polio se transmet par l'eau ou les aliments contaminés et peut provoquer une paralysie permanente et invalidante. Il n'existe pas de traitement, mais la vaccination est efficace pour prévenir la maladie.
Conséquences pour les voyageurs
Il est fortement recommandé aux personnes qui séjournent dans le pays pendant > 4 semaines d'avoir une vaccination récente contre la polio d'au moins 4 semaines et d'au maximum 12 mois, avec une documentation dans le certificat international de vaccination, lorsqu'elles quittent l'Ukraine. Pour les séjours < 4 semaines : Vaccination de base et vaccination de rappel tous les 10 ans.
Références
Polioeradication (accessed 14.10.2021)
Depuis le début de 2021 un total de 14 cas de fièvre jaune a été signalé au Pérou, dont 10 cas confirmés. Les personnes touchées n'étaient pas vaccinées contre la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée pour les séjours dans les zones situées en dessous de 2'300m à l'est des Andes (pas pour les séjours à Cusco, Lima, Machu Picchu et pour l’Inca Trail).
Références
Une épidémie de fièvre jaune sévit au Nigeria depuis septembre 2017. Durant les 8 premiers mois de 2021 un total de 1’312 cas suspects ont été enregistrés.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination est obligatoire pour les séjours dans ce pays. Elle doit être effectuée dans un centre vaccination officiel (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Entre fin août et mi-septembre 2021, 20 cas suspects et 22 cas confirmés de peste (19 cas de peste pulmonaire, 3 cas de peste bubonique) ont été signalés. Les cas se situent dans deux régions éloignées: Itasy et Haute Matsiatra. Ces deux régions sont connues comme des zones endémiques de la peste.
La peste est endémique à Madagascar, la principale période de transmission se situant entre septembre et avril. Chaque année, 200 à 700 cas sont signalés, principalement la forme de peste bubonique. En 2017, une épidémie importante de peste avait eu lieu avec principalement la forme pulmonaire.
La peste est causée par une bactérie (Yersinia pestis) qui est transmise par les piqûres de puces infectées (surtout de rats, parfois d'animaux domestiques). Beaucoup plus rarement elle peut être transmise par voie respiratoire dans les gouttelettes émises par un malade atteint de peste pulmonaire qui tousse. Cette forme a une haute transmissibilité. Les symptômes de la peste pulmonaire sont la fièvre, des maux de tête, une grande fatigue et des plaintes pulmonaires telles que douleurs thoraciques, de la peine à respirer, de la toux avec parfois des expectorations (purulentes ou teintées de sang). Le port d’un masque est recommandé au personnel soignant et aux membres de la famille d'un malade. La peste bubonique se manifeste par de la fièvre, des frissons et des symptômes grippaux (maux de tête, douleurs musculaires, mal à la gorge) et souvent une inflammation des ganglions lymphatiques (bubon).
Conséquences pour les voyageurs
Le risque pour les voyageurs est considéré comme très faible. Évitez tout contact avec les rats et les animaux morts ou malades. Tenez-vous à l'écart des personnes qui toussent. Consultez rapidement un médecin en cas de fièvre, de toux, de symptômes grippaux et/ou de lésions cutanées.
Références
Selon les médias, jusqu’au début du mois d'octobre sept personnes ont contracté une infection de fièvre jaune au Venezuela. Les cas se produisaient dans les États de Monagas et d'Anzoategui. Le taux de vaccination contre la fièvre jaune est insuffisant dans la population du Venezuela. En raison de la situation politique, l'infrastructure médicale est limitée.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination contre la fièvre jaune est fortement recommandée pour les séjours dans la plupart des États du Venezuela, y compris Monangas et Anzoategui.
Références
Des flambées de rougeole sont signalées dans au moins 14 pays d'Afrique avec plusieurs centaines à plusieurs milliers de cas depuis le début de l'année 2021
La rougeole est une maladie virale très contagieuse transmise par voie respiratoire. Elle est largement répandue dans le monde. Elle peut être prévenue très efficacement par un vaccin.
Conséquences pour les voyageurs
Un voyage est l'occasion idéale de vérifier la protection contre la rougeole (vacciné 2x ou ayant eu la maladie) et, si nécessaire, de mettre à jour la protection vaccinale.
Références
Depuis le début de l'année, 5 cas de rage humaine et 234 cas chez les animaux ont été signalés. Des personnes de toutes les régions du pays ont été touchées.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique (+ contrôle sérologique). Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement à risque, les expositions passant souvent inaperçues.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, travail avec les animaux, spéléologues etc.).
