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Conseils médicaux aux voyageurs
Comité d'experts suisse pour la médecine des voyages

 

Conseils médicaux aux voyageurs
Comité d'experts suisse pour la médecine des voyages

 

Conseils médicaux aux voyageurs
Comité d'experts suisse pour la médecine des voyages

 

Conseils médicaux aux voyageurs
Comité d'experts suisse pour la médecine des voyages

Costa Rica

Latest News

Le ministère de la Santé du Costa Rica signale 139 cas de paludisme dans la région caribéenne d’Huerta. La plupart des cas ont été enregistrés à Pococí et Limón. Selon le Centres for Disease Control and Prevention (CDC) américain et d'autres sources, le type de paludisme retrouvé est P. falciparum, la forme la plus dangereuse du parasite.
Tous les voyageurs à destination de la province de Limon et des provinces adjacentes doivent être informés de la flambée de paludisme ! Une chimioprophylaxie peut être envisagée pour les voyageurs se rendant dans les zones touchées. A noter qu'il existe également un risque de paludisme dans les provinces d'Alajuela, Heredia et dans la région de Puntarenas (voir malaria sur www.healthytravel.ch). Protection optimale contre les moustiques 24/7 (au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue, le chikungunya et autres arboviroses). En cas de fièvre >37.5° C, n'oubliez jamais qu'elle peut être causée par un paludisme et demandez immédiatement un test de paludisme par analyse de sang !
MoH Costa Rica, 20.4.2023 | MoH Costa Rica, 18.4.2023 | MoH Costa Rica, 14.4.2023 | MoH Costa Rica, 13.4.2023 | MoH Costa Rica, 7.4.2023 | CDC, 17.4.2023 | CDC Alert Travel Notice, 17.4.2023
According to data from the Health Surveillance Directorate of the Ministry of Health, as of 18 April 2023, a total of 116 positive malaria cases have been identified in the Huerta Caribbean region, with of 57 cases in Pococí (in particular in the areas of Ticabán, El Jardín, Las brisas and El rótulo), 55 cases in the canton of Limón (areas Moín, Villa del Mar, Limón 2000 and the Miles sector), two in Matina, one in Guácimo and one case in Siquirres. Most cases have been reported during the first two weeks of April. The latest information on the outbreak can be found on the Ministry of Health’s website of Costa Rica.
 
According to US CDC and other sources the species found is P. falciparum.
 
As part of the containment actions established by the Ministry of Health in conjunction with the Costa Rican Social Security Fund, since the first case was detected, a series of preventive and control measures have been implemented to prevent the disease from spreading. Among the actions being carried out are the exhaustive tracking of all persons who have been in contact with confirmed cases, to detect possible new infections and provide timely medical care, as well as delivery of prophylactic treatment in different locations to patients positive for the disease living with them, to prevent the disease from spreading and becoming an epidemic, monitoring of control of thick drops to determine the effectiveness of medical treatment and detect possible relapses.
After having reported no documented local transmission in Costa Rica from 2012–2014, cases have been gradually increasing since 2015 with 189 locally acquired cases reported in 2021, mostly in Alajuela Province (near the border with Nicaragua), In 2022, according to the 'Dirección de Vigilancia de la Salud', a total of 332 malaria cases were reported in EW 34 (ending 28 August 2022), with the North Huetar region the most affected with a total of 300 cases, followed by the Caribbean Huetar region with 24 cases, P. falciparum being the most prevalent parasite.
 
Map Source: LINK
 

ECTM_weekly_EpiNews_EN_2023_04_20_image_1.jpg

The dynamics of this outbreak are currently unclear and are being closely followed.
 
Recommendation: All travellers to Limon Province and adjacent provinces should be made aware of the malaria outbreak; until there is clarity on the dynamics of the outbreak, chemoprophylaxis can be considered for travelers to the affected areas. Optimal mosquito protection 24/7 (at dusk and at night against malaria, during the day against dengue and other arboviruses) is of great importance! Be aware, that there also is a malaria risk in the provinces of Alajuela, Heredia, area around Puntarenas, see map at www.healthytravel.ch.
 
Important: In case of fever (>37.5°C), malaria should always be immediately ruled out by blood tests!
MoH Costa Rica, 18.4.2023 | MoH Costa Rica, 14.4.2023 | MoH Costa Rica, 13.4.2023 | MoH Costa Rica, 7.4.2023 | CDC 17.4.2023 | CDC Alert Travel Notice 17.4.2023
Selon le ministère de la Santé, 332 cas de paludisme ont été signalés au Costa Rica depuis le début de l’année, la région Nord-Huetar étant la plus touchée avec un total de 300 cas, suivie par la région Caraïbes-Huetar. P. falciparum est le parasite le plus répandu.
 
La malaria (le paludisme) est une infection parasitaire transmise par les piqûres de moustiques le soir au crépuscule et la nuit et se déclare sous forme de fièvre à 37,5° ou plus, des maux de tête, des frissons, des symptômes grippaux, et parfois des diarrhées. La maladie est potentiellement mortelle et constitue une urgence médicale ! Voir aussi la fiche d'information sur le paludisme.
Protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 (au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue, le chikungunya et autres arboviroses). En cas de fièvre >37,5° C, il faut toujours penser à un paludisme et l'exclure par une analyse de sang.
San Carlos Digital, 21.9.2022 | Ministerio de Salud Costa Rica, 1.9.2022
Depuis le début de l'année, le ministère de la Santé du Costa Rica a signalé 256 cas de paludisme. La tendance est à la hausse depuis cinq ans. Les trois régions avec le plus de cas sont Huetar Norte avec 226 cas, Huetar Caribe avec 22 cas et Central Pacific avec 8 cas.
Protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 (fiche d’information contre les piqures de moustique) : au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue, le chikungunya et autres arboviroses. En cas de fièvre >37,5° C, il faut toujours penser à un paludisme et l'exclure par une analyse de sang (voir aussi fiche d’information malaria).
Ministerio de Salud Costa Rica, 30.6.2022
Les autorités sanitaires signalent une transmission continue du paludisme dans la région Zona Norte du pays. Depuis septembre 2021, une augmentation du nombre de cas de paludisme a été signalée à Medio Queso, San Gerardo, Cuatro Esquinas, Isla Chica, La Trocha, Las Delicias, Coquita, Santa Cecilia et San Francisco.
Protégez-vous de manière optimale 24h/24 et 7j/7 contre les piqûres de moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) : au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue et autres arboviroses).
En cas de fièvre > 37.5°C : rendez-vous immédiatement chez un médecin ou dans une clinique et faites effectuer un test sanguin de dépistage du paludisme (voir aussi fiche d'information sur le paludisme) !
HPS Weekly Report, Semaine 9, 8.3.2022

Au cours des quatre dernières semaines, on observe une augmentation des cas de paludisme dans la zone nord (communes de Medio Queso, San Gerardo, Cuatro Esquinas, Isla Chica, La Trocha, Las Delicias et Coquital). Depuis 2016 on assiste à une recrudescence de cas locaux, en 2021 un total de 138 cas de paludisme ont été déclarés.

La malaria (le paludisme) est une infection parasitaire transmise par les piqûres de moustiques le soir et la nuit et se déclare sous forme de fièvre à 37,5° ou plus, des maux de tête, des frissons, des symptômes grippaux, et parfois des diarrhées. La maladie est potentiellement mortelle et constitue une urgence médicale !

 

Conséquences pour les voyageurs

Protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 (au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue, le chikungunya et autres arboviroses). En cas de fièvre >37,5° C, il faut toujours penser à un paludisme et l'exclure par une analyse de sang.

 

Références

Outbreak News Today, 4.12.2021, Ministerio de Saude, 3.12.2021

(source image: PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021) The high incidence in Guatemala compared to the other countries is striking. However, these numbers need to be interpreted with caution, as epidemiological surveillance may be limited due to the COVID-19 pandemic. Case numbers in the Caribbean are incomplete, see link for details.

 

Consequences for travelers

Currently, none of the above countries is classified as an area with a current outbreak (see CDC map). Prevention: Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7): during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria). Detailed information on Zika can be found in the Zika factsheet.

 

References

PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021

News_HealthyTravel_21_11_18_Bild_2.JPG

The 'Pan American Health Organization' (PAHO) has reported 122,203 chikungunya fever cases in the Americas in the year 2021, compared to 103,000 cases reported for the entire year of 2020. Brazil accounts for the majority of cases (97%).

Chikungunya fever is a viral infection transmitted by Aedes mosquitoes. The disease is typically manifested by severe joint pain in the hands and feet, which can last for weeks or months in some patients.

 

Consequences for travelers

Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).

 

References

Outbreak News Today, 30.10.2021

Informations générales

  • Bien que l'état d'urgence sanitaire international pour le COVID-19 ait été déclaré terminé le 5 mai 2023, le COVID-19 reste une menace pour la santé
  • Respectez les recommandations et les règlements du pays visité
  • Vérifiez les conditions d'entrée dans le pays de destination: voir la carte des règlements de voyage COVID-19 régulièrement mise à jour par l'IATA: (LIEN)

Vaccinations pour tous les voyageurs

 
Risk Area
Factsheet
Flyer
SOP
MAP
Bookmark
Dans tout le pays
 
 
 
 

 
Recommandation
  • La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans des pays tropicaux ou subtropicaux.
 

  • L'hépatite A est une infection du foie causée par un virus. Elle est également connue sous le nom de jaunisse.
  • Le virus se transmet facilement par des aliments ou de l'eau contaminés, mais il peut aussi être transmis par contact sexuel.
  • Il existe un vaccin fiable et très efficace qui offre une protection de longue durée.
  • La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs qui se rendent dans des pays tropicaux ou subtropicaux, ainsi que pour les groupes à risque.

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Hepatitis-A.pdf

  • L'hépatite A est une infection du foie causée par un virus.
  • Le virus se transmet facilement par des aliments ou de l'eau contaminés, mais il peut aussi être transmis par contact sexuel.
  • Il existe un vaccin fiable et très efficace qui offre une protection de longue durée.
  • La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour tous les voyageurs qui se rendent dans des pays tropicaux ou subtropicaux, ainsi que pour les groupes à risque.
L'hépatite A est causée par un virus très contagieux qui affecte le foie. Elle est également connue sous le nom de jaunisse. L'hépatite A est très fréquente chez les voyageurs non vaccinés.