Références
Outbreak News today, 23.9.2021
L'infection par la fièvre jaune d'un enfant de 18 mois, non vacciné contre cette maladie, du village de Mala, dans le district de Kemo, en République centrafricaine, a été confirmée.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination est obligatoire pour les séjours dans ces deux pays. Elle doit être effectuée dans un centre vaccination officiel (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
Le 13 août 2021, cinq cas de fièvre jaune originaires de la Côte d'Ivoire ont été confirmés à l'Institut Pasteur de Dakar.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination est obligatoire pour les séjours dans ces deux pays. Elle doit être effectuée dans un centre vaccination officiel (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
L'État de Tamaulipas, sur la côte est du Mexique à la frontière du Texas, a signalé 3407 infections de fièvre typhoïde depuis le début de l'année, selon les médias. Cela place Tamaulipas en tête des cas signalés dans un seul État, suivi de près par l'État de Sinaloa (3381 cas).
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne transmise par les aliments ou les boissons contaminées. Les symptômes sont de la fièvre, des douleurs abdominales, de la diarrhée ou au contraire une constipation. Elle peut être traitée par des antibiotiques et un vaccin préventif est disponible (environ 60% d’efficacité de protection).
Conséquences pour les voyageurs
Consommez uniquement des aliments cuits et des boissons encapsulées / bouillies. Selon le mode de voyage et le standard d'hygiène, la vaccination préventive peut être recommandée et devrait être effectuée au plus tard 2 semaines avant le départ.
Références
Selon les médias, le nombre de cas de rage signalés chez les chiens est en augmentation à Tema, dans la région du Grand Accra : plus de 115 cas suspects de rage ont été enregistrés. D'autres régions semblent également connaître une augmentation. Par exemple, une femme de 23 ans est récemment morte de la rage après avoir été mordue par un chien à Techiman, au nord de Kumasi, ainsi que deux jeunes enfants.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique (+ contrôle sérologique). Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement à risque, les expositions passant souvent inaperçues.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Sept cas confirmés et six autres suspects de leptospirose ont été signalés chez des personnes pratiquant des activités nautiques telles que le canyoning dans le fleuve Argensou à Auzat et Vicdessos en Ariège (sud de la France).
La leptospirose est une maladie bactérienne présente dans le monde entier, qui est particulièrement répandue dans les pays tropicaux lors de la saison des pluies ou d'inondations. Elle est causée par une bactérie transmise à l'homme lors de contact de petites lésions cutanées avec de l'eau contaminée par l'urine d'animaux infectés (surtout les rats, chiens et bétail). Le risque d’infection augmente en cas de camping ou d'activités aquatiques (baignade, rafting, traversée de cours d'eau). La maladie peut être guérie par des antibiotiques si elle est diagnostiquée à temps.
Conséquences pour les voyageurs
Les autorités sanitaires françaises invitent les personnes qui se sont baignées ou ont pêché dans cette zone à consulter rapidement leur médecin si elles présentent des symptômes.
Références
Via ProMED 12.9.2021, ARS
Un chien est mort de la rage dans une clinique vétérinaire de Basse-Saxe. Le chiot avait été importé de la Méditerranée au début du mois de septembre sans avoir reçu la vaccination antirabique requise. Les tests post-mortem de la rage sont revenus positifs. Plus de 50 personnes en contact avec le chien ont dû subir une vaccination post-expositionelle.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination contre la rage est, entre autres, une condition préalable à l'importation d'un animal. L'importation illégale de chiens et d'autres animaux est un problème grave et met en danger les humains et les animaux ! Veuillez vous conformer à la réglementation.
Références
Tierklinik Posthausen – Facebook, 11.9.2021
Afrique du Sud : En l'espace d'une semaine (23-31.8.2021), 7 cas de rage chez l’humain confirmés en laboratoire ont été signalés dans les provinces de Limpopo, KwaZulu-Natal et Eastern Cape, et 3 autres cas ont été jugés probables.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique (+ contrôle sérologique). Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement à risque, les expositions passant souvent inaperçues.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. L’accès à des vaccins antirabique de qualité n’est pas toujours garanti en Bolivie ! La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Bolivie : les cas de rage chez les chiens et les chats ont doublé cette année à Cochabamba par rapport à la même période l'année dernière ; quatre municipalités ont déclaré l'état d'urgence. Selon le programme officiel de lutte contre la rage en Bolivie, 45 cas ont déjà été enregistrés chez des animaux en 2021, et 4 personnes en sont décédées. Des campagnes de vaccination de masse des animaux ont été annoncées.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique (+ contrôle sérologique). Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement à risque, les expositions passant souvent inaperçues.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. L’accès à des vaccins antirabique de qualité n’est pas toujours garanti en Bolivie ! La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
La République démocratique du Congo a signalé une épidémie de méningite à méningocoques dans la province de la Tshopo, au nord-est du pays, 261 cas suspects dont 129 décès, soit un taux de mortalité élevé de 50 %.