L'hépatite A est présente dans tous les pays du monde, mais le risque d'infection est plus élevé dans les pays où les normes d'hygiène sont insuffisantes. Il existe un risque élevé dans la plupart des pays tropicaux et subtropicaux, ainsi que dans certains pays d'Europe de l'Est et du bassin méditerranéen.

Ces dernières années, on a également constaté une augmentation des cas en Amérique du Nord et en Europe, y compris en Suisse, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Les épidémies dans les pays d'Europe du Nord peuvent également survenir lorsque des enfants non vaccinés sont infectés lors de visites familiales dans des pays tropicaux et subtropicaux. À leur retour, ils peuvent transmettre le virus dans les établissements de soins.

La transmission se fait principalement par l'eau potable ou les aliments contaminés par des matières fécales. Les autres vecteurs de transmission sont les contacts personnels étroits, en particulier les contacts sexuels (sexe anal-oral) ou une hygiène des mains insuffisante.
Plusieurs semaines après l'infection, des symptômes tels que fièvre, fatigue, nausées, manque d'appétit, gêne abdominale et diarrhée peuvent apparaître. Quelques jours plus tard, la peau et les yeux peuvent devenir jaunes (jaunisse). La plupart des symptômes disparaissent après quelques semaines, mais la fatigue peut souvent durer plusieurs mois. Les jeunes enfants présentent généralement peu ou pas de symptômes, mais chez les personnes âgées, la maladie peut être grave et prolongée.
Aucun traitement spécifique n'est disponible. La guérison d'une infection aiguë par l'hépatite A peut prendre plusieurs semaines ou mois et nécessite du repos physique et un régime alimentaire.

Il existe un vaccin sûr et très efficace qui consiste en deux injections à au moins 6 mois d'intervalle. Il offre une protection à vie après la deuxième dose. Le vaccin contre l'hépatite A peut également être administré en association avec le vaccin contre l'hépatite B (3 doses nécessaires).

La vaccination contre l'hépatite A est recommandée à tous les voyageurs se rendant dans des zones à risque, ainsi qu'aux personnes présentant un risque personnel accru : personnes souffrant d'une maladie chronique du foie, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes consommant ou s'injectant des drogues, personnes ayant des contacts professionnels accrus avec des personnes provenant de zones ou de populations à haut risque, etc.

  • Office fédéral de la santé publique (OFSP). Hépatite A. https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/hepatitis-a.html 
  • Hépatite Suisse: https://fr.hepatitis-schweiz.ch/tout-sur-hepatite/hepatite-a 
  
 
 
 
 

 
Recommandation
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
 

Mondiale
  
 
 
 
 

 
Recommandation

Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.

 

Mondiale
  
 
 
 
 

 
Recommandation

Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.

 

Mondiale
  
 
 
 
 

 
Recommandation

Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.

 

Vaccinations pour certains voyageurs

 
Risk Area
Factsheet
Flyer
SOP
MAP
Bookmark
Aucun risque
 
 
Fièvre jaune - Carte de l'Afrique
 

 
Recommandation de l'OMS
Pour des raisons médicales : la vaccination n'est pas recommandée.
 

 
Condition d’entrée du pays

Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes :

  • - La vaccination est obligatoire en cas d'arrivée dans les 6 jours après avoir quitté ou transité par Angola, Bénin, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Colombie, Congo (Brazzaville), République du Congo, Côte d'Ivoire, Équateur, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Franz. Guyane, Guyana, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Paraguay, Pérou, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Suriname, Tanzanie, Tchad, Togo, Trinité et Tobago, Venezuela, Zambie. Les passagers doivent être en possession d'un certificat de vaccination délivré au moins 10 jours avant l'arrivée.

Exemptés de cette exigence d'entrée

  • - Ressortissants du Costa Rica.
  • - Résidents du Costa Rica.
  • - Enfants de moins de 9 mois.
  • - Adultes de plus de 60 ans détenant une preuve de contre-indication médicale.
  • - Passagers transitant par le Costa Rica s'ils ne quittent pas la zone de transit.
  • - Les passagers transitant par des pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune s'ils ne quittent pas les zones de transit.
  • - Femmes enceintes et allaitantes ("lettre d'exemption" requise).
 

  • La fièvre jaune est une infection virale potentiellement mortelle. Un vaccin très efficace est disponible.
  • La vaccination est fortement recommandée pour tous les voyageurs dans les régions où la fièvre jaune est présente, même si la vaccination n'est pas une condition d'entrée obligatoire dans le pays. En l'absence d'immunosuppression, une dose de rappel unique est recommandée après 10 ans. 
  • Le vaccin contre la fièvre jaune doit être administré par un médecin ou un centre autorisé au moins dix jours avant votre arrivée dans le pays de destination, avec inscription dans le carnet international de vaccination ('International Certificate for Vaccination').
  • Les voyageuses enceintes ou qui allaitent, ainsi que les personnes qui souffrent d'une affection compromettant le système immunitaire sont invitées à consulter un spécialiste de médecine des voyages.

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Yellow-fever.pdf

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf

Pour des raisons médicales : la vaccination n'est pas recommandée.

Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes :

  • - La vaccination est obligatoire en cas d'arrivée dans les 6 jours après avoir quitté ou transité par Angola, Bénin, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Colombie, Congo (Brazzaville), République du Congo, Côte d'Ivoire, Équateur, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Franz. Guyane, Guyana, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Paraguay, Pérou, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Suriname, Tanzanie, Tchad, Togo, Trinité et Tobago, Venezuela, Zambie. Les passagers doivent être en possession d'un certificat de vaccination délivré au moins 10 jours avant l'arrivée.

Exemptés de cette exigence d'entrée

  • - Ressortissants du Costa Rica.
  • - Résidents du Costa Rica.
  • - Enfants de moins de 9 mois.
  • - Adultes de plus de 60 ans détenant une preuve de contre-indication médicale.
  • - Passagers transitant par le Costa Rica s'ils ne quittent pas la zone de transit.
  • - Les passagers transitant par des pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune s'ils ne quittent pas les zones de transit.
  • - Femmes enceintes et allaitantes ("lettre d'exemption" requise).

Yellow_fever_vaccination_map_AFRICA.jpg

CDC Carte: Yellow fever vaccine recommendations for the Americas

 

Footnotes

  • Current as of November 2022. This map is an updated version of the 2010 map created by the Informal WHO Working Group on the Geographic Risk of Yellow Fever.
  • In 2017, the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) expanded its yellow fever vaccine recommendations for travelers going to Brazil because of a large outbreak in multiple states in that country. For more information and updated recommendations, refer to the CDC Travelers’ Health website.
  • Yellow fever (YF) vaccination is generally not recommended for travel to areas where the potential for YF virus exposure is low. Vaccination might be considered, however, for a small subset of travelers going to these areas who are at increased risk for exposure to YF virus due to prolonged travel, heavy exposure to mosquitoes, or inability to avoid mosquito bites. Factors to consider when deciding whether to vaccinate a traveler include destination-specific and travel-associated risks for YF virus infection; individual, underlying risk factors for having a serious YF vaccine-associated adverse event; and country entry requirements.
  • La fièvre jaune est une maladie présente en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud qui se transmet par les piqûres de moustiques.
  • Chez les voyageurs non vaccinés, la maladie peut être grave. Elle est mortelle dans plus de 50 % des cas.
  • Un vaccin très efficace est disponible.
  • En raison du risque d’effets secondaires potentiellement graves, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes.
La fièvre jaune est une infection virale aiguë transmise par les piqûres de moustiques. La maladie est présente en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud. Il s’agit d’une maladie potentiellement mortelle. Cependant, la vaccination offre une protection très élevée.
La fièvre jaune est endémique dans les pays d’Afrique subsaharienne et d’Amérique du Sud, ainsi qu’au Panama. La transmission se produit tout au long de l’année, mais elle atteint un pic pendant la saison des pluies. Les mêmes espèces de moustiques sont présentes en Asie, mais aucun cas de fièvre jaune n’a été observé dans cette région du monde.
Le virus de la fièvre jaune est principalement transmis à l’homme par la piqûre de moustiques infectés de type Aedes, actifs en journée, ou de type Haemagogus, actifs la nuit. Les moustiques contractent le virus en piquant des primates (humains ou non humains) infectés, puis transmettent le virus à d’autres primates (humains ou non humains). La transmission de la fièvre jaune et les épidémies sont facilitées par l’interface entre la jungle, la savane et les zones urbaines. Les personnes qui travaillent dans la jungle contractent le virus et tombent malades. Ainsi, le virus est importé en milieu urbain par les personnes infectées où il se transmet à d’autres personnes.
La plupart des personnes infectées par le virus de la fièvre jaune présentent des symptômes légers ou sont asymptomatiques et se rétablissent complètement. Toutefois, certaines personnes développent la maladie fièvre jaune avec des symptômes qui se manifestent généralement entre 3 et 6 jours après l’infection. Les symptômes sont peu spécifiques et ressemblent à ceux de la grippe (fièvre, frissons, maux de tête et douleurs). Après une brève rémission, environ 10 à 20 % des personnes atteintes développeront une forme grave de la maladie. La maladie grave se caractérise par une forte fièvre, une peau et des yeux jaunes, des hémorragies, un choc et une insuffisance des organes. Elle est mortelle chez 30 à 60 % des patients.
Il n’existe aucun traitement spécifique. Il s’agit essentiellement d’un traitement de confort qui consiste à se réhydrater et à faire baisser la fièvre. Il est recommandé d’éviter l’aspirine et autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple l’ibuprofène ou le naproxène, en raison d’un risque accru d’hémorragies.

À l’instar de toutes les maladies transmises par les moustiques, la prévention consiste à se protéger des piqûres de moustiques de jour, comme de nuit (voir la fiche d’informations « Protection contre les piqûres d’insectes et de tiques »). Le vaccin disponible est très efficace et assure une protection à long terme. Il est recommandé à partir de l’âge de 9 mois pour les personnes qui se rendent dans des zones où la fièvre jaune est endémique. Par ailleurs, certains pays exigent que les voyageurs présentent une preuve de vaccination lors de leur entrée dans le pays.

Le vaccin est une forme vivante atténuée du virus. Les personnes immunocompétentes sont protégées à partir de 10 jours suite à la première vaccination. Les réactions au vaccin contre la fièvre jaune sont généralement légères et comprennent des maux de tête, des douleurs musculaires et une légère fièvre. Les effets secondaires peuvent être traités avec du paracétamol, mais l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple l’ibuprofène ou le naproxène, doivent être évités. Dans des cas extrêmement rares, le vaccin peut entraîner des réactions graves, voire mortelles. Ainsi, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes. Si vous faites partie de ce groupe à risque, renseignez-vous auprès de votre médecin spécialisé en médecine des voyages.

En 2016, l’OMS a modifié ses recommandations en matière de vaccination contre la fièvre jaune, en passant d’une dose de rappel tous les 10 ans à une dose unique, valable à vie. Toutefois, cette décision a été prise sur la base de données restreintes et principalement issues de populations endémiques, exposées à des rappels naturels (par contact avec des moustiques infectés). Ainsi, cette recommandation ne s’applique pas aux voyageurs venant de régions non endémiques. La stratégie de la dose unique préconisée par l’OMS ayant soulevé des inquiétudes chez plusieurs experts, le Comité suisse d’experts en médecine des voyages recommande une dose de rappel unique ≥10 ans après la 1ère dose (max. 2 doses en tout) chez les personnes immunocompétentes, avant de considérer une immunité à vie.
Carte de la fièvre jaune - Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies : https://www.cdc.gov/yellowfever/maps/index.html 
Informations sur la fièvre jaune - Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies : https://www.cdc.gov/yellowfever/index.html 
Informations sur la fièvre jaune - Centre européen de prévention et de contrôle des maladies :
https://www.ecdc.europa.eu/en/yellow-fever/facts 
Mondiale
  
 
 
 
  • L'hépatite B est une infection virale du foie qui se transmet par du sang contaminé ou par contact sexuel.
  • Il existe un vaccin sûr et très efficace qui offre une protection à vie.
  • La vaccination contre l'hépatite B est recommandée pour tous les jeunes et les voyageurs à risque, en particulier si :
    • Vous voyagez régulièrement ou passez de longues périodes à l'étranger.
    • Il existe un risque de rapports sexuels non protégés.
    • Vous êtes susceptible de subir un traitement médical ou dentaire à l'étranger, ou d'entreprendre des activités qui peuvent vous exposer au risque de contracter l'hépatite B (tatouages, piercing, acupuncture dans des conditions non sécurisées).
Under construction
Dans tout le pays
 
 
 
  • La rage se transmet principalement par les chiens (et les chauves-souris), mais n’importe quel mammifère peut transmettre le virus.
  • Dès la survenue des symptômes, l’évolution de la rage est fatale.
  • La meilleure prévention contre la rage est d’être vacciné et d’adopter un comportement approprié envers les mammifères.
  • La vaccination avant le voyage est recommandée parce que les vaccins et les immunoglobulines peuvent être difficile à obtenir dans de nombreux pays de destination. La vaccination avant le voyage est particulièrement recommandée en cas de
    • séjours de longue durée dans des pays endémiques,
    • voyages courts présentant un risque individuel élevé, notamment voyages à deux roues ou randonnées dans des zones reculées, bébés et enfants de moins de 8 ans,
    • professionnels travaillant avec des animaux ou spéléologues (chauves-souris !),
    • pour plus de détails, voir la SOP vaccination rage (disponible uniquement sur HealthyTravel PRO).
  • Attention : une morsure, une griffure ou un contact avec la salive d'un mammifère est une urgence ! Informez-vous ci-dessous sur les mesures à prendre!

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Rabies.pdf

Cette fiche d'information contient des renseignements importants sur la rage. Pour une préparation optimale de votre voyage, nous vous recommandons de lire attentivement ces informations et d'emporter la fiche d'information lors de votre voyage !
  • La rage se transmet principalement par les chiens (et les chauves-souris), mais n’importe quel mammifère peut transmettre le virus.
  • Dès la survenue des symptômes, l’évolution de la rage est fatale.
  • La meilleure prévention contre la rage est d’être vacciné et d’adopter un comportement approprié envers les mammifères.
  • La vaccination avant le voyage est recommandée parce que les vaccins et les immunoglobulines peuvent être difficile à obtenir dans de nombreux pays de destination. La vaccination avant le voyage est particulièrement recommandée en cas de
    • séjours de longue durée dans des pays endémiques,
    • voyages courts présentant un risque individuel élevé, notamment voyages à deux roues ou randonnées dans des zones reculées, bébés et enfants de moins de 8 ans,
    • professionnels travaillant avec des animaux ou spéléologues (chauves-souris !).
  • Attention : une morsure, une griffure ou un contact avec la salive d'un mammifère est une urgence ! Informez-vous ci-dessous sur les mesures à prendre!
La rage est une maladie mortelle transmise par la salive ou d’autres fluides corporels de mammifères infectés.
Les chiens sont responsables de plus de 95 % des cas humains. Les chauves-souris, les chats et (rarement) les singes et autres mammifères peuvent aussi transmettre la rage. Les régions les plus à risque sont l'Asie, l'Afrique et certains pays d'Amérique latine (p. ex. la Bolivie). La rage peut survenir partout dans le monde, sauf dans les pays où elle a été éradiquée avec succès.
La salive des animaux infectés pénètre dans le corps humain par la peau lésée, soit par des morsures ou des griffures, soit en léchant des zones de peau déjà lésées. Une fois que le virus de la rage a pénétré dans le corps par la lésion cutanée, il se déplace le long des fibres nerveuses en direction du cerveau. Dans la plupart des cas, cette migration prend plusieurs semaines à mois, et ne présente aucun symptôme accompagnant.
Les symptômes n'apparaissent généralement que lorsque le virus a atteint le cerveau. Dans la plupart des cas, cela se produit après 2 à 12 semaines (fourchette : 4 jours - plusieurs années !) et se manifeste par une encéphalite (inflammation du cerveau) qui, dans 99,99% des cas, est mortelle en l'espace de quelques semaines. Dès que les symptômes de l'encéphalite apparaissent, l'évolution fatale ne peut plus être évitée.

Il n’existe aucun traitement contre la rage.

Mesures post-exposition : Nettoyer immédiatement la plaie avec beaucoup d’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes, appliquer du désinfectant (p.ex. Bétadine®, Merfen®) et se rendre en urgence (dans les 24h) auprès d’un centre hospitalier pour démarrer la vaccination post-exposition. Un vaccin antitétanique de rappel est également indiqué. Pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la rage avant de voyager (préexposition), il est suffisant de recevoir deux doses supplémentaires (de n’importe quelle marque disponible) à 3 jours d’intervalle. En cas d’absence de vaccination préexposition complète, il est nécessaire de recevoir - en plus de la vaccination post-exposition - des immunoglobulines à titre d’immunisation passive. Il convient de noter que les immunoglobulines (et parfois, les vaccins) sont souvent indisponibles dans les milieux à faibles ressources, ce qui est source de stress et d’insécurité.

Caresser des animaux n’est pas une bonne idée. Évitez de toucher des animaux sauvages, inconnus, voire morts.

Vaccination préexposition : Les voyageurs qui sont susceptibles d'effectuer des voyages répétés dans des endroits où la rage existe devraient se faire vacciner avant le voyage (préexposition). De plus, la vaccination préexposition est fortement recommandée pour les voyages à risque :

  • séjours de longue durée dans des pays endémiques,
  • voyages courts présentant un risque individuel élevé, notamment voyages à deux roues ou randonnées dans des zones reculées, bébés et enfants de moins de 8 ans,
  • professionnels travaillant avec des animaux ou spéléologues (chauves-souris !).

Un schéma vaccinal court peut être proposé à la plupart des voyageurs : 2 injections, la première à un mois du départ si possible (minimum : 8 jours avant le départ). Un rappel est recommandé avant le prochain voyage, à un an d’intervalle minimum.

  • Il est recommandé d’obtenir les informations sur la prévention de la rage avant de voyager.
  • En cas de voyage de plusieurs semaines ou à risque particulier, programmez un rendez-vous au centre de médecine des voyages 4 semaines avant le départ au plus tard.
  • Après une éventuelle exposition (morsure, griffure), le nettoyage et désinfection de la plaie et la vaccination sont requis, même pour les personnes vaccinées avant le voyage.
  • Imprimez cette fiche d’informations et gardez-la à portée de main pendant votre voyage !
  • OFSP Suisse (allemand): https://www.bag.admin.ch/dam/bag/de/dokumente/mt/infektionskrankheiten/tollwut/bag-bulletin-15-2021-tollwut-prep-und-pep.pdf.download.pdf/210412_BAG_Bulletin_15_2021_Tollwut%20PrEP%20und%20PEP_d.pdf 
  • OFSP Suisse (français): https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/14/1402EC7524F81EDBA5D6C3EBC18BA9FB.pdf
Dans tout le pays
 
 
 
  • La fièvre typhoïde est une maladie grave causée par une bactérie et transmise par des aliments ou de l'eau contaminés.
  • Le risque est très faible pour les voyageurs qui ont accès à des aliments et des boissons sains.
  • La meilleure protection contre la fièvre typhoïde consiste à respecter une hygiène de base optimale.
  • Il existe un vaccin contre la typhoïde qui est recommandé si
    • séjour dans des conditions d'hygiène insuffisantes (par exemple, en voyageant dans des zones rurales)
    • séjour de courte durée (>1 semaine) dans un pays à haut risque (ou hyper-endémiques: voir page pays)
    • séjour de longue durée (> 4 semaines) dans un pays endémique
    • Présence d'un facteur de risque individuel ou d'un problème de santé préexistant. Dans ce cas, veuillez en parler à votre médecin.