Des épidémies de méningite sont fréquentes en Afrique sub-saharienne. Les sérogroupes généralement responsables de ces épidémies sont les méningocoques A, C, W et X. La méningite à méningocoques est transmise par contact direct (par gouttelettes respiratoires). En cas de symptômes (fièvre élevée, maux de tête, vomissements) il faut consulter immédiatement un médecin pour débuter un traitement antibiotique car l'évolution peut être foudroyante et devenir fatale en quelques heures. Un vaccin préventif contre les principales souches de méningocoques est disponible pour les adultes et enfants de plus d'un an.
Conséquences pour les voyageurs
En raison de l'épidémie actuelle, la vaccination contre le méningocoque est recommandée.
Références
Selon les médias, 30 cas suspects de peste pulmonaire ont été signalés entre fin août et début septembre, dont 12 ont été confirmés. Sept personnes sont décédées. Les cas se sont produits à Itasy, une région proche de la capitale Antananarivo, dans le centre du pays.
La peste est endémique à Madagascar, la principale période de transmission se situant entre septembre et avril. Chaque année, 200 à 700 cas sont signalés, principalement la forme de peste bubonique. En 2017, une épidémie importante de peste avait eu lieu avec principalement la forme pulmonaire.
La peste est causée par une bactérie (Yersinia pestis) qui est transmise par les piqûres de puces infectées (surtout de rats, parfois d'animaux domestiques). Beaucoup plus rarement elle peut être transmise par voie respiratoire dans les gouttelettes émises par un malade atteint de peste pulmonaire qui tousse. Cette forme a une haute transmissibilité. Les symptômes de la peste pulmonaire sont la fièvre, des maux de tête, une grande fatigue et des plaintes pulmonaires telles que douleurs thoraciques, de la peine à respirer, de la toux avec parfois des expectorations (purulentes ou teintées de sang). Le port d’un masque est recommandé au personnel soignant et aux membres de la famille d'un malade. La peste bubonique se manifeste par de la fièvre, des frissons et des symptômes grippaux (maux de tête, douleurs musculaires, mal à la gorge) et souvent une inflammation des ganglions lymphatiques (bubon).
Conséquences pour les voyageurs
Le risque pour les voyageurs est considéré comme très faible. Évitez tout contact avec les rats et les animaux morts ou malades. Tenez-vous à l'écart des personnes qui toussent. Consultez rapidement un médecin en cas de fièvre, de toux, de symptômes grippaux et/ou de lésions cutanées.
Références
Trois cas de grippe aviaire (H5N6) ont été signalés par les autorités sanitaires de Hong Kong en l'espace d'une semaine. Le cas le plus récent concerne un homme de 55 ans vivant à Liuzhou, dans le Guangxi. Il est agriculteur et a été en contact avec des volailles vivantes. Il a développé des symptômes le 17 août et a été admis pour traitement le même jour. L'état du patient est critique.
En général le risque d’infection par les virus de la grippe aviaire est très faible pour l’être humain et survient presque toujours dans des conditions de contacts rapprochés avec de la volaille infectée (leurs sécrétions respiratoires ou matières fécales).
Conséquences pour les voyageurs
Une hygiène personnelle optimale, qui est également importante dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Le contact avec les volailles et leurs excréments doit être évité. Ne visitez pas les marchés/fermes d'oiseaux et de volailles.
Références
Selon les médias, 4 singes morts ont été découverts dans la région de Chuvisca, dans l'État de Rio Grande do Sul. Il a été confirmé que l'un des singes était infecté par la fièvre jaune. La région touchée où les singes morts ont été trouvés se situe entre Porto Alegre et la frontière de l'Uruguay.
Les décès de singes précèdent souvent les cas humains de fièvre jaune en Amérique du Sud et sont donc un indicateur de la circulation (accrue) du virus de la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
Le Brésil fait face à une recrudescence de fièvre jaune depuis 2017. La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée par l'OMS pour la plupart des régions du Brésil. En raison de la propagation de la fièvre jaune dans des régions précédemment déclarées exemptes de cette maladie, l'indication à la vaccination doit être généreuse (la saison de haute transmission