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Typhoid-fever.pdf

  • La fièvre typhoïde, également appelée fièvre entérique, est causée par les bactéries Salmonella Typhi et Salmonella Paratyphi.
  • Les bactéries sont relâchées dans les selles des personnes infectées. Dans les pays où les normes d’hygiène sont précaires, la bactérie peut ensuite pénétrer dans le réseau d’eau potable et provoquer des infections chez d’autres personnes.
  • La maladie se propage par l’ingestion d’aliments et de boissons contaminés.
  • La principale mesure préventive peut se résumer par la formule « Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber ». Autrement dit : évitez de boire de l’eau non bouillie ou provenant de bouteilles non scellées ; évitez les produits refroidis/congelés (p.ex. les glaçons ou les crèmes glacées), sauf s’ils proviennent d’une source sûre ; évitez les légumes non cuits, épluchez et nettoyez vous-même les fruits et les légumes avec de l’eau potable sûre uniquement.
  • Un vaccin est disponible et recommandé : a) pour les voyageurs se rendant dans le sous-continent indien ou en Afrique de l’Ouest, b) pour les voyageurs rendant visite à des amis ou de la famille, ou pour les voyageurs de longue durée se rendant dans d’autres zones tropicales ou subtropicales.
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne qui touche l’ensemble du corps et se manifeste principalement par une forte fièvre, souvent accompagnée de somnolence (tuphos en grec signifie « torpeur ») et de maux de tête intenses. Si l’infection est traitée par des antibiotiques adaptés, la mortalité est très faible. En l’absence de traitement par contre, la maladie entraîne des complications pouvant mener à une mortalité importante. La fièvre typhoïde ne doit pas être confondue avec la salmonellose intestinale, une maladie causée par d’autres espèces de salmonelles qui provoquent principalement des symptômes diarrhéiques bénins dans le monde entier.
La fièvre typhoïde est surtout présente sur le sous-continent indien (Afghanistan, Pakistan, Népal, Bhoutan, Inde et Bangladesh). Cette région connaît aussi une augmentation croissante de la résistance aux antibiotiques. La maladie est aussi présente dans toute la région subtropicale, mais à une moindre fréquence. Autrefois, elle était présente en Europe et en Amérique du Nord, mais la maladie a disparu grâce à l’amélioration de la qualité de l’eau et des normes sanitaires.
La fièvre typhoïde se transmet par voie fécale-orale : les bactéries sont relâchées dans les selles des personnes infectées et si l’hygiène des mains est insuffisante, les personnes infectées peuvent contaminer les aliments et l’eau potable de leur famille. Dans les régions où les normes d’assainissement sont précaires, les matières fécales contaminées peuvent également contaminer l’approvisionnement public en eau potable.
La période d’incubation, autrement dit l’intervalle de temps entre l’infection et la survenue des premiers symptômes, peut varier entre 3 jours et 3 semaines. Le symptôme principal de la fièvre typhoïde est une fièvre élevée (entre 39 et 41 °C) accompagnée de maux de tête intenses et de somnolence. Dans la phase initiale de la maladie, les patients se plaignent souvent de constipation. À un stade plus avancé, des diarrhées peuvent apparaître. Aux stades ultérieurs et en l’absence d’un traitement adéquat, la maladie peut se compliquer en septicémie, ou en hémorragie ou perforation intestinale, entraînant de fait une mortalité importante.
La fièvre typhoïde se guérit grâce à un traitement antibiotique adapté en fonction du profil de résistance de la bactérie. Sur le sous-continent indien, certaines souches peuvent être multirésistantes, nécessitant un traitement antibiotique intraveineux à large spectre. En cas de fièvre typhoïde grave avec baisse du degré de conscience (délire) ou coma, il peut être nécessaire de compléter le traitement avec des corticoïdes.

« Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber » : ce simple slogan suffirait presque à prévenir la fièvre typhoïde. Mais rares sont les voyageurs qui respectent ce conseil à la lettre. Toutefois, on n’insistera jamais assez sur l’importance de l’hygiène des aliments et de l’eau : évitez d’acheter des bouteilles d’eau non scellées, évitez de boire de l’eau du robinet provenant de sources inconnues, évitez de manger des aliments refroidis ou congelés (c.-à-d. des glaçons ou de la crème glacée) et évitez de manger des fruits et légumes crus que vous n’avez pas épluchés et lavés vous-même avec de l’eau potable sûre.

Deux types de vaccins sont disponibles :

  • Un vaccin oral (vivant) composé de trois capsules à prendre un jour sur deux à jeun. Ces capsules doivent être réfrigérées avant d’être utilisées. Ce vaccin offre une protection d’environ 70 % qui commence 10 jours après la prise de la troisième et dernière capsule. Au bout d’un an ou trois ans, le vaccin doit être pris à nouveau avant un nouveau voyage dans une zone à risque. Ce vaccin ne peut être administré aux patients atteints d’une maladie gastro-intestinale chronique grave (telle que la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse) ou qui présentent une baisse sévère de l’immunité.
  • Le vaccin à dose unique est un vaccin inactivé injecté par voie intramusculaire. La protection atteint également 70 % environ et commence 14 jours après l’injection. Ce vaccin peut être administré aux patients chez qui le vaccin oral n’est pas recommandé. Il n’est pas enregistré en Suisse, mais la plupart des médecins spécialisés en médecine tropicale et médecine des voyages, ainsi que tous les centres spécialisés en médecine des voyages, ont le vaccin en stock. La durée de la protection est d’environ trois ans.
La vaccination contre la fièvre typhoïde est conseillée pour les voyages de longue durée et aux voyageurs qui se rendent dans des régions où le risque de transmission est particulièrement élevé et/ou la maladie est plus difficile à traiter en raison d’une forte résistance aux antibiotiques.
Office fédéral de la santé publique (Suisse) : https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/typhus-abdominalis-paratyphus.html 
Mondiale
  
 
 
 

 
Recommandation

Recommandation de vaccination selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), voir LIEN.

Condition d'entrée pour certains pays, voir LIEN IATA et LIEN HUG.

 

  • Le Covid-19 est une maladie qui touche l'ensemble du corps, mais qui se manifeste principalement par des symptômes respiratoires tels que la toux et des difficultés à respirer. Elle est causée par le virus SRAS-CoV-2.
  • L'infection se propage principalement par des gouttelettes respiratoires et éventuellement des aérosols lorsque les personnes infectées toussent, éternuent, parlent ou chantent sans porter de masque.
  • L'infection peut être prévenue très efficacement par la vaccination et un nombre croissant de vaccins sont désormais approuvés et disponibles pour la protection.
  • La vaccination est recommandée selon les recommandations suisses de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), voir LIEN.
  • En outre, la prévention repose en grande partie sur le port de masques, l'hygiène des mains et la distance physique (au moins 1.5 m) si les masques ne sont pas portés et si les personnes ne sont pas vaccinées.
Pour plus d'informations, voir le LIEN de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)
Dans tout le pays
  
 
 
 
  • La grippe est courante dans le monde entier, y compris dans les pays subtropicaux et tropicaux.
  • La vaccination offre la meilleure protection. 
  • La vaccination contre la grippe est recommandée pour tous les voyageurs appartenant à un groupe "à risque", comme les femmes enceintes, les voyageurs souffrant de maladies concomitantes, les personnes âgées (>65 ans), ou pour certains voyages à risque particulier (ex: croisière, pèlerinage).
  • Le vaccin contre la grippe n'offre pas de protection contre la grippe aviaire.
Under construction

Malaria

 
Risk Area
Factsheet
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Infosheet
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Paludisme - Carte du monde
 

 
Risque faible
  • Régions: Provinces de Limón, Heredia, Alajuela, Puntarenas.
     

Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.

 

 
Aucun risque
  • Régions: San José et reste du pays.
 

  • Le paludisme (malaria) est une infection parasitaire potentiellement mortelle, transmise la nuit par des piqûres de moustiques.
  • Il convient de veiller particulièrement à se protéger contre les moustiques, du crépuscule à l’aube, dans les zones à risque.
  • Dans les zones à haut risque, la prise d’un traitement préventif (prophylaxie) est fortement conseillée.
  • En cas de séjour dans une zone à bas risque : renseignez-vous auprès d’un médecin spécialisé en médecine des voyages s’il est nécessaire d’emporter un traitement d’urgence contre le paludisme.
  • Si vous faites partie d’un groupe à risque (femmes enceintes, enfants en bas-âge, personnes âgées, personnes atteintes de maladies préexistantes ou avec un déficit immunitaire) : consultez un médecin avant votre voyage, le paludisme peut très vite s’aggraver.
  • En cas de fièvre supérieure à 37,5°, mesure prise par voie axillaire ou tympanique (un thermomètre en état de marche est indispensable !), pendant ou après le voyage, rendez-vous immédiatement chez un médecin / hôpital pour faire analyser votre sang ! Cela vous concerne, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
  • Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur le paludisme et de lire les informations suivantes.

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Malaria.pdf

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf

  • Régions: Provinces de Limón, Heredia, Alajuela, Puntarenas.
     

Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.

  • Régions: San José et reste du pays.

2023-08-17_ADAPTED_World_Malaria_map_2023_(c)_FR.jpg

Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur le paludisme et d'emporter cette fiche d'information lors de votre voyage.
  • Le paludisme (malaria) est une infection parasitaire potentiellement mortelle, transmise la nuit par des piqûres de moustiques.
  • Il convient de veiller particulièrement à se protéger contre les moustiques, du crépuscule à l’aube, dans les zones à risque.
  • Dans les zones à haut risque, la prise d’un traitement préventif (prophylaxie) est fortement conseillée.
  • En cas de séjour dans une zone à bas risque : renseignez-vous auprès d’un médecin spécialisé en médecine des voyages s’il est nécessaire d’emporter un traitement d’urgence contre le paludisme.
  • Si vous faites partie d’un groupe à risque (femmes enceintes, enfants en bas-âge, personnes âgées, personnes atteintes de maladies préexistantes ou avec un déficit immunitaire) : consultez un médecin avant votre voyage, le paludisme peut très vite s’aggraver.
  • En cas de fièvre supérieure à 37,5°, mesure prise par voie axillaire ou tympanique (un thermomètre en état de marche est indispensable !), pendant ou après le voyage, rendez-vous immédiatement chez un médecin / hôpital pour faire analyser votre sang ! Cela vous concerne, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
Le paludisme (ou malaria) est une maladie fébrile aiguë potentiellement mortelle causée par un parasite de genre Plasmodium, transmis par des moustiques pendant la nuit (entre le crépuscule et l’aube). Un diagnostic et un traitement précoces sont essentiels pour prévenir les complications, dont le décès, ainsi que pour guérir. Pour prévenir le paludisme, il est important de se protéger des piqûres de moustiques et en cas de séjour en zones à haut risque, de prendre un traitement antipaludique à visée préventive (prophylaxie). Les groupes à risque, tels que les femmes enceintes, les enfants en bas-âge, les personnes âgées ou les voyageurs atteints de maladies chroniques doivent demander conseil auprès d’un spécialiste.
Le paludisme touche principalement les régions tropicales et subtropicales d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale (voir la carte du paludisme).
Le Plasmodium se transmet à l’humain par la piqûre de moustiques Anophèles, actifs entre le crépuscule et l’aube uniquement. Ils passent parfois inaperçus, car ils sont petits et ne font presque pas de bruit.
En cas de séjour dans une zone endémique, les symptômes apparaissent généralement entre sept jours et un mois après la piqûre, mais ils peuvent aussi survenir plusieurs mois, voire plus d’un an après. Les symptômes sont de type grippal : d’abord de la fièvre, puis éventuellement des maux de tête, des douleurs musculaires, de la nausée et parfois, de la diarrhée ou de la toux. Seule une analyse sanguine peut confirmer le diagnostic.

Toute fièvre pendant ou après un séjour en zone d’endémie du paludisme est une urgence absolue ! Un diagnostic et un traitement précoces sont nécessaires, car la santé des personnes atteintes de paludisme peut se détériorer très rapidement. Ainsi, en cas de fièvre supérieure à 37,5° (mesurée avec un thermomètre), il est primordial de confirmer un diagnostic de paludisme par une analyse sanguine dans les 24 heures, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non. Rendez-vous chez un médecin ou dans un hôpital en mesure de réaliser ce type d’analyse. Si l’analyse se révèle négative et que la fièvre persiste, il est nécessaire de répéter une analyse le lendemain.

Le paludisme peut être traité efficacement, mais sans traitement, la maladie peut rapidement engendrer des complications et s’avérer mortelle. Les personnes ayant déjà eu le paludisme par le passé ne sont pas protégées d’une infection ultérieure.

La prévention du paludisme passe par la combinaison de plusieurs approches :

  1. Se protéger des piqûres de moustiques du crépuscule à l’aube est primordial dans toutes les régions touchées par le paludisme, mais aussi dans les zones où le risque est minime : cela permet de se prémunir d’autres maladies transmises par les moustiques, fréquentes dans les mêmes régions. Les mesures consistent en :
    • Habillement : Portez des hauts à manches longues et des pantalons. Pour plus de protection, imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine comme substance active (p.ex. Nobite® Textile).
    • Antimoustiques : Appliquez un antimoustique sur les zones non couvertes du corps plusieurs fois par jour.
    • Chambre à coucher : Dormez dans une chambre climatisée ou sous une moustiquaire imprégnée. À l’intérieur, utilisez des sprays anti-moustiques ; utilisez les spirales à brûler à l’extérieur exclusivement, p.ex. sous une table le soir.
    • Chimioprophylaxie : Selon la région et la saison, il peut s’avérer nécessaire de prendre un traitement prophylactique (préventif). Ceci est recommandé pour toutes les destinations présentant un risque élevé de paludisme (marquées en rouge sur nos cartes). Le traitement se prend au cours d’un repas avant, pendant et après votre séjour. Demandez à votre médecin spécialisé en médecine des voyages si une chimioprophylaxie est requise pour votre voyage, et il vous prescrira le médicament approprié et le bon dosage.
  2. Emporter un traitement d’urgence ou SBET (standby emergency treatment) est recommandé pour certaines situations: séjour dans une région présentant un faible risque de paludisme mais avec structure médicale inexistante ou peu fiable. Demandez à votre médecin spécialisé en médecine des voyages si emporter un SBET est nécessaire dans votre cas, surtout si vous prévoyez de voyager dans un endroit où la présence d’une infrastructure médicale fiable n’est pas assurée.
  3. Chez certains groupes à risque, le paludisme peut rapidement devenir dangereux. Si vous êtes enceinte, voyagez avec des enfants en bas-âge ou si vous êtes une personne âgée ou atteint d’une maladie préexistante, ou encore si vous êtes immunodéprimé, demandez conseil auprès d’un spécialiste en médecine des voyages pour savoir si une chimioprophylaxie est recommandée, même si vous visitez une région à faible risque.

À ce jour, il n’existe aucun vaccin contre le paludisme pour les voyageurs.

  • Emportez un thermomètre en état de marche !
  • Les symptômes du paludisme se manifestent au plus tôt sept jours après l’entrée dans une zone d’endémie. Une fièvre supérieure à 37,5° indique toujours une suspicion de paludisme !
  • En cas de fièvre pendant ou même des mois après un séjour en zone d’endémie :
    • Consultez immédiatement un établissement de santé pour exclure le paludisme par une analyse sanguine.
    • Cette analyse doit être réalisée au maximum 24h après l’apparition de la fièvre, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non !
    • L’analyse devra être effectuée une nouvelle fois en cas de résultat négatif ou peu concluant et si la fièvre persiste ou réapparaît.
  • Pour les personnes ayant séjourné en zone à faible risque et à qui un traitement d’urgence (SBET) a été prescrit:
    • En cas de fièvre : faites immédiatement une analyse sanguine pour le paludisme.
    • Si une analyse sanguine n’est pas possible et que la fièvre perdure plus de 24 heures ou réapparait : prenez le traitement d’urgence, tel que prescrit par votre médecin spécialisé en médecine des voyages.
    • Même si vous avez commencé à prendre votre traitement contre le paludisme : consultez d’urgence un médecin pour diagnostiquer l’origine de votre fièvre.

Autres risques pour la santé

 
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Dans tout le pays
 
 
  • La dengue est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
  • À titre de prévention, il faut se protéger des piqûres de moustiques.
  • Note sur les vaccins contre la dengue :
    • deux vaccins contre la dengue sont sur le marché : Qdenga® et Dengvaxia®. Le vaccin Qdenga® a été approuvé par l'Union européenne en décembre 2022.
    • Cependant, sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour certains voyageurs et dans des situations particulières. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et des voyages. 
  • A note :
    • Qdenga® n'est pas encore autorisé en Suisse et les les recommandations pour les voyageurs seront limitées dès que Qdenga® sera autorisé en Suisse.
    • Le vaccin Dengvaxia® n'est pas un vaccin destiné aux voyageurs.
  • Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue ! 
  • En cas de fièvre : n’utilisez pas d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®), car ils augmentent le risque d’hémorragie en cas de dengue.
  • Lisez les informations suivantes afin de bien vous préparer pour votre voyage.

20231101_Factsheet_Layperson_FR_Dengue_CLEAN.pdf

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf

CDC Carte: Distribution de la dengue

  • La dengue est la maladie infectieuse transmise par les insectes la plus répandue au monde.
  • Il faut se protéger des piqûres de moustiques pendant la journée !
  • Cette maladie peut provoquer une forte fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des éruptions cutanées et dans de rares cas, des saignements. Il n’existe aucun traitement spécifique.
  • Pour votre santé, nous vous recommandons fortement de vous informer en détail sur la dengue.
La dengue est la maladie infectieuse transmise par les insectes la plus répandue au monde. Il existe quatre sérotypes identifiés du virus de la dengue ; il est ainsi possible d’être infecté par le virus plus d’une fois. Environ une personne infectée sur quatre développe des symptômes de la dengue : forte fièvre, douleurs musculaires et articulaires, et éruption cutanée. Dans de rares cas, le plus souvent lors d’une deuxième infection, la dengue peut s’avérer mortelle par la survenue d’un état de choc (chute de la pression artérielle) et de complications hémorragiques.
La dengue est présente dans toutes les régions tropicales et subtropicales situées entre les latitudes 35°N et 35°S (voir la carte du CDC : https://www.cdc.gov/dengue/areaswithrisk/around-the-world.html).
Le virus de la dengue se transmet principalement par des piqûres de moustiques actifs le jour et au crépuscule, à savoir les Aedes aegypti et les Aedes albopictus. Ces moustiques se reproduisent dans de petites flaques d’eau situées à proximité d’immeubles d’habitation ou de zones industrielles/décharges. La saison des pluies est la saison de transmission principale.

Dans trois cas sur quatre, l’infection reste asymptomatique. Après une courte période d’incubation, généralement entre cinq et huit jours, une personne infectée sur quatre présente une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que de la nausée et des vomissements. Une douleur oculaire est aussi un symptôme caractéristique. Une éruption cutanée survient généralement au troisième ou quatrième jour de la maladie. Au bout de quatre ou sept jours, la fièvre finit par tomber, mais de la fatigue peut persister pendant plusieurs jours ou semaines.

Dans de rares cas, la maladie peut se compliquer en dengue sévère. Les enfants et les personnes âgées autochtones, ainsi que les personnes ayant déjà été infectées par la dengue, sont particulièrement vulnérables. Il est extrêmement rare que des touristes présentent une dengue sévère. Les premiers jours, la maladie suit l’évolution de la dengue classique, mais à partir du quatrième ou cinquième jour, généralement une fois la fièvre tombée, l’état général s’aggrave: chute de la pression artérielle, essoufflement, gêne abdominale, saignements de nez, de la peau ou des muqueuses. Dans les cas les plus graves, un état de choc potentiellement mortel peut survenir.

Il n’existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La prise en charge se contente d’atténuer et surveiller les symptômes : baisser la fièvre, soulager les douleurs oculaires, dorsales, musculaires et articulaires, et surveiller la coagulation et la tension artérielle. Les patients présentant des symptômes graves doivent être hospitalisés.

Pour faire baisser la fièvre ou soulager la douleur, il est recommandé d’administrer des médicaments contenant du paracétamol ou de l’acétaminophène comme principe actif (p.ex. Acetalgin® Dafalgan®). Les médicaments composés d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®) sont à éviter.

Une protection efficace contre les moustiques pendant la journée et surtout au crépuscule (au coucher du soleil) est la meilleure mesure de prévention :

  1. Habillement : Portez des habits couvrants, manches longues et pantalons, et imprégnez vos vêtements au préalable avec un insecticide contenant de la perméthrine (voir la fiche d’informations « prévenir les piqûres d’arthropodes »)
  2. Antimoustiques : Appliquez un antimoustique sur les zones non couvertes du corps plusieurs fois par jour (voir la fiche d’informations « prévenir les piqûres d’arthropodes »)
  3. Environnement: Veillez à ne pas laisser d’eau stagnante dans les récipients (dessous de pots de fleur, etc.), car ce sont des sites de reproduction pour les moustiques.

Note sur les vaccins contre la dengue :

deux vaccins contre la dengue sont sur le marché : Qdenga® et Dengvaxia®. Le vaccin Qdenga® a été approuvé par l'Union européenne en décembre 2022.

Cependant, sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour certains voyageurs et dans des situations particulières. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et des voyages. 

A note :

  • Qdenga® n'est pas encore autorisé en Suisse et les les recommandations pour les voyageurs seront limitées dès que Qdenga® sera autorisé en Suisse.
  • Le vaccin Dengvaxia® n'est pas un vaccin destiné aux voyageurs.

Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue !

En cas de symptômes, ne prenez aucun produit contenant de l’acide acétylsalicylique comme principe actif (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®), car ils augmentent le risque d’hémorragie en cas de dengue !
Carte du CDC : https://www.cdc.gov/dengue/areaswithrisk/around-the-world.html 
Dans tout le pays
 
 
  • Le chikungunya est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
  • À titre de prévention, il faut se protéger des piqûres de moustiques.
  • Il n’existe ni vaccin ni médicament contre le chikungunya pour les voyageurs.
  • En cas de fièvre : n’utilisez pas d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®), car ils augmentent le risque d’hémorragie en cas de dengue.
  • Lisez les informations suivantes afin de bien vous préparer pour votre voyage.

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Chikungunya.pdf

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf

CDC Carte: Distribution de la Chikungunya
  • Le chikungunya est une maladie virale transmise par la piqûre de moustiques du genre Aedes.
  • Le chikungunya peut être prévenu en se protégeant des piqûres de moustiques.
  • Habituellement, la maladie se manifeste par d’intenses douleurs articulaires dans les mains et les pieds, lesquelles peuvent persister pendant des semaines ou des mois chez certains patients.
Le chikungunya est provoqué par le virus du chikungunya, décrit pour la première fois en Tanzanie en 1952. Le nom de « chikungunya » proviendrait d’un terme africain signifiant « se courber », en référence à l’apparence voûtée des malades atteints de douleurs articulaires et devant se déplacer avec une canne.
Le sous-continent indien, l’Asie du Sud-Est, les îles du Pacifique, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, les îles des Caraïbes, l’Afrique subsaharienne et la péninsule arabique. En Europe, la majorité des cas sont importés de pays endémiques. Toutefois, des transmissions locales ont été observées en France et en Italie en 2007, 2014 et 2017.
Le virus du chikungunya se transmet à l’humain par la piqûre de moustiques du genre Aedes, principalement actifs en journée.

L’infection par le virus du chikungunya se caractérise par une forte fièvre d’apparition brutale accompagnée de frissons et de douleurs articulaires. Parmi les autres symptômes possibles figurent des maux de tête, des douleurs musculaires, une rougeur des yeux et une éruption cutanée qui survient généralement après l’apparition de la fièvre. Habituellement localisée sur le tronc et les extrémités, l’éruption cutanée peut également toucher les paumes des mains, la plante des pieds et le visage.

Souvent, l’apparition de la fièvre se fait en deux phases d’une durée maximale d’une semaine, entrecoupées d’un ou deux jours sans fièvre. La deuxième phase peut se manifester par des douleurs musculaires et articulaires beaucoup plus intenses pouvant être sévères et invalidantes.  Ces symptômes sont généralement bilatéraux et symétriques et touchent principalement les mains et les pieds, mais peuvent également concerner de plus grosses articulations, telles que les genoux ou les épaules.

Environ 5 à 10 % des personnes infectées continuent de ressentir de fortes douleurs articulaires même après la disparition de la fièvre, dans certains cas pendant plusieurs mois, voire plus rarement pendant des années.

Le diagnostic est confirmé par analyse sanguine. Un test PCR jusqu’à sept jours après le début des symptômes ou une sérologie (détection des anticorps) à partir de la deuxième semaine de la maladie.
Il n’existe aucun traitement contre le virus. Le seul traitement est symptomatique et vise à atténuer les douleurs articulaires par la prise d’anti-inflammatoires.
  • Éviter les piqûres de moustiques en journée (lorsque les moustiques Aedes sont actifs) à l’aide d’anti-moustiques (répulsifs) sur les zones du corps non couvertes
  • Porter des vêtements longs (couvrant)
  • Imprégner les vêtements avec un insecticide
  • Environnement: éliminer toute eau stagnante dans les récipients situés à proximité immédiate des habitations afin de prévenir l’apparition de sites de reproduction pour les moustiques
  • Pour des informations plus détaillées, consulter la fiche d’information « protection contre les piqûres d’insectes et de tiques »
  • FOPH Suisse: https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/chikungunya.html
  • WHO - Chikungunya fiche d’informations: https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/chikungunya
  • Center for Disease Control and Prevention (CDC): https://www.cdc.gov/chikungunya/index.html
Dans tout le pays
 
 
  • La maladie à virus Zika est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
  • L'infection à virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
  • Dans les régions où existe un risque accru de transmission (épidémie), des recommandations spécifiques doivent être données aux femmes enceintes ou à celles qui prévoient une grossesse.
  • Si vous ou votre partenaire êtes enceinte ou si vous envisagez une grossesse, il est vivement recommandé de vous informer en détail sur la maladie à virus Zika.

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Zika.pdf

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf

CDC Carte: Distribution du virus Zika
  • Cette fiche d'informations contient des informations importantes sur la maladie à virus Zika et les mesures de prévention.
  • Si vous ou votre partenaire êtes enceinte ou si vous envisagez une grossesse, il est vivement recommandé de vous informer en détail sur la maladie à virus Zika.
  • La maladie à virus Zika est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée.
  • L'infection par le virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
  • Dans les régions où existe un risque accru de transmission (épidémie), des recommandations spécifiques doivent être données aux femmes enceintes ou à celles qui prévoient une grossesse.
La maladie à virus Zika est une maladie virale transmise par des piqûres de moustiques actifs en journée. Environ une personne sur cinq développe des symptômes tels que de la fièvre, une éruption cutanée, une conjonctivite, des douleurs articulaires et musculaires et parfois, des maux de tête. En général, la maladie est bénigne et guérit spontanément, mais dans de rares cas, des complications immunologiques et neurologiques surviennent. Une infection en cours de grossesse peut entraîner de graves conséquences pour le fœtus. Il est déconseillé aux femmes enceintes de se rendre dans les régions à risque (en cours d’épidémie).

Le virus Zika a été identifié en 1947 chez des singes de la forêt Zika en Ouganda. La circulation du virus est longtemps restée limitée à l’Afrique et à l’Asie du Sud-Est avec quelques cas par an. En mai 2015, le continent américain a été touché pour la première fois, avec une épidémie au Brésil qui s'est rapidement propagée en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Depuis, la maladie est observée dans la plupart des régions tropicales et subtropicales.

Le risque de contagion est actuellement faible dans la plupart des régions et ne nécessite pas de mesures particulières. Cependant, des épidémies réapparaissent sporadiquement. Le risque de transmission étant élevé pendant les épidémies, des recommandations spécifiques pour les voyageurs sont nécessaires.

Le virus Zika se transmet par des piqûres de moustiques infectés (du genre Aedes aegypti, dont le moustique tigre), actifs en journée, principalement à l'aube et quelques heures avant le coucher du soleil. La présence de ces moustiques est fréquente dans les villes des régions tropicales et subtropicales. La transmission interhumaine peut se produire lors d’une grossesse (d’une mère au fœtus), de rapports sexuels non protégés avec une personne infectée (avec ou sans symptômes) ou encore, lors d'une transfusion sanguine.
Environ 80 % des personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Les signes cliniques se manifestent dans les deux semaines suivant la piqûre d'un moustique infecté et sont généralement bénins : fièvre modérée, éruption cutanée souvent accompagnée de démangeaisons, conjonctivite, douleurs articulaires, maux de tête, douleurs musculaires et troubles digestifs. En général, le patient guérit spontanément en 5 ou 7 jours. Les complications neurologiques, comme le syndrome de Guillain-Barré, et immunologiques sont rares. L'infection à virus Zika au cours d’une grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.

En cas de fièvre, il est recommandé de consulter un médecin sur place. Les symptômes d'une infection à virus Zika peuvent ressembler à ceux de la dengue ou du paludisme, pour lequel un traitement d’urgence est nécessaire. Le traitement vise à faire baisser la fièvre et à soulager les douleurs articulaires (paracétamol). Évitez l'aspirine et les anti-inflammatoires (p. ex. l'ibuprofène) tant que la dengue n'est pas exclue. Il n'existe aucun vaccin.

En cas de grossesse et de fièvre pendant ou au retour d'une région où le virus Zika est endémique, il est recommandé de réaliser des analyses sanguines ou urinaires. En cas d'infection confirmée, la prise en charge médicale doit être discutée avec le gynécologue et le spécialiste en médecine des voyages. 

Une protection efficace contre les piqûres de moustiques pendant la journée et en début de soirée (vêtements longs, produits anti-moustiques, moustiquaire).

Lors d'un voyage dans une région à risque (épidémie déclarée) et afin de prévenir une éventuelle transmission sexuelle du virus, il est recommandé d'utiliser un préservatif masculin ou féminin pendant le voyage et jusqu’à deux mois suivant le retour.

En raison du risque de malformation fœtale, il est déconseillé aux femmes enceintes de voyager dans des régions à risque (déclarées comme épidémiques), à tout stade de la grossesse. En cas de voyage indispensable, il est conseillé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages avant le départ. Il est recommandé aux femmes souhaitant tomber enceintes d’attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'une région endémique.

  • L'infection à virus Zika pendant la grossesse (quel que soit le trimestre) peut provoquer une malformation du fœtus.
  • Pour les informations les plus récentes sur la distribution ou les épidémies du virus Zika, consulter les informations voyages et Zika du CDC: https://wwwnc.cdc.gov/travel/page/zika-information 
Swiss TPH : https://www.swisstph.ch/en/travelclinic/zika-info/ 
Mondiale
 
 
 
  • Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont un groupe d'infections virales, bactériennes et parasitaires. Si beaucoup sont traitables, certaines peuvent provoquer des complications, des maladies graves ou des infections chroniques.
  • Les IST sont en augmentation dans le monde entier.
  • Lisez la fiche d'information suivante pour en savoir plus.

EKRM_Factsheet_Layperson_DE_STI.pdf

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_HIV-AIDS.pdf

  • Geschlechtskrankheiten sind ein weltweit verbreitetes Gesundheitsproblem und können durch Prävention, regelmässiges Testen und Behandlung in den Griff bekommen werden.
  • Das Wissen um Risiken sowie Safer-Sex-Praktiken inklusive Kondomgebrauch sind wichtig. Falls Sie mehr dazu erfahren wollen, wie Sie sich während der Reise optimal schützen können, besprechen Sie dies mit einer Fachperson.
  • Hatten Sie eine Risikosituation, ist es wichtig mit einer Fachperson so rasch wie möglich Rücksprache zu halten, um zu erörtern, ob eine HIV-Post-Expositions-Prophylaxe (PEP) durchgeführt werden soll, um eine Ansteckung mit HIV zu verhindern.
  • Im Nachgang einer Risikosituation ist es wichtig sich auf Geschlechtskrankheiten testen zu lassen. Auch dann, wenn Sie keine Symptome haben.
Reisende, die Gelegenheitssex haben, sind einem erhöhten Risiko ausgesetzt, sich mit sexuell übertragbaren Infektionen, sogenannten Sexually Transmitted Infections (STIs), einschliesslich HIV, anzustecken. Ein Auslandaufenthalt, wobei man auch neue Menschen kennen lernt, kann damit verbunden sein, sich anders zu verhalten und mehr Risiken einzugehen, als man dies zu Hause tun würde. Es ist wichtig daran zu denken, dass ungeschützter Sex und mehrere neue Sexualpartner ein Risiko für Geschlechtskrankheiten darstellen. Geschlechtskrankheiten können unter Umständen schwere Komplikationen verursachen und zudem auf weitere Partner*innen übertragen werden, sofern diese nicht rechtzeitig bemerkt und behandelt werden. Sind Sie nicht sicher, ob es sich um eine Risikosituation handelt, dann hilft der 'Risk-Check' von Love Live weiter.
Geschlechtskrankheiten sind Infektionen, die durch sexuellen Kontakt (vaginaler, analer oder oraler Sex) übertragen werden. Sie werden durch mehr als 30 verschiedene Bakterien, Viren oder Parasiten verursacht, die in oder auf Ihrem Körper vorkommen. Es ist auch möglich, dass gleichzeitig mehr als eine STI gleichzeitig übertragen wird. Einige bedeutendsten STIs sind HIV (Informationsblatt HIV-AIDS), Hepatitis B, das humane Papillomavirus (HPV), Herpes simplex (HSV), Syphilis, Chlamydien und Gonorrhö.
Geschlechtskrankheiten treten weltweit auf und können jeden und jede treffen, unabhängig von Alter, Geschlecht oder auch der sexuellen Orientierung. STIs kommen in vielen Ländern mit schwächerem Gesundheitssystem häufiger vor.
Geschlechtskrankheiten werden in der Regel durch ungeschützten vaginalen, oralen oder analen Geschlechtsverkehr übertragen. Sie können aber auch durch andere intime Kontakte weitergegeben werden, wie z. B. Herpes und HPV, die durch Hautkontakt/Küssen übertragen werden. Andere können auch auf nicht sexuellem Wege übertragen werden, z.B. über Blut. Viele Geschlechtskrankheiten - darunter Syphilis, Hepatitis B, HIV, Chlamydien, Tripper, Herpes und HPV - können auch während der Schwangerschaft und bei der Geburt von der Mutter auf das Kind übertragen werden.
  • Brennen oder Juckreiz im Genitalbereich
  • Schmerzhaftes oder häufiges Wasserlösen oder auch Schmerzen im Unterleib
  • Ungewöhnlicher Ausfluss aus dem Penis oder der Vagina
  • Wunden, Rötungen, Bläschen im Mund/Lippen oder Genitalbereich sowie Warzen im Intimbereich
  • Manchmal auch Fieber (eher selten)

Wichtig: Eine STI kann auch ohne oder mit nur leichten Symptomen auftreten. Auch wenn Sie sich dessen nicht bewusst sind, können Sie andere anstecken. Deshalb ist es wichtig sich testen zu lassen.

Geschlechtskrankheiten können bei einer körperlichen Untersuchung oder durch die Untersuchung von Urin, einer Wunde, eines Bläschens oder eines Abstrichs aus der Vagina, dem Penis oder dem Anus diagnostiziert werden. Bluttests können bei der Diagnose helfen. Auch wenn Sie keine Symptome haben, sollten Sie mit ihrer Ärztin, ihrem Arzt sprechen, wenn Sie im Ausland ungeschützten Geschlechtsverkehr hatten. Denn eine frühzeitige Erkennung und Behandlung ist wichtig, um eine Errergerübertragung und Komplikationen durch unbehandelte STIs zu verhindern.
Viele Geschlechtskrankheiten sind heilbar, andere wie z.B. HIV jedoch nicht und bedeuten, dass lebenslang Medikamente eingenommen werden müssen, damit es nicht zu Komplikationen kommt. Beispielsweise können mit Antibiotika bakteriell verursachte STIs geheilt werden. Eine frühzeitige Behandlung verringert zudem das Risiko von Komplikationen. Denn unbehandelt können einige STIs langfristig unter Umständen zu Gesundheitsproblemen führen, wie z.B. zu Unfruchtbarkeit, Geburtskomplikationen und einigen Arten von Krebs. Wenn eine schwangere Frau eine STI hat, kann dies zu Gesundheitsproblemen beim Baby führen. Auch Sexualpartner sollten gleichzeitig behandelt werden, um eine erneute Infektion zu verhindern (Ping-Pong-Übertragung).
  • Beachten Sie die Safer Sex Regeln von Love Live. Dazu gehört auch bei jedem Anal- oder Vaginalverkehr Kondome zu verwenden.
  • Denken Sie daran, dass es bei Oralverkehr auch zu Übertragungen von STIs kommen kann.  
  • Lassen Sie sich impfen! Es gibt Impfstoffe zum Schutz vor HPV, Hepatitis A und Hepatitis B.
  • Hatten Sie eine Risikosituation, ist es wichtig mit einer Fachperson so rasch wie möglich Rücksprache zu halten, um zu erörtern, ob eine HIV-Post-Expositions-Prophylaxe (PEP) durchgeführt werden soll, um eine HIV-Infektion zu verhindern. Am wirksamsten ist eine HIV-PEP innerhalb weniger Stunden danach.
  • Es gibt auch weitere Präventionsmassnahmen für spezielle Situationen (Präexpositionsprophylaxe HIV-PrEP). Sprechen Sie mit einer damit erfahrenen Fachperson vor Abreise darüber.
  • Denken Sie daran, dass Alkohol oder Drogen zu erhöhtem Risikoverhalten führen.
  • Denken Sie daran, dass Sie eine weitere Person/bekannter Partner*in bei ungeschütztem Sex anstecken können, sofern bei Ihnen eine unbehandelte STI vorliegt.
  • Menschen mit einer neu diagnostizierten STI sind angehalten ihre früheren Sexualpartner*innen zu informieren, damit auch sie behandelt werden können.

Durch Bakterien oder Parasiten hervorgerufen
Alle diese Krankheiten können geheilt werden. Wichtig ist dabei, frühzeitig zu testen und umgehend zu therapieren, um Komplikationen und v.a. weitere Übertragungen zu vermeiden.

  • Syphilis
    Auch bekannt als Lues. Sie wird durch das Bakterium Treponema pallidum verursacht. Das erste Anzeichen ist eine schmerzlose Wunde an den Genitalien, im Mund, auf der Haut oder im Rektum, die hochgradig ansteckend ist und nach 3 bis 6 Wochen spontan abklingt. Da diese schmerzlos ist, nehmen nicht alle Patienten*innen diese Läsion wahr. Oft heilt diese Infektion jedoch nicht von selbst aus. In der zweiten Phase können Hautausschlag, Halsschmerzen und Muskelschmerzen auftreten. Unbehandelt kann die Krankheit im Verborgenen (latent) bleiben, ohne dass Symptome auftreten. Etwa ein Drittel der Infizierten mit unbehandelter Syphilis entwickelt im Verlauf Komplikationen. Diese Spätform wird als  sogenannt tertiäre Syphilis bezeichnet . In diesem Stadium kann die Krankheit alle Organe befallen: am häufigsten das Gehirn, die Nerven und die Augen. Die Infektion kann während der Schwangerschaft auf den Fötus und bei der Geburt auf das Kind übertragen werden.

  • Chlamydia trachomatis
    Chlamydien können ungewöhnlichen Ausfluss aus dem Penis oder der Vagina, Unbehagen beim Wasserlösen und Unterleibsschmerzen verursachen. Oft treten keine Symptome auf. Unbehandelt können sie zu Unfruchtbarkeit führen und die Krankheit kann auf Sexualpartner*innen übertragen werden. Die Bakterien können auch während der Schwangerschaft auf den Fötus, oder während der Geburt auf das Kind übertragen werden und Augeninfektionen oder Lungenentzündungen verursachen.

  • Gonorrhoe
    Auch bekannt als Tripper. Zu den häufigsten Symptomen gehören Ausfluss aus der Vagina oder dem Penis und schmerzhaftes Wasserlassen. Symptome müssen aber nicht immer auftreten. Sowohl bei Männern als auch bei Frauen kann Gonorrhoe auch den Mund, den Rachen, die Augen und den Anus infizieren und sich auf das Blut und die Gelenke ausbreiten, wo sie in eine schwere Krankheit übergehen kann. Bleibt sie unbehandelt, kann sie eine Beckenentzündung verursachen, die zu chronischen Beckenschmerzen und Unfruchtbarkeit führen kann. Die Krankheit kann während der Schwangerschaft auf den Fötus übertragen werden.

  • Weitere bakterielle STIs: Mykoplasmen und Ureaplasmen. Diese können ebenfalls behandelt werden.

  • Trichomoniasis
    Sie wird durch einen Parasiten verursacht, der mit einer einzigen Dosis eines Antibiotikums behandelt werden kann. Trichomoniasis kann bei Frauen einen übel riechenden Scheidenausfluss, Juckreiz im Genitalbereich und schmerzhaftes Wasserlassen verursachen. Bei Männern treten in der Regel weniger oder keine Symptome auf. Zu den Komplikationen gehört das Risiko einer vorzeitigen Entbindung bei schwangeren Frauen. Um eine Reinfektion zu verhindern, sollten beide Sexualpartner behandelt werden.

Durch Viren hervorgerufen

  • HIV/AIDS - siehe Informationsblatt HIV-AIDS

  • Herpes simplex Virus
    Im Lippen-Mundbereich, auch bekannt als Fieberbläschen, ist nicht heilbar. Herpes kann aber mit Medikamenten bei akuten Beschwerden kontrolliert werden. Die Symptome sind in der Regel schmerzhafte, wässrige Hautbläschen und finden sich an oder um die Genitalien, den Anus oder den Mund. Nach der Erstinfektion ruht das Virus im Körper und die Symptome können über Jahre hinweg wieder auftreten. Schwangere Frauen können die Infektion an ihre Neugeborenen weitergeben, was zu einer bedrohlichen Infektion führen kann.

  • Virale Hepatitis (siehe auch Hepatitis Schweiz)
    • Hepatitis A (HAV)
      Hepatitis A ist eine durch Impfung vermeidbare Leberinfektion, die durch das Hepatitis-A-Virus verursacht wird. Das Hepatitis-A-Virus findet sich im Stuhl und im Blut infizierter Personen. Hepatitis A kann durch verunreinigtes Wasser und Lebensmittel sowie bei anal-oralen sexuellen Aktivitäten übertragen werden. Die Patienten*innen leiden an einer akuten und oft schweren Erkrankung, erholen sich aber allermeist spontan.
    • Hepatitis B (HBV)
      Das Hepatitis-B-Virus wird durch sexuelle Kontakte sowie durch den Kontakt mit anderen Körperflüssigkeiten, wie z.B. Blut, übertragen. Zur Übertragung kann es z.B. auch bei medizinischen Eingriffen oder Brennen eines Tatoos unter nicht optimalen hygienischen Bedingungen kommen. Hepatitis B kann eine schwere Leberinfektion verursachen, die sowohl zu einer sofortigen Erkrankung, als auch zu einer lebenslang andauernden Infektion führen kann mit möglicher Folge einer dauerhaften Lebervernarbung (Zirrhose) und Krebs. Schwangere Frauen mit Hepatitis B können das Virus während der Geburt auf ihr Kind übertragen. Zu Beginn der Infektion haben Sie möglicherweise keine Symptome.  Das Virus kann auf Sexualpartner*innen übertragen werden. Hepatitis B kann mit antiviralen Medikamenten behandelt werden, ist aber nur selten heilbar. Eine Impfung kann eine Hepatitis-B-Infektion verhindern.
    • Hepatitis C (HCV)
      In den meisten Fällen wird Hepatitis C durch den Kontakt mit infiziertem Blut übertragen. Seltener kann es durch analen Sexualkontakt oder von der Mutter auf das Kind während der Schwangerschaft und Geburt übertragen werden. Die meisten Infizierten sind sich ihrer Infektion nicht bewusst, weil sie keine Symptome entwickeln, aber diese chronische Infektion kann zu Leberzirrhose und Krebs führen. Hepatitis C kann behandelt werden, eine Impfung gibt es nicht.

  • Humanes Papillomavirus (HPV)
    HPV ist die häufigste Geschlechtskrankheit. Es gibt eine Vielzahl verschiedener HPV-Typen, und einige von ihnen können Genital-, Anal- und Mundwarzen sowie Gebärmutterhals-, Penis- oder Rachenkrebs verursachen. Die Symptome können auch noch Jahre nach dem Sex mit einer infizierten Person auftreten. Zwei verfügbare Impfstoffe schützen gegen die wichtigsten HPV-Typen, die Gebärmutterhals-, Penis- oder Analkrebs verursachen.

  • Zika - siehe Informationsblatt Zika
    In den meisten Fällen wird es vor allem durch Stechmücken übertragen. Es kann aber auch sexuell übertragen werden. Eine Ansteckung mit Zika während der Schwangerschaft kann bei dem sich entwickelnden Fötus Geburtsfehler wie Mikrozephalie (kleiner Kopf mit neurologischen Ausfällen) verursachen. Die einzige Möglichkeit, eine sexuelle Übertragung des Virus während der Schwangerschaft zu verhindern, besteht darin, Vorsichtsmassnahmen (Kondome) zu treffen oder Sex (mindestens 2 Monate nach der Rückkehr) mit jemandem zu vermeiden, der kürzlich in ein Risikogebiet gereist ist, auch wenn der Reisende keine Symptome hat.
  • Love Life: www.lovelife.ch 
  • Sexuelle Gesundheit Schweiz: www.sexuelle-gesundheit.ch 
  • Hepatitis Schweiz: https://hepatitis-schweiz.ch/formen/was-ist-hepatitis 
  • World Health Organization (WHO). Factsheets. Sexually transmitted infections (STIs). 14 June 2019:
    www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/sexually-transmitted-infections-(stis) 
  • Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Factsheet: Information for Teens and Young Adults: Staying Healthy and Preventing STDs (2017): www.cdc.gov/std/life-stages-populations/stdfact-teens.htm 
  • Centers for Disease Control and Prevention (CDC). How You Can Prevent Sexually Transmitted Diseases: www.cdc.gov/std/prevention/ 
  • Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Sexual Transmission and Prevention. Zika Virus: www.cdc.gov/zika/prevention/protect-yourself-during-sex.html 
  • Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Zika and Pregnancy; Pregnant Women and Zika (March 2021): www.cdc.gov/pregnancy/zika/protect-yourself.html 
Régions au-dessus de 2500 mètres
 
 
 
  • Le mal d'altitude est une pathologie qui peut être mortelle et affecter tout voyageur.
  • Le risque commence à environ 2500 mètres et augmente avec l'altitude.
  • La susceptibilité au mal de l'altitude diffère d'une personne à l'autre ; elle n'est pas liée à la forme physique.
  • Un mal d'altitude grave avec accumulation de liquide dans le cerveau ou les poumons peut rapidement conduire à la mort.
  • Si vous prévoyez un séjour en altitude, nous vous recommandons vivement de consulter votre médecin pour obtenir des recommandations et des instructions détaillées.

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Altitude-sickness.pdf

  • Le mal d'altitude est une pathologie qui peut être mortelle et affecter tout voyageur.
  • Le risque commence à environ 2500 m et augmente avec l'altitude.
  • Si vous prévoyez un séjour en altitude, veuillez lire attentivement cette fiche d'information !
  • Selon le type de voyage et / ou les maladies préexistantes, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
Les voyages dans les Andes, l'Himalaya ou l'Afrique de l'Est (par ex. le Kilimandjaro) peuvent conduire à des altitudes inhabituelles. Dans de nombreuses offres de voyage, seulement quelques jours sont prévus pour ces treks en altitude, ce qui représente une exigence inhabituelle et parfois un surmenage pour l'organisme. Les voyages en haute altitude ne sont pas sans risque, même pour les personnes en bonne santé. Les personnes qui souffrent déjà de problèmes respiratoires ou cardiaques devraient consulter leur médecin de famille.
Toute personne est à risque de mal aigu des montagnes. Le risque d’en souffrir est indépendant de l'âge ou de l'état d'entraînement et est déterminé en premier lieu par la vitesse d'ascension et le niveau d'altitude lors du sommeil. Le risque commence dès 2500 m et augmente avec l'altitude. Le mal aigu des montagnes se manifeste par des maux de tête, des nausées, une perte d'appétit et des troubles du sommeil.
Si les symptômes ci-dessus s'aggravent, par exemple si les maux de tête ne réagissent plus aux comprimés contre les maux de tête, et s'ils sont accompagnés de vertiges, de vomissements, d'apathie, d'une démarche incertaine et éventuellement de difficultés respiratoires, il faut alors redescendre au plus vite ou transporter le malade à des altitudes inférieures. Si l'on ne descend pas, on risque d'être confronté à des situations potentiellement mortelles telles que l'œdème cérébral et/ou l'œdème pulmonaire d'altitude.
  1. Ascension lente. Règles d'ascension : au-dessus de 2500 m, l'altitude lors du sommeil ne devrait pas être augmentée de plus de 300-500 m par jour et un jour de repos supplémentaire devrait être pris pour chaque gain de 1000 m d'altitude de sommeil.
  2. Si des symptômes indiquant un mal de montagne apparaissent (voir ci-dessus), l'ascension doit être interrompue et ne peut être reprise que si les symptômes disparaissent. En cas d'augmentation des douleurs, il faut redescendre ou transporter le(s) patient(s) à des altitudes inférieures. Si l'on ne tient pas compte de l'augmentation des symptômes, des formes potentiellement mortelles du mal des montagnes, l'œdème cérébral et/ou l'œdème pulmonaire de haute altitude, peuvent se développer.
  3. Si le respect des règles d'ascension mentionnées ci-dessus n'est pas possible en raison de la situation ou du terrain, la prise d'acétazolamide (DIAMOX®) peut réduire le risque de développer un mal aigu des montagnes. La prescription de ce médicament nécessite une indication médicale ainsi qu'une information sur d'éventuels effets secondaires !
  • Maux de tête : paracétamol (par ex. PANADOL®, DAFALGAN®). Ne pas utiliser de somnifères !
  • Œdème cérébral d'altitude : descente immédiate. Si disponible : Oxygénation, traitement médicamenteux d'urgence.
  • Œdème pulmonaire d'altitude (difficultés respiratoires même au repos, râles respiratoires, toux irritative) Descente immédiate. Si disponible : Oxygénation, traitement médicamenteux d'urgence.
  
 
 

Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :

  • en Europe
    o Borréliose, FSME (= encéphalite à tiques), rickettsiose [tiques]
    o Leishmaniose [phlébotomes]
    o Fièvre du Nil occidental [moustiques]
  • en Afrique
    o Rickettsioses, en particulier la fièvre africaine à tique [tiques]
    o Leishmaniose [phlébotomes]
    o Trypanosomiase africaine = maladie du sommeil [mouches tsé-tsé]
    o Fièvre du Nil occidental [moustiques]
  • en Asie
    o Typhus des broussailles [mites]
    o Rickettsiose [puces ou tiques]
    o Leishmaniose [phlébotomes]
    o Fièvre du Nil occidental [moustiques]
    o Fièvre hémorragique de Crimée-Congo [tiques]
  • en Amérique du Nord et en Amérique latine 
    o Rickettsioses, en particulier la fièvre boutonneuse des Montagnes Rocheuses [tiques]
    o Leishmaniose et maladie de Carrion [phlébotomes]
    o Trypanosomiase américaine = maladie de Chagas [punaises triatomes]
    o La fièvre du Nil occidental [moustiques]

EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf

Si vous prévoyez un voyage avec un hébergement très modeste ou un séjour de longue durée dans un pays endémique, informez-vous sur la maladie de Chagas.

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  • Il existe d'autres risques de santé importants liés aux voyages, tels que la diarrhée, les problèmes liés au trafic, la plongée, la pollution atmosphérique, etc.
  • Pour plus d'informations, voir les conseils de santé sous "Voyager sain".

